the most uncommun teamup ☾ feat. Izzy

the most uncommun teamupIzzy & Maia Une soirée banale au Hunter’s Moon. Servir les gens, faire la conversation lorsque ceux-ci semblaient avoir besoin de s’ouvrir un peu et puis nettoyer. En soit, un job tout à fait normal. Ce qui faisait réellement la différence de ce bar, c’étaient les clients. En effet, il n’y avait pas vraiment d’humains qui s’y promenaient. On y voyait surtout des créatures obscures, et même parfois des néphilims. Ceux-là, en revanche, je préférais nettement les laisser à quelqu’un d’autre. Oui, bon, je sais, c’est de l’enfantillage, que de réagir ainsi. Les juger avant d’avoir vraiment appris à les connaître n’était pas l’idéal. Mais j’avais mes propres raisons, mon point de vue divergeant de la plupart des loups-garous, sorciers et fées. Pour moi, il ne s’agissait pas seulement de l’Enclave, à marcher sur nos têtes et à nous traiter comme des moins que rien. Je me sentais, en fait, comme au New Jersey, lorsque la communauté autour de nous traitait les gens de couleurs différemment. Non, c’est vrai, notre apparence nous séparait du lot. Était-ce, néanmoins, la meilleure raison de nous exclure ainsi ? Nous avons des droits, des besoins aussi essentiels que les leurs. Rien à faire, les extrémistes dans ce pays seront toujours d’avis qu’ils sont les seuls, les vrais, ceux qui méritent d’être au-devant de la société. Et ça, c’était exactement ce que les hauts représentants chez les néphilims pensaient du petit peuple.

M’emporter ne me servirait à rien, du moins, pas ce soir. Il était venu l’heure de fermer, ce qui signifiait d’expulser gentiment les derniers clients, de barrer les portes et d’entamer le nettoyage. Accompagnée de deux collègues, on termina tardivement, mais sous la bonne ambiance et la rigolade. Bon, je l’avoue, c’était surtout eux qui blaguaient. Moi, je voulais juste quitter l’endroit pour le restant de la journée, que le lendemain, je serais de retour. 2h du matin, quand on sortit du bar. Je lâchais un soupir de fatigue, lança un bref ‘à demain’ au deux jeunes serveuses, et j’entamais le chemin du retour, en direction de mon appartement, à une certaine distance d’ici. Le métro. Pas vraiment mon fort. Je n’aimais pas me sentir restreinte. L’air frais me ferait du bien. Puis de toute façon, ce n’est pas comme si je ne sais pas me défendre. La louve en moi attaquerait en cas de danger … et il se pourrait que j’aille à faire justement appel à elle, car je me sentis soudainement suivie. Pas la première fois que ça m’arrivait. Quoi faire, dans ces moments-là ? Rien. Soit il continuerait et se ferait surprendre, ou alors il se fatiguerait et partirait. Quelques minutes me suffirent pour comprendre qu’il avait bel et bien l’intention de ne pas s’arrêter. Dans ce cas, il aura une surprise, dès le premier virage que je ferais. Deux rues plus loin, donc, je bifurquais vers la droite, d’un seul trait. Mes oreilles aux aguets, j’entendis ses bruits de pas, puis … silence total. Quoi ? S’était-il finalement avoué vaincu ? Je restais plantée là, à attendre un signe. Il profita de mon moment d’inattention pour sauter sur moi, me forçant à m’éloigner de la rue pour qu’un regard curieux ne me voit pas perdre le contrôle de la bête. « C’est quoi ton foutu problème, connard ? » Je ne mâchais pas mes mots, mais lui, c’était encore pire. Il ne parlait tout simplement pas. Sourire mesquin, puis, sa tête qui se mit à tourner bien trop étrangement. Tous mes sens étaient en alerte. Je n’avais pas un humain, en face de moi, mais bien un démon. Je ne pris pas de temps à débuter ma transformation, de peur qu’il n’essaie de m’arrêter avant. Étonnamment, il ne le fit pas. C’était comme s’il voulait se battre à armes plus égales. En tout cas, moi, je ne me fis pas prier pour reprendre complètement mon apparence de louve et me mettre à lui grogner. Oh, croyez-moi, je ne manquais pas d’envie de lui sauter au cou, mais je devais me rappeler qu’il y avait potentiellement un humain, dans ce cas, et que le démon n’avait pris possession du corps que pour un certain temps.
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Isabelle rangea les dernières affaires dans son armoire. C'est bon, elle est de retour à New-York. Mais beaucoup trop de choses ont changé depuis sont absence. Valentin a été capturé (enfin), Clary et Jace ne sont pas frères et sœurs et il y a encore d'autres détailles que la brune préférerait s'épargner. Mais après tout se sont de bonnes nouvelles, alors pas de raison pour paniquer.

D'ailleurs, ce soir Isabelle avait prévu de se coucher tôt, demain elle aura une grosse journée. La jeune femme s'étira avant de ce coucher dans son lit et de fermer les yeux. Cependant, tôt, le matin, on vint la réveiller pour lui informer qu'un démon rodait dans les parages. Avec beaucoup de mal, elle se leva de son lit avant de se vêtir pour rejoindre Lorne, un autre shadowhunter avec qui elle allait devoir faire équipe ce soir. Pas de chance, ils ne s'entendent pas.

Isabelle s'arma de son fouet et d'une épée séraphique avant de s'emparer de sa stèle qu'elle rangea précieusement.
<< Le démon est au Hunter's Moon, déclara-t-elle.
-Où ça ? >>
Izzy lui lança un regard désapprobateur, il n'aime pas boire certes, mais ce n'est pas la première fois qu'ils se rendent là-bas.
<< Un comble pour quelqu'un qui ose se prétendre plus professionnel que les autres. >>
Lorne n'ajouta rien à sa remarque, il se contenta de lever les yeux aux ciels avant de s'approcher plus près de l'écran de localisation.

Peu de temps après, les deux chasseurs se retrouvèrent dehors pour traquer le démon. Sur leurs gardes, un aucun bruit -pas même les talons d'Isabelle - ne se faisait entendre dans la rue noire. Mais en réalité, c'était surtout grâce à la rune de furtivité qu'ils avaient tous deux tracés.
Soudainement, une queue noire jaillit de nulles parts et s'enroula autour du cou de Lorne. Isabelle se tourna assez rapidement pour que son fouet attrape violemment la queue du monstre, qui, prit au dépourvut lâcha prise. Le contact fut si violent, qu'une plaie s'ouvrit sur la queue du démon qui rugit de colère avant de prendre la fuite.
<< Ça va ? s'enquit-elle
-Ouais, répondit le brun à bout de souffle. >>
Ils n'eurent même pas le temps de se remettre que des bruits de combat se firent entendre un peu plus loin dans la ruelle.
<< Vas-y, ordonna Lorne, moi je vais retrouver la trace de cette chose qui nous a attaqué >>
Isabelle n'était pas d'accord avec cette idée, ils forment une équipe et doivent être ensemble même si ça ne leur plaît pas. Cela dit, le temps presse et ils ne peuvent pas être partout à la fois. De plus, le brun s'était déjà élancé à la poursuite de son agresseur.

Isabelle se dirigea rapidement vers les sons et se retrouva avec un loup et un démon, ou plutôt un humain possédé, en train de se battre. Sans même réfléchir, son fouet s'enroula autour de la jambe de l'agresseur, elle tira et il tomba à terre. Tout s'était passé tellement rapidement, que le jeune homme fut surprit.
<< On fait moins le malin maintenant, s'exclama-t-elle le sourire aux lèvres. >>
Malheureusement, il se dégagea très vite du piège.

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the most uncommun teamupIzzy & MaiaLa paix ? Le calme ? Que veulent donc dire ces mots ? Bon d’accord, j’exagère un peu. Tout le monde a des moments un peu moins catastrophiques que d’autres. Mais dans mon cas, du répit, j’en eus que rarement. Des voisins horriblement racistes, un frère bien trop violent ou un ex possessif, j’en vis des mûres et des pas mûres, comme on dit. Je dus apprendre à me débrouiller seule, à ne pas céder sous les menaces ou sous le coup des émotions. Construire une carapace pour mieux me protéger, et, grâce à la bête en moi, j’avais également les crocs ou griffes pour m’attaquer aux autres. Oui, vous l’avez bien compris, même si cela me prit un certain temps avant de m’habituer aux douleurs qu’apportait ma transformation en louve, je réussis à surpasser tout ça. Luke, la personne à remercier, car sans lui, je ne serais sans doute pas à l’aise avec ce que je suis devenue. Et, par l’intermédiaire de cet homme devenu alpha de la meute, je me retrouvais bientôt avec une famille bien plus accueillante que la mienne, des gens toujours là pour moi, qui auraient toujours mes arrières et qui, comparativement à mes parents, ne m’ignoraient pas.

Ce soir, cependant, j’étais seule. Je terminais toujours mes journées ainsi, de toute façon. Luke m’avait proposé plus d’une fois que quelqu’un attende là, avec moi, vu le Cercle qui rôdait encore dans les parages, malgré la capture de Valentin. Je lui laissais savoir que de me retrouver sans qui que ce soit à mes côtés ne m’effrayait plus. Oh, l’attaque de mon ex aurait bien pu laisser une trace bien moins visible que celle sur mon cou. Il m’avait justement prise au dépourvu alors que je rentrais à mon appartement, tard le soir. Mais s’il y a une chose qu’il provoqua chez moi, ce fut surtout cette rage profonde. Celle qui vous brûle de l’intérieur et qui vous remonte dès que vous vous retrouvez dans une situation appelant à la violence. C’est exactement ce qui me rassurait. Le malheureux qui s’approcherait de moi en pensant pouvoir prendre le dessus aurait une bien mauvaise surprise. Quoique que je ne faisais pas toujours appel à la louve, j’avais tout de même la force décuplée, ce qui me permettrait de l’envoyer valser plus loin. C’était exactement ce plan qui me vint en tête, lorsque cet inconnu me sauta dessus. Quelle ne fut pas ma surprise en établissant un espace entre nos deux et observant un humain possédé! Pour n’importe qui d’autre, il semblerait que cet homme était juste froid et condescendant, peut-être avec un léger problème de dos. En revanche, pour les créatures de l’ombre, rien que l’odeur dans l’air semblait changer. Je ne saurais comment la décrire. Tout ce que je peux dire, c’est que ça m’a mis immédiatement en alerte. Tant et si bien que je me transformais sans même porter attention à mon ensemble. Un de perdu, dix de retrouvés!

Grognement, question d’alerter l’ennemi que j’étais parée à l’attaque. Il ne sourcilla pas. Je me préparais à lui sauter dessus lorsque j’aperçus une silhouette féminine dos à l’homme. Reniflant un peu, je compris qu’il s’agissait d’un chasseur d’ombre. Non mais merde! Ils étaient vraiment partout! Ne pouvais-je pas jouer les héros pour une fois, à la place que ce soit toujours ces angelots ? Visiblement, non, car en un temps record, elle enroula son fouet autour de la jambe de l’agresseur et tira afin qu’il perdre l’équilibre et tombe par terre. Sourire aux lèvres, elle ne put s’empêcher de lâcher un petit commentaire. Peut-être aurait-elle dû plutôt se concentrer sur lui, car il se dégagea rapidement du piège et s’apprêta à l’attaquer. Attendez … moi, aider une shadowhunter ? Si quelqu’un m’avait un jour dit que je me retrouverais dans une telle situation, je partirais certainement à rire. Néanmoins, ce n’était pas le temps pour ça. Il fallait absolument arrêter le démon, mais sans pour autant tuer l’humain. D’un seul coup, je m’élançais avant de le pousser à quelques mètres de là. Puisqu’il était encore sur son dos, je profitais pour me placer juste au-dessus de lui, l’empêchant ainsi de bouger. Je montrais plus agressivement mes dents, mais ce … cette chose parut trouver la situation plutôt amusante. Sans même que je ne m’en rende compte, il réussit à extirper un de ses bras et saisit mon museau avec pression. La douleur fut saisissante, tant et si bien que je couinais en reculant et en secouant la tête. Je n’étais pas K.O., mais il me faudrait quelques minutes pour récupérer. Mon seul espoir était que la jeune femme non loin puisse s’en occuper, le temps que je sois de nouveau de la partie.
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Pour une fois, la brune s'était couchée tôt. Mais ça n'avait servi a rien, puisqu'elle s'était retrouvée avec une mission sur le dos et un coéquipié qu'elle n'apprécie pas tellement. Et d'ailleurs, celui-ci avait préféré continuer une partie de la mission seul. Isabelle espère qu'il va bien malgré leurs différents.
Mais pour le moment, elle ne s'en préoccupe pas. Elle a d'autres problèmes à régler, comme ce démon qui a possédé un homme et en plus de ça attaqué un loup ou une louve peut importe.

Izzy avait utilisé son fouet pour faire chuter son adversaire. Mais il s'était relevé un peu trop rapidement, la brune était impressionnée par l'adresse qu'il avait eu. Ce n'était pas le plus commun des démons apparemment et cela déconcerta la jeune femme qui n'agit pas. Mais heureusement, le loup était de la partie et il envoya valser le démon quelques mètres au sol. Avant qu'il n'ai le temps de se relever, l'animal l'écrasa de son poids. Isabelle sourit, ça y es, il était maîtrisé. Il était temps de libérer se pauvre homme de la possession.

Mais encore une fois, il s'en sortit indemne. Sans qu'Izzy eu le temps de faire quelque chose, le démon attrapa le museau du loup géant et effectua une pression qui fit couiner le pauvre animal. Isabelle aperçut alors pour la première fois le sourire sadique qui faisait trembler les lèvres de celui-ci. La jeune shadowhnter comprit bien vite, aussi, que le loup ne sera plus de la partie pendant un moment.

De nouveau, Isabelle fit claquer son fouet contre le démon, se fichant bien, cette fois, que ce soit un humain. Et d'ailleurs, elle avait un peu de mal à croire que cette chose puise rendre un corps humain aussi puissant. Le fouet ne le blessa même pas. Rien. Nada. Pas même une petite égratignure.
La jeune femme le considéra un instant. L'homme tourna la tête lentement, trop lentement. Isabelle sentit alors un frisson la parcourir. Elle n'avait jamais ressentie ça avant, ou très rarement. Cette créature était réellement mauvaise. Malgré la situation, Izzy ne perdu pas son sang froid et envoya un regard haineux à son ennemi avant de sortir sa stèle et tracer la rune de blocage : si elle ne pouvait pas le vaincre elle pouvait au moins éviter les coups.

C'est alors qu'un rire démoniaque brisa le silence de la nuit. Un rire qui aurait
fait trembler même le plus hardi des shadowhunter. Et il s'évapora laissant Isabelle et le loup seul.

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the most uncommun teamupIzzy & MaiaPas une personne très matinale. Je préférais nettement la nuit, les étoiles et la lune, au ciel trop clair le matin, le réveil bruyant et les rues bondées. Oui, New York était réellement une ville mouvementée, et cela me prit un certain temps avant de m’y habituer. Je sais, pour une fille venant du New Jersey, on pourrait presque me prendre pour une folle, mais c’est que je ne me trouvais pas du tout au cœur de l’État. En fait, le quartier où l’on habitait se trouvait très loin de toute l’action. Ce qui comportait des avantages et des désavantages. Bon, c’est vrai, il n’y avait pas tant de bruit, et il y avait bien plus de clairières par chez moi. Cependant, la communauté ici était plus vaste. Je croisais beaucoup de gens de couleurs, pendant mes quelques marches le soir, ce qui était rassurant. Pas que le racisme était impossible. Malheureusement, cette réalité afflige ce pays au grand complet. En fait, cela faisait non seulement parti du monde des humains, mais également du monde obscur. Ironique, quand on y pense. N’était-ce pas l’Enclave qui disait que l’ordre et le respect régnaient ? Eh bien non. Du moins, pas qu’on fait parti des loups, des vampires et des fées.

Mon renfrognement, je dus cependant le garder pour moi. Ce n’était pas le bon moment, visiblement, car ce démon était prêt à tuer tout et n’importe qui sur son passage. Pour des gens comme moi et cette shadowhunter, c’était tout à fait possible, de lui donner du fil à retordre. Mais le pauvre humain se trouvant sur sa route finirait en purée, si ce n’était possédée, comme le jeune homme servant de pantin pour le démon. Parfois, je me demandais ce qu’ils pouvaient bien ressentir, lorsqu’une telle créature prend le contrôle de leur corps et esprit. Était-ce la même que le loup, lors de la première transformation ? Après tout, je ne me souvenais toujours pas de ce qu’il était arrivé à la pauvre jeune femme que je tuais, au New Jersey. Ma seule victime. Je m’en voulais terriblement. Une vie que je volais sans même pouvoir m’arrêter. Même Luke n’était pas au courant de ça. Honteuse de mon geste. Je ne voulais donc pas répéter tout cela, ce soir, avec cet homme. Le pauvre, il ne devait pas comprendre ce qu’il se passait. Ma pitié, … je n’aurais pas dû la laisser transparaître. Le démon profita de ce bref instant d’inattention pour se défaire et me faire couiner de douleur.

La jeune shadowhunter reprit le contrôle de la situation, ou du moins, c’est ce que je crus comprendre. Elle fit claquer son fouet en direction du démon, mais étrangement, cela ne l’égratigna même pas. Surprise, je ne pus que le regarder d’un air interrogatif, pendant que je continuais de grogner. L’instinct animal qui reprenait toujours le dessus. Mais comment procéder la tête d’un humain qui tourne lentement, très lentement même ? C’était réellement morbide! La brunette, ne perdant visiblement pas son sang-froid, se mit à dessiner une rune quelconque, avant de faire face de nouveau à l’ennemi. Je m’approchais d’elle, prête à lui faire face, m’étant remise de l’attaque précédente. Ça ne valut cependant pas la peine. D’un rire qu’on ne pourrait qualifier autrement que par le mot ‘horripilant’, l’homme disparu sous leurs yeux ahuris. Pendant le temps d’un instant, je fixais l’endroit où il se trouvait. Essayant encore de comprendre comment il avait réussi un tel tour de passe-passe. Bon, il était temps de se départir de la louve pour ce soir. L’animal avait besoin de repos, après tout. Je me cachais donc un peu plus loin, réadoptant ma forme humaine, et cherchant des vêtements de rechange que je cachais toujours près du bar. Une fois habillée, je sortis avant de m’adresser à la brunette, brusquement. « Et après, on dit que vous faites votre boulot ? Non mais ce … truc a failli nous tuer! Où sont tes renforts, shadowhunter ? »
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Le poids qui s'était logé dans la poitrine de la brune, disparut aussi vite que le démon. Elle s'en voulait de penser ça, c'était censé être le contraire. Elle DOIT veillé à la protection des créatures obscures et des Terrestres. Et au lieu de ça elle avait ressentit un soulagement quand ce...cette chose avait disparu. Mais elle n'avait pas peur, non, depuis le temps la shadowhunter sait : tout le monde à des points faibles. Et ce démon en avait, il fallait juste les trouver. Cet échec ne faisait que donner à Isabelle une plus grande détermination.

Trop absorbée par la situation et la gêne, Isabelle oublia la présence de la louve. C'était pourtant un détail qu'il ne fallait pas négliger. Quand celle-ci, d'ailleurs, apparut en forme humaine, il fallut quelques secondes à Izzy pour qu'elle s'aperçoive qu'il s'agissait de la louve. Elle semblait aussi perturbée qu'elle par la créature qui les avait attaquées.
<< Et après, on dit que vous faites votre boulot ? Non mais ce … truc a failli nous tuer! Où sont tes renforts, shadowhunter ? >>
À la dernière phrase, Izzy crut entendre un supérieur de l'institut. Elle fut assez déconcertée, ne sachant pas quoi répondre - ce qui est une grande première pour la brune qui avait toujours un mot à tout. Elle sentit une pointe de colère l'envahir. Pas contre elle, ni contre la louve, mais contre Lorne. Pourquoi fallait-il toujours qu'il se prenne pour un héro ?

Comme un soldat l'aurait fait pour réconforter un civil, Isabelle leva une main. Non pour lui dire de se taire, mais essayer de la calmer. Elle sait que de nombreuses créatures obscures ont du mal avec les chasseurs d'ombres, ce qu'elle pouvait comprendre : parfois même elle avait du mal à comprendre les siens. Cela dit, elle restait une shadowhunter et ses habitudes ne changeront pas.
<< Tout va bien, reprit-elle d'un ton très calme, nous ne sommes pas morte. Pourquoi cette chose t'a-t-elle attaquée ? >>
Elle fit comme si de rien n'était, mais en elle une certaine colère/angoisse surgit devant ce manque total de professionnalisme venant de sa part. Tout ça à cause de Lorne.... Elle ne manquerait pas de l'écraser devant Aldertree lorsqu'elle sera de retour à l'institut.
<< Tu as fais quelque chose qui l'aurait mit en colère ? >>

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the most uncommun teamupIzzy & MaiaSoulagée. Il n’y avait plus d’ennemi dans les parages, je pouvais maintenant respirer. Choquée. Le démon était parti. Il … il pouvait être n’importe où, en ce moment. Et si cette shadowhunter n’avait pas réussi à l’arrêter, je doutais des autres. Le retrouver serait probablement le choix le plus judicieux, mais le problème, c’est que je n’avais pas les bons outils. Des griffes et des crocs ne suffiraient pas à y mettre un terme. La déception de devoir dire que je ne pouvais rien faire de plus, qu’il me faudrait vaquer à mes occupations normales, pendant que les chasseurs d’ombres s’en occuperaient. Pas que je me plaigne. Je n’imagine même pas le tas d’emmerdes desquelles ils doivent s’occuper. Je ne suis pas nonchalante, mais j’aime d’autant mieux continuer dans mon train-train quotidien que de devoir jouer les héros constamment. Puis franchement, soyons franc, qui voudrait d’un héros devant se cacher derrière une énorme poubelle extérieure pour se rhabiller ? Une honte, vraiment! C’était le seul grand bémol de la transformation. Se retrouver nue, devoir laisser des vêtements un peu partout en ville justement pour des situations pareilles. Combien d’ensembles n’ai-je pas détruit ? Et c’est que j’avais des chandails réellement adorables. Mais rien. En lambeaux. Pour la énième fois.

La rage déjà là. Et de sortir de ma cachette pour revoir la même jeune femme statique, probablement en train de réfléchir à la suite des choses, je m’emportais un peu dans mon discours, rejetant beaucoup de haine sur elle. Sur le coup, elle parut déconcertée par ce que je lui dis. Oui, bon, c’est vrai. Elle faisait partie des super petits guerriers de l’Enclave, ces gens soi-disant parfaits. Pourquoi n’avait-elle pas réussi à arrêter ce démon, si c’était ce pourquoi ils avaient toutes ces runes sur le corps, et ses armes de disponible ? Visiblement, l’exaspération devait se lire sur mon visage. Tant et si bien qu’elle leva une main, voulant me calmer, après cette situation plus que dangereuse. Mais de là à s’assoir sur le fait qu’elles étaient encore en vie ? Respirer, question que je ma rage ne monte pas encore d’un cran. Si Luke était ici, il me dirait probablement de réfléchir aux mots qui sortiraient de ma bouche. « On est encore en vie, mais je ne donne pas cher de la peau des humains qu’il croisera. Ou aurais-tu oublié que c’est eux que tu protège? » Un soupir, certainement d’exaspération. Me calmer. Autrement, ça finira mal. « Je ne sais pas pourquoi ce truc m’a attaqué. Je venais à peine de ferme le bar, pour la soirée. » Heureusement, mon ton de voix changeait, preuve que je n’étais plus aussi hargneuse.

Je me mis à réfléchir. Ce démon, maintenant qu’il n’était plus là, que je n’étais plus sur les nerfs, je ressentis une sensation de déjà-vu. Pas que je m’imaginais faire face à un monstre dans un futur lointain, mais … mais le visage, l’humain possédé, il était venu au Hunter’s Moon. J’en mettrais ma main au feu, je l’avais vu là-bas. « En fait, je crois que oui. » Je l’avais mis en rogne, c’est vrai. Mais de là à m’attaquer comme ça ? Non mais franchement! « L’humain duquel il a pris possession, il était au bar. À un certain moment, j’ai compris qu’il n’arrêterait pas de boire, même s’il ne tenait plus debout. J’ai donc appelé un taxi et demandé qu’il soit raccompagné dehors. » Se pourrait-il que ce soit l’élément déclencheur ? Non mais combien de fois n’ai-je pas fait ce genre de chose à des clients dans un état similaire ? À un certain moment, il faut comprendre que trop, c’est trop. Et puis le fait de boire ne devrait pas être le seul moyen de faire taire les problèmes. À un moment ou à un autre, il faudrait leur faire face.
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Elle devrait rentrer à l'institut pour en savoir plus sur ce monstre. Mais qu'es-ce qu'elle dira à ses supérieurs ? Oui, c'était déjà arrivé à tout les shadowhunters de rentrer sans trophée. Cependant, qu'es-ce qu'elle pourra bien dire pour sa défense ? Ok, le démon était puissant, mais elle et Lorne ne devaient en aucun cas se séparer, et si ça se trouve cet idiot à déjà réussit à se débarrasser du démon qui les a attaqués et est rentré fier de son exploit. Non ! Il n'est quand même pas idiot à ce point ? Si ?

Et comme si ce n'était pas assez, Izzy devait affronter la rage de la louve. Heureusement qu'elle avait toujours les bons mots pour réconforter. Même si pour le moment ça semble être raté, puisque celle-ci ne tarde pas à faire des reproches, mécontente du travail de la brune. Et franchement, es-ce qu'on peut lui en vouloir ? Non. Izzy devait le reconnaître. C'est pour ça que la jeune femme lui laisse le temps de se calmer. Riposter serait inutile, ce n'est pas comme ça qu'elles le retrouveront. D'ailleurs, Isabelle tenta de se rassurer en pensant aux côtés positifs de cette histoire. Cela dit, la louve n'avait pas le même point de vu que la brune et elle ne tarda pas à faire part de ses craintes :
« On est encore en vie, mais je ne donne pas cher de la peau des humains qu’il croisera. Ou aurais-tu oublié que c’est eux que tu protège? »
Aïe ! Encore une fois, la jeune femme marque un point. Mais Isabelle ne se laisse pas démonter, bien qu'une certaine angoisse se laisse paraître sur son visage. Heureusement, elle reprit très vite confiance et laissa la louve continuer :
« Je ne sais pas pourquoi ce truc m’a attaqué. Je venais à peine de ferme le bar, pour la soirée. »
Pour le moment ça manquait de sens : pourquoi l'aurait-il attaqué-elle et pas un terrestre ? Par orgueil ? Possibilité à ne pas écarter, il est vrai qu'il est plutôt puissant et semblait prendre un certain....plaisir en se faisant tabasser. À moins qu'il ne ressente pas la douleur....

Mais finalement, la jeune louve ne tarda pas à revenir sur ses propos. Isabelle releva la tête attentive au témoignage de celle-ci :
« L’humain duquel il a pris possession, il était au bar. À un certain moment, j’ai compris qu’il n’arrêterait pas de boire, même s’il ne tenait plus debout. J’ai donc appelé un taxi et demandé qu’il soit raccompagné dehors. »
La brune arqua un sourcil. Est-ce vraiment une raison pour l'attaquer ? Non. Isabelle ne put s'empêcher de penser que le monstre portait un plus grand intérêt pour la louve. À moins que.... qu'il préfère avoir une << rencontre >> avec ses victimes avant de les agresser. Oui, cette hypothèse coïncide avec le caractère de se vilain personnage. Isabelle considéra la louve un instant. Elle s'en voulait de penser ça, mais : elle espérait que le démon porte un petit intérêt pour la jeune barmaid, parce que comme ça, il reviendra et elle pourra l'avoir cette fois. Mais comment ? Il est insensible au métal. Peut-être même à toutes les autres armes, mais il doit bien avoir un point faible.
<< Tu lui as dit quelque chose qui l'aurait vexé ? Es-ce qu'il avait l'air d'avoir un intérêt pour toi ? >>

Suite à se petit interrogatoire, la brune s'aperçoit alors que le soleil commence à monter plus haut dans le ciel. Il serait peut-être temps de relâcher la louve qui doit être épuisée tout comme elle.
<< Il serait peut-être temps de rentrer, déclara-t-elle les yeux levés en direction du ciel. Tu veux que je t'accompagne ? >>
Elle avait demandé ça en connaissance de cause. La louve était loin d'aimer les shadowhunters. Et Isabelle doutait vraiment que le démon l'attaque tout de suite. Non, cette créature est du genre à prendre son temps. Mais bon, vaut mieux prévenir que guérir.

Codage par Libella sur Graphiorum

the most uncommun teamupIzzy & MaiaJe me demandais parfois pourquoi les créatures obscures ne pouvaient pas également chasser les démons. Il ne nous manquait que les armes, mais autrement, vu les capacités particulières de chacun, nous pourrions parfaitement protéger les humains, quand les néphilims se prélassent à l’Institut. La seule différence, c’est que toute leur vie tourne autour de ça, alors que des gens comme moi doivent trouver un boulot pour survivre. Les meutes riches, ça ne courre pas tant les rues. Et puis de toute façon, je ne me sentais pas bien, dans le rôle de sangsue, à me tourner les pouces pendant que le compte en banque d’une autre personne diminue rapidement. J’aimais bien être indépendante, pouvoir m’acheter ce que je voulais, sortir et me promener sans devoir en aviser tout le monde. Petit bémol, sur ce point, car il me fallait tout de même maintenir contact avec Luke. J’étais son second, lorsqu’il devait partir s’occuper de ses affaires de famille, avec les chasseurs d’ombres, je devais prendre sa place au Jade Wolf, et surveiller les plus jeunes de la meutes, question qu’ils ne fassent pas de conneries. Ils avaient encore beaucoup à apprendre, et certains mettaient en doute mon autorité. C’est à ce moment que je sortais les griffes et les crocs, juste pour leur faire comprendre qu’en agissant ainsi, ils auraient à le répéter à l’alpha.

Ironique, n’est-ce pas, qu’en voulant imposer le respect à certains, j’en manquais pour la chasseuse d’ombre m’ayant sorti in extremis d’une situation périlleuse. Non, je n’arriverais jamais à dire qu’elle m’avait sauvé la vie. J’étais une louve, une bête à poil. Bordel, je savais me défendre! Sa présence m’avait enragée, voilà tout. Ou peut-être l’étais-je déjà, avant qu’elle n’arrive, et ce, à cause du démon. En tout cas, dès que l’on se retrouva hors de danger, je n’hésitais à la massacrer de commentaires désobligeants, voulant qu’elle comprenne que ceci n’était que le calme avant la tempête, qu’elle devrait partir à la recherche de l’ennemi, question que les choses ne s’empirent pas et que des humains y perdent la vie. Je savais parfaitement qu’en levant ainsi ses mains, elle m’invitait au calme, probablement afin de réfléchir à un plan b. Mais je n’avais pas tant envie d’être zen, surtout puisque je m’inquiétais pour celui ou celle croisant le chemin du démon. Je m’adressais une fois de plus à elle sur un ton agressif, mais sa question eut une certaine répercussion sur la manière que je comptais agir avec la chasseuse d’ombres, si elle continuait à vouloir juste ‘discuter’. C’est qu’elle avait raison, pourquoi un tel montre se jetterait sur moi, alors que je suis un loup? En temps normal, ils s’attaquent surtout aux terrestres. Il me semblait avoir vu ce jeune homme au bar et être raccompagnée à l’extérieur lorsqu’il se mit à abuser des boissons. Serait-ce vraiment assez pour une agression dès ma sortie du bar? Probablement pas. Il faudrait certainement faire un peu plus de recherches. Ce qui signifiait que je ne saurais jamais, vu que les chasseurs d’ombres ne partagent pas leurs enquêtes avec les gens de plus petite valeur. Je ravalais cependant ces pensées, essayant de ne pas rajouter de l’huile sur un feu déjà intense. « Un intérêt pour moi? Qui sait, peut-être. Mais pour te dire la vérité, comme je ne cherche pas de relations, je ne remarque plus vraiment quand un gars flirt avec moi. Je ne me souviens pas si je l’ai vexé. De ce que je me souviens, je lui ai dit de sortir, et vu qu’il ne voulait pas, je lui ai dit de ne plus jamais remettre les pieds au Hunter’s Moon. S’il a pris ça personnel, c’pas mon problème. » Les gens, de nos temps, sont trop fragile. Dès qu’on leur parle d’une façon peu plaisante pour eux, ils se mettent à pleureur comme des bébés. Idiots.

Les premiers rayons du soleil annonçaient le début de la journée. En levant la tête, je sentis finalement les effets de la pression qu’il me fit sur le museau. Mon nez saignait. Merde! Je devrais trouver un moyen de m’occuper de ça sans pour autant faire irruption à la clinique et qu’on me pose trop de questions. Du temps que j’étais avec Jordan, ou même avant, avec mon frère, je savais parfaitement que les infirmières avaient un bien joli défaut, celui de la curiosité. Mon premier instinct fut donc d’essuyer mon nez avec mes mains, puis à faire pression, ce qui me fit un peu mal. « Oui. Une soirée de merde, c’est suffisant. » Ma guérison accélérée n’avait pas encore débuté, et je ne savais pas quand est-ce que ce serait le cas. Il me faudrait marcher ainsi, à tenir mon nez, jusqu’à ce que ce ça ne démarre. Mais de là à faire tout le chemin jusqu’à chez moi accompagnée d’une chasseuse d’ombres? Je n’en avais pas tant envie. « J’suis pas un enfant, je sais où se trouve mon appartement. Puis j’préfère que personne ne sache où j’habite, au cas où l’Enclave ne commence à se mettre à la chasse aux créatures obscures. » Je me préparais à bifurquer vers la droite, en plein milieu de la rue, mais me retournait. Impolie. J’avais beau avoir une haine profonde pour les néphilims, ce n’est pas pour autant que j’étais aussi snob que certains d’entres eux. « En passant, j’m’appelle Maia. » Je parlais du nez, comme lorsque j’avais le rhume. Vivement que je n’aie plus besoin de faire pression.
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@Maia Roberts & @Isabelle Lightwood ce sujet est-il toujours d'actualité? the most uncommun teamup ☾ feat. Izzy 1868634147

Hj : Je suis vraiment vraiment désolée du retard j'ai oublié de prévenir^^

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Les premiers rayons du soleil s'annonçaient, il y avait encore une petite brise qui donna un frisson incontrôlable chez Isabelle. Elle referma sa veste, il ne manquerait plus qu'elle attrape un rhume !

Pour le moment, ce qui la préoccupait, c'était les humains qui allaient risquer la mort. Elle avait oublié son travail : Isabelle fait ça depuis si longtemps, que parfois, il lui semble que c'est une raison d'être et non pour sauver les Terrestres. D'ailleurs, il ne s'agissait pas uniquement des Terrestres, mais des créatures obscures et des shadowhunters. Beaucoup risquaient la vie, et ça, la louve ne tarda pas à le lui rappeler. La brune n'avait pas envie de travailler ce soir, elle voulait dormir et s'amuser et peut-être même voir de beaux garçons. Mais il fallut juste que la louve évoque les risques de cette perte, pour que la chasseuse d'ombre se remette au travail. Ses sourcils se froncèrent d'inquiétude, et elle débuta son interrogatoire.

Pour elle, qui faisait se métier depuis si longtemps, il lui paraissait logique que les projets du démon soient beaucoup plus complexes qu'elles ne le croyaient.
« Un intérêt pour moi? Qui sait, peut-être. Mais pour te dire la vérité, comme je ne cherche pas de relations, je ne remarque plus vraiment quand un gars flirt avec moi. Je ne me souviens pas si je l’ai vexé. De ce que je me souviens, je lui ai dit de sortir, et vu qu’il ne voulait pas, je lui ai dit de ne plus jamais remettre les pieds au Hunter’s Moon. S’il a pris ça personnel, c’pas mon problème.»
Décidément la louve a un caractère bien trempé !

Izzy jeta un dernier coup d’œil vers le ciel, ça ne sert à rien de continuer à parler. La louve ne sait rien d’autre et de toute façon elle ne semble pas disposer à parler un peu plus. La brune mit fin à leurs entretient et la jeune femme approuva, elle lui proposa ensuite de la raccompagner mais celle-ci se renfrogna une fois de plus :
« J’suis pas un enfant, je sais où se trouve mon appartement. Puis j’préfère que personne ne sache où j’habite, au cas où l’Enclave ne commence à se mettre à la chasse aux créatures obscures »
Isabelle constata que la louve saignait du nez, on peut dire que le démon ne l’avait pas raté ! Celle-ci s’éloigna et la jeune shadowhunters se retrouva seule, et c’est alors que la louve s’exclama au bout de la rue :
« En passant, j’m’appelle Maia. »

Izzy tourna les talons, elle avait passé une mauvaise nuit et il est temps d’aller dormir, le démon sera une affaire réglé demain. Et, de toute façon il y a peu de chances pour qu’il attaque Maïa à nouveau.
C’est bien Maïa qu’elle s’appelle ? songea la brune alors qu’elle s’approchait de l’institut.

°~¤~°

Isabelle se força à ouvrir les yeux. Elle avait passé toute la matinée à chercher la nature du démon. Mais à chaque fois qu’elle se rapprochait d’une espèce semblable à celle qui les avait attaqué, elle renonçait, comme si une voix dans sa tête lui disait qu’elle se trompait complètement de chemin. Finalement, elle décida de suivre la louve, ça n’a pas été très difficile de la trouver avec tout le matériel dont ils disposent à l’institut. Pour le moment il n’y avait rien d’anormale, mais le démon ne devrait pas tarder a surgir.

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Codage par Libella sur Graphiorum

the most uncommun teamupIzzy & MaiaUne brise d’air plus frais, le soleil qui se levait, au loin. Et merde! Je n’aurais donc pas de temps pour me reposer un peu aujourd’hui. Pourquoi est-ce que les démons n’attaquent généralement que de soir? Franchement, ils pourraient faire un effort. Je suis occupée pendant la journée aussi, c’est vrai, mais au moins, j’aurais quelques heures de sommeil dans le sang. Dans le cas présent, plus le temps passait et plus je devenais grincheuse. C’est horrible à croire, mais j’avais sincèrement le goût de juste ne pas me mêler à toute cette affaire, ne pas adresser un seul mot à la chasseuse d’ombre et partir sans demander mon reste. Un instinct fauve qui était plus fort que moi. Je ne pouvais passer à côté de cette occasion en or! Il fallait que je lui fasse comprendre au combien elle ne devrait faire gaffe, puisque c’est son rôle, supposément, que de protéger les humains et les créatures telles que nous des démons. Des responsabilités à ne pas prendre à la légère, comme dans mon cas. Être louve, ce n’est pas de tout repos. Il y a bien des problèmes qui accompagnent cet état mi humain, mi animal. Est-ce que je m’en plains? Oui, très souvent. Est-ce que je le laisse savoir que j’aime pas? Non, ça ne serait certainement pas la meilleure des choses. Qu’elle prenne son travail au sérieux, franchement! Ce démon serait certainement apte à tuer des innocents, en pleine rue, des gens sans aucune possibilité de se défendre. C’est eux, les victimes, dans toute cette histoire. Moi, je m’en remettrais, vu ma physionomie et ma capacité d’auto guérison.

Une conversation à laquelle je préférais mettre fin, étant donné l’heure et mon état d’âme. Il n’y avait rien qu’elle pourrait faire de plus, rien qui expliquait réellement cette attaque gratuite, et surtout, pas d’information sur le genre de démon qui m’avait agressé. Mieux valait qu’elle rentre à l’Institut et fasse ses recherches, et que je parte dormir, au moins une heure. Bien que la shadowhunter se proposa pour me raccompagner chez moi, je préférais ne pas la voir. Après tout, j’avais les émotions à fleur de peau, encore un peu sous le choc de ma blessure, mon nez qui saignait et mon besoin de prendre un bain et de me coucher. Je fus soulagée de ne pas l’entendre répliquer quoi que ce soit, et je profitais, du coup, pour prendre la direction de mon appartement. Une fois au fond de la rue, je lui criais mon nom, question qu’elle ne me sorte pas quelque chose dans le genre que j’avais même pas daigné lui donner cette maigre information, et je continuais mon chemin. Une fois rentrée, je lançais mon sac sur le canapé et m’enferma dans la salle de bain une petite heure, avant de me sécher et de m’endormir sur le canapé, ne me réveillant qu’en plein cœur de l’après-midi.

_*_*_*_*_*_*

Occupée dans la cuisine, à préparer mon repas, pendant que j’écoutais un vieux documentaire sur les requins. Ma concentration visuelle sur mes mains, et mon cerveau en train d’analyser les mots du présentateur, en vue d’un travail à remettre le mois prochain. Une journée vraisemblablement plus calme maintenant. Ou pas. Soudainement, j’entendis les cris de mon voisin de la chambre d’à côté. Je cessais de couper mes légumes et avançait prudemment mon oreille du mur séparateur. Oui, c’était bien lui. Un jeune homme dans la vingtaine, étudiant en juridique. Il … suppliait. Mais qui? Cris étouffés, cette fois, alors que je n’attendis pas plus longtemps pour sortir de mon appartement et en arriver devant sa porte. Le silence s’établit quelques instants, puis encore du bruit. Il était là-dedans. Mes yeux se mirent à s’illuminer, preuve que je ferais appel à la force de l’animal, et non la mienne. Coup de pied en plein milieu de la porte, et celle-ci s’arracha de ses gonds. Là, juste au centre du salon, le pauvre gars se démenait pour sortir des griffes d’une … d’une créature horrible. Le démon de tout à l’heure. Le voilà! Il me fallait faire quelque chose. Me lançant sur lui, sans hésiter, le mordant avec force au cou, mais goûtant, par la même occasion, à son sang. Une sensation de brûlure dans la bouche, la preuve que ces choses ne sont faites que de pure horreur. Et elle est où, cette chasseuse d’ombre, quand on a besoin d’elle?
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Isabelle soupira, elle se demandait si rester ici, à regarder ce documentaire sur les requins, lui serait vraiment utile. Décidément, non. Mais ce n’est pas comme si rester à l’institut allait lui être utile, il n’y a aucune information sur ce soit-disant démon. Plus le temps passait, plus Isabelle se demandait s’il s’agissait bien d’un démon, elle avait des doutes. Sa forme physique n’ayant pas était blessé, Isabelle supposait que ce démon n’avait possédé aucun humain. Et pourtant...... La brune avait consulté le dossier de l’homme en question : Fénix Salenders, un ivrogne plutôt violent sans sa liqueur.
Un sourire taquin prit place sur les lèvres de la brune. Maïa a du lui donner une bonne leçon en le virant du bar la fois dernière ! Tant mieux ! Ce type est un vraie coureur de jupon. Et son dossier est lourd, cependant, pas encore assez lourd pour adopter le comportement qu’il a eu hier soir. Izzy sortit les feuilles qu’elle avait imprimé à l’institut. Que lui était-il arrivé ? Et, s’il est vraiment possédé alors le démon a du trouver un autre corps. Mais il ne s’est pas attaqué à Maïa pour rien tout de même ?

Isabelle cessa de penser à tout ça, à force de trop réfléchir elle risque d’avoir une fracture au cerveau. Ses yeux se postèrent sur la télé, ou la voix du présentateur expliquait que la peau des requins pourrait être un remède contre le cancer. Bref.... Des informations très utiles pour la suite de la mission...

Concentre-toi !
De là où elle était, Isabelle avait une excellente vue sur toute la pièce et surtout, sur la louve. Enfin, c’est surtout grâce à sa rune. Et justement, contre toute attente, des cris surgirent. Izzy fronça les sourcils, ils ne viennent pas de la louve mais de quelqu’un d’autre. Maïa s’éclipsa de la pièce tout aussi alerté par les hurlements poussés par le voisinage.

La brune sauta rapidement de l’arbre et s’élança dans l’appartement de celle-ci. Elle monta les escaliers quatre par quatre avant d’arriver sur place, la porte avait déjà été défoncée. La louve avait réussit à planter ses dents sur le démon, le même homme, preuve qu’il n’est pas aussi puissant qu’elles le croyaient. Un autre homme était dans un coin du salon en train de trembler de terreur. Normal : il y a tout de même un loup-garou et un démon qui se battent dans son salon, il y a de quoi être tétanisé. Elle s’occupera de lui plus tard.

« Fénix ! hurla la brune »

Le fouet en électrum qui lui servait de bracelet commençait déjà à serpenter autour de son bras, alors que le démon se tourna vers elle.

Il se reconnait, songea-t-elle.

Un nouveau sourire apparut sur ses lèvres alors que le visage du démon se crispait davantage. Ça change du sourire pervers qu’il porte toujours ! Elle avait touché un point sensible et elle le savait. Isabelle remarqua autre chose : à l’endroit exacte où la louve l’avait mordu, sa chair avait été comme brûlé.

Le démon se jeta sur elle, mais Isabelle l’esquiva facilement. Il est moins rapide. Son fouet claqua dans le cou de celui-ci et le démon hurla de douleur. Il grimpa sur le mur pour se retrouver au plafond. Mais un nouveau coup de fouet le percuta sur la chair brûlé et de nouveau cris fusèrent dans la pièce. Courroucé, Fénix - ou de moins sa forme physique - se jeta sur Isabelle. Et cette fois il ne la rata pas. S’agrippant à son t-shirt pour ne pas perdre l’équilibre le démon fut alors projeté à l’autre bout de la pièce. La brune ne savait pas si s’était la louve ou les convulsions du démon qui avait provoqués ça. Isabelle se leva, voilà un t-shirt fichu !

Izzy se dirigea vers le démon, alors que le voisin de la louve hurlait de terreur. La chasseuse d’ombre adressa un regard à la louve et se pencha vers le démon. Un liquide bleu mousseux sortait de sa bouche. De nouveau, il s’agrippa au t-shirt de la brune, mais ce n’était pas dans le but de l’attaquer. Fénix ou le démon, souffrait terriblement.
Il voulait que tout ça s’arrête.

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the most uncommun teamupIzzy & MaiaJe n’étais pas nécessairement celle qui aimait jouer les héros. Je laissais ce rôle aux professionnels, ne me mêlant normalement pas à l’action. Ils avaient leurs techniques, savaient ce qu’ils devaient faire ou ne pas faire question de sauver des vies. Je n’étais rien de ça, je n’avais pas cet esprit d’analyse. Certes, mes instincts primaires décuplés m’aidaient à rarement me retrouver en situation de faiblesse. Cependant, j’utilisais ma force brute, me jetait dans la fausse aux lions sans vraiment me poser de question. De cette façon, je savais parfaitement que je n’aidais personne. Ravalant mon ego, je laissais les shadowhunters faire leur ‘boulot’, non sans les critiquer, parce que je ne pouvais rien faire d’autre. Oh, et puis quoi, on ne devrait pas me voir d’un mauvais œil pour ça! Ce n’est pas comme si je mentais ou que je me prenais pour une autre. C’est leur foutu rôle, et même ça, parfois, ils réussissent à le faire foirer. Que l’Enclave le veuille ou non, la meilleure façon de faire face aux démons, c’était de travailler ensemble, et non de classifier les gens selon leur espèce. Ensembles, ils pourraient faire la différence. Diviser, eh bien … je ne m’attendais pas à grand-chose.

Malgré ma réticence à faire quoi que ce soit d’héroïque, je ne pus m’empêcher de m’inquiéter pour mon voisin d’appartement. Rien qu’à ses cris, je pouvais facilement comprendre la terreur et l’appel à l’aide qu’il lançait, indirectement. Il était gentil, le pauvre, et il ne méritait certainement pas de se faire attaquer par une créature qu’il lui serait difficile de comprendre. Ce fut donc avec très peu d’hésitation que je sortis de mon appartement pour arriver devant la porte du sien. Je ne saurais dire ce qu’il se passait à l’intérieur, mais en tout cas, mes déplacements eurent raison du bruit, pendant un instant. M’aurait-il entendu venir jusqu’ici? Étrange, pour un humain. Ou peut-être que … oh non! À ce même moment, j’entendis du vacarme résonner, ce qui m’indiqua que l’affrontement avait repris. En tout cas, cela me suffit pour faire appel à ma force de louve et donner un satané coup de pied, faisant sortir la porte de ses gonds à grande vitesse. Devant moi, le pire spectacle qu’il soit. Le pauvre étudiant se trouvait entre les poignes de la créature de tout à l’heure, et vraisemblablement, celle-ci avait prit le dessus. Me je jetais alors sur l’ennemi sans hésiter, allant même jusqu’à le mordre et lui arracher un morceau de peau, non sans que celle-ci ne se mette à me brûler la bouche.

Soudainement, une voix trancha la pagaille qui régnait dans la pièce. Je la reconnus tout de suite. Il s’agissait de la Shadowhunter de tout à l’heure. Bon, il est vrai, j’avais pensé à elle, en me rendant compte de la sévérité de la situation. Ce n’est pas pour autant que je lui démontre ma gratitude, encore très peu en confiance, vis-à-vis les chasseurs d’ombres. Mais peu importe son avis. Tout ce qui comptait, en ce moment, c’était de s’en sortir en un morceau. Et pour je ne sais quelle raison, le démon s’arrêta justement net, dès qu’Isabelle hurla son nom. Bref moment de soulagement, quoiqu’il fu bien vite éclipsé par le visage très tordu de l’ennemi. Il n’aimait pas qu’on lui dise son nom. La voilà, sa faiblesse! Ça, et le fouet de la jeune femme. Un combat qui s’entama, mais auquel je ne voulais participer, du moins, pas pour l’instant. Je tâchais, avant tout, de rassurer mon voisin, essayer de lui faire comprendre que je lui expliquerais tout ça en temps et lieu, mais que pour l’instant, il ferait mieux de garder son calme. Le court moment que je passais justement à lui parler suffit pour que les choses ne tournent mal et que le démon se retrouve agrippé au t-shirt de la shadowhunter. J’en avais sincèrement assez! Je me levais d’un seul trait et attrapait son bras encore libre pour le tirer vers l’arrière avec force, question qu’il se percute contre le mur du fond. Je laissais Isabelle faire ce qu’elle devait, non sans scruter de temps à autre mon voisin, hurlant de terreur devant ce spectacle. Oh, merde! Voyait-il vraiment Isabelle? Si ce n’était pas le cas, je n’ose pas imaginer sa perspective des choses. Et ça n’irait pas en s’améliorant, car voilà que le démon, ou peut-être était-ce l’humain, la suppliait de mettre fin à tout ce cauchemar. Je m’approchais du duo, pas très rassurée de la décision à prendre. « Fait ce que tu dois faire, mais n’oublie pas que derrière tout ça, il y a quelqu’un qui souffre. Je ne sais rien de l’humain, mais peu importe, il est là-dedans. » Je ne pourrais certainement pas faire cette partie de leur boulot.
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Du coin de l’œil, Isabelle vit Maïa s’approcher d’eux. Elle avait du mal à ce concentrer entre les cris suraigus du jeune homme, et Fénix - ou du moins ce qu’il en restait - qui lui suppliait silencieusement de tout arrêter. Pendant un instant c’est comme si elle n’était plus vraiment là, peut-être dans une autre dimension. D’une voix posée, la louve la ramena à la réalité:
« Fait ce que tu dois faire, mais n’oublie pas que derrière tout ça, il y a quelqu’un qui souffre. Je ne sais rien de l’humain, mais peu importe, il est là-dedans. »
La brune n’aurai jamais cru se retrouver un jour dans cette situation. Une partie d’elle sait qu’il serait plus sage de mettre fin à sa vie, il n’en a plus pour longtemps et autant qu’il ne souffre pas. Mais d’un autre côté, c’est son devoir de protéger les innocents et elle ne devrait pas se permettre ce genre de décision. Les paroles de la louve lui revinrent en tête, mais ça ne lui donnait toujours pas la réponse. Elle aimerait demander à Maïa ce qu’elle voulait dire par là, mais en réalité elle sait : ce n’est pas à la louve de décider, mais à elle.

Izzy se tourna vers la brune et d’une voix douce elle déclara :
« Il ne faut pas qu’il voit ça. »
Du menton, elle désigna le jeune homme accroupi au fond de la pièce. Il était beaucoup plus calme, et se balançait d’avant en arrière. Pauvre homme ! Il passait une journée comme les autres et cet créature l’a attaqué sans grande raison. Et pourtant Isabelle était persuadée qu’il s’en prendrait à la louve. D’ailleurs elle la remercia silencieusement de l’écarter de la scène en attendant que le démon meurt.
« Merci, a-t-elle déclarer en son attention.»

Mais la louve ne semblait pas être concentré par ses remerciements.
« Quelque chose ne va pas ? s’enquit-elle. »
Derrière elle des craquements se firent entendre. Isabelle se retourna et se retrouva confrontée à un horrible spectacle : Fénix s’était levée, mais son corps était étrangement pâle, presque gris en fait, ses ongles devenus noirs avait beaucoup poussé. Il se mit à hurler de douleur et la brune aperçut une mâchoire faîtes de dents pointus. Son corps craquait à chaque fois que celui-ci faisait un mouvement. Isabelle n’avait jamais vu une telle chose ! Et elle en dirait autant pour la louve !

Mais cette fois elle ne restera pas là, comme une statue de sel à attendre qu’il les attaques. Le serpent en électrum qui lui servait de fouet, s’allongea pour être aussi raide et rigide qu’un énorme bâton. Elle se posta en position d’attaque et lança un regard mauvais vers le démon. Celui-ci rugit si fort que les fenêtres se fissurèrent. La créature s’avança vers Maïa nullement intéressé par le voisin terrifié, et Isabelle. La chasseuse d’ombre se posta néanmoins devant elle, c’est son boulot de la protéger. Cependant cela ne semblait pas plaire au démon parce qu’il lui asséna un coup de griffe qu’elle ne put éviter. Au moins elle n’avait pas perdu l’équilibre ! Elle lui donna un coup sur le côté de sa côte puis le “bâton” asséna un deuxième coup dans la pomme d’Adam. Puis, elle tourna sur elle même avant de le faire reculer en appuyant la tête de son serpent sur le torse de celui-ci, et avant qu’il n’ai le temps de réagir, elle le frappa sur le bassin ce qui le fit chuter. Il se releva et posa ses deux grandes mains sur le fouet en électrum qu’il parvint à mettre en dessous de la thyroïde de la jeune femme. La créature la souleva dans les airs, et la chasseuse d’ombre se retrouva coincé entre un mur derrière elle, et le démon utilisant son arme pour l’étouffer. Izzy ne lâcha pas son fouet pour autant et parvint à le lever pour qu’il frappe à l’endroit où Maïa l’avait mordu. Le démon recula de douleur et secoua la tête pour retrouver ses esprits. Encore une fois, il semblait avoir oublié Isabelle et s’avança d’un pas rapide vers Maïa. Alors qu’il n’était qu’à quelques mètres d’elle, Isabelle donna un nouveau coup sur la côte. Puis elle lui asséna un nouveau coup dans le cou et s’agenouilla pour glisser son fouet entre ses jambes, et, d’un coup sec le fit chuter. Isabelle se redressa et frappa à nouveau dans le cou du démon qui comptait se relevait. Cette fois plus de pitié ! Il faut en finir avec lui !

De ses deux mains Isabelle attrapa son fouet et l’enfonça dans le cœur. Non, attendez ! Ce n’est pas le cœur ! La chasseuse d’ombre baissa les yeux et aperçut la pointe de son serpent entre les mains de Fénix. Un sourire étira ses lèvres et il repoussa violemment Isabelle sur le sol. Sans crier gare il l’attrapa par le cou et la projeta contre la fenêtre. Isabelle n’eut pas le temps de réfléchir qu’elle percuta contre un arbre et se retrouva coincé dans l’un des branchages. Malgré tout, la chute avait été douloureuse. Pour couronner le tout elle n’était pas en possession de sa stèle ni de son fouet en électrum. Elle a dû les perdre lors du combat ! La brune émit des gémissements de douleur et la branche se brisa pour qu’elle puisse s’écraser sur le sol.

Le démon est d’une puissance extraordinaire, à croire qu’il ne se fatigue pas ! Et il est très intéressé par la louve. Étrangement, elle n’a pas la sensation qu’il veut lui faire du mal. Que cherche-t-il alors ? Et pourquoi l’avoir attaqué l’autre soir ? Ou peut-être que lui faire du mal est son seul objectif.

Pour le moment elle n'a pas le moment de penser à tout ça, il faut qu'elle retourne au combat ! Avec quelques difficultés, Isabelle se releva. Elle compte bien retrouver Maïa.

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» unexpected frienship are the best ones × feat, Izzy
» Izzy au téléphone
» What are you doing in my phone ¤ Izzy
» Izzy's listening
» Be my friend ¤IZZY¤