♦ Age : 33 ♦ Date de naissance : 02/11/1991 ♦ Autres comptes : Breanna & Cara & Maia ♦ Runes : 293 ♦ Messages : 243 ♦ Date d'inscription : 14/07/2017♦ Everything and anything : Believers, look up - take courage. The angels are nearer than you think.
Wings, afar. My eyes do not want to believe what I already know. Angels. They are closer than what I thought possible, and their harp seem to illuminate my soul.
(#) Sujet: not angry, not hungry, but hangry × feat. Tholden ♦ Jeu 26 Avr - 5:44
Not angry, not hungry, but hangry.Tholden & Wilowa state of anger caused by a lack of food. May evoke negative change in emotional state. Translation : feed me or I'll kill you.Langue maternelle et identité : évolution et complémentarité dans l’apprentissage d’une langue seconde. Je tenais mon tout dernier document, prête à le déposer le bureau du prof et ne plus en entendre parler. Les vacances, enfin! Bon, pour les autres surtout, à vrai dire. Dans mon cas, ce n’était qu’une excuse de moins. Je ne pouvais plus vraiment m’échapper aux entraînements et au cours à l’Institut. Ma seule consolation, c’est que d’ici quelques mois, je serais de retour à ma routine habituelle, en classe avec des terrestres. Il fallait simplement que je survive jusque-là, que je ne me décourage pas et rebrousse chemin. Ah, et si je pouvais également trouver une bonne excuse pour expliquer le fait que je ne vienne pas voir mes parents à la campagne, ce serait réellement parfait. Deux problèmes sur le long terme, des trucs que je ne pouvais pas résoudre en un claquement de doigt. Et puis de toute façon, je devrais me concentrer sur les noms sur les portes de ce long couloir, question de trouver le nom du bon prof. Mr. Severide. Ah, le voilà! Je cognais et attendis quelques minutes avant qu’il n’ouvre la porte et me laisse entrer. « Alors, mademoiselle Saunders, heureuse d’avoir terminé votre recherche? » Je lui souris faussement, vu qu’en réalité, je n’étais pas tout à fait rassurée de la fin de mes cours pour cette session-ci. « Oui, bien sûr! » Comment aurais-je pu lui dire la vérité sans passer pour une folle? « J’espère que vous profiterez des vacances pour relaxer. » Non, du tout. Je vais devoir subir l’équivalent d’un camp de militaires. « Il faut! Je veux absolument être en forme pour le retour en classe. » Pas de talent pour le mensonge, je le remerciais rapidement et m’éclipsa, avant qu’il ne pose plus de questions.
Ma prochaine direction fut la bibliothèque. J’avais quelques livres à rendre, mais également un à chercher. De la lecture personnelle, quelque chose qui me tiendrait tranquille, quand je voudrais m’enfermer dans ma chambre et ne pas me faire une tonne de marathons de séries télévisées. Mon choix s’arrêta sur Le langage et la pensée, de Noam Chomsky, que je trouvais seulement après avoir passé par les ordinateurs et une employée. 3 semaines. Bon, ce n’était pas énorme, comme temps pour lire tout ça, mais au moins, cela me donnera une excuse pour sortir et profiter d’un peu d’air frais, parmi le monde normal, ou de ce qu’il en restait, quand je ne me mettais pas à penser aux petits détails. Seule petite rectification, dans mes habitudes, c’était d’éviter les bars. Je ne devrais pas croire que des vacances de l’académie signifiaient plus de temps pour profiter de la gentillesse de certains et boire comme une folle. Agir un peu plus responsablement, et peut-être boire du café, à la place de cocktails colorés. Non seulement est-ce que cela m’évitera de me retrouver en mauvaise posture, mais en plus, les coffee shop sont plus tranquilles. Là, si le cœur m’en disait, je pourrais rédiger, lire et écouter des vidéos.
(#) Sujet: Re: not angry, not hungry, but hangry × feat. Tholden ♦ Ven 4 Mai - 8:01
Not angry, not hungry, but hangry.Tholden & Wilowa state of anger caused by a lack of food. May evoke negative change in emotional state. Translation : feed me or I'll kill you.« Thomas, j’ai croisé Jeremiah plus tôt dans la journée. Il est aussi à l’institut. » sur le ton qu’avait prit mon frère à travers le miroir par lequel j’ai choisi de communiquer avec lui en fin d’après-midi, je devinais qu’il m’en voulait encore pour ce que j’avais fait sans son accord alors qu’il était sur son lit de mort deux ans plus tôt. « Tu m’en veux toujours, pas vrai ? » avais-je demandé sur un ton moqueur. Ce ton n’était qu’une carapace. En réalité, je me sentais terriblement mal pour ce que j’ai fait. Mon frère était amoureux d’un garçon de notre âge avec lequel il sortait depuis pratiquement un an et demi. Je savais parfaitement qu’Holden prenait cette relation très au sérieux. Mais parce qu’il était au bord de la mort et que je n’étais pas sûr de le sauver, je n’avais pas trouvé la force d’annoncer à Jeremiah pour l’état dans lequel se trouvait mon jumeau. Est-ce que j’ai eu tort, est-ce que j’ai eu raison ? Je suppose que j’étais encore les deux. J’ai eu tort de blesser mon frère, mais j’ai eu en même temps raison pour faire en sorte que l’autre ne soit pas blessé en découvrant l’état d’Holden qui pouvait clamser à n’importe quel moment. « Bien sûr que je t’en veux toujours, c’est la seule chose que je ne t’ai pas pardonné Thomas. » Vous vous demandez peut-être ce que j’ai fais il y a deux ans ? Hé bien… « Je t’ai dit un million de fois que je culpabilise à chaque fois que j’y pense », j’ai fait ce que je n’aurai jamais dû faire. « Et à quelles fréquences est-ce que tu y penses ? Parce que tout ce que je vois de toi en ce moment, c’est ton petit côté arrogant que tu montres à tout le monde à chaque fois que tu croises quelqu’un. » Ok, Holden était vraiment en colère contre moi. « Tu réponds plus parce que tu sais que j’ai raison ? Tu n’y penses que quand on te le rappel, sinon tu ne penses qu’à ta gueule. J’comprend pourquoi ton beau Lightwood n’a jamais remarqué qu’un mec comme toi puisse avoir un crush sur lui depuis l’Académie des chasseurs d’ombre. » Là, il touchait un point sensible. Je ne répondais pas, mais mon regard noir était rivé sur mon frère à travers le miroir qui lui, était rouge de colère. Ça faisait longtemps que nous ne nous étions pas disputés de cette façon. La dernière remontait d’il y a deux ans, lorsque j’ai fait ce que je n’aurai jamais dû faire. « Je sais je n’aurai pas dû me faire passer pour toi pour rompre avec Jeremiah, mais je pensais que c’était la meilleure chose à faire vu l’état dans lequel tu te trouvais. Et ça, je ne te le répéterai jamais assez à ce que je vois. Il faudrait que je te le répète un milliard de fois pour que tu te calme Holden ? » « Là n’est pas la question Thomas… Tu n’es jamais venu t’excuser auprès de moi, ton jumeau, ta moitié, pour ce que tu as fait. » « M’excuser ? Ce n’est pas mon genre de faire ça et tu le sais mieux que quiconque mon frère. » Je ne lui aie même pas laissé le temps de me répondre que j’étais déjà parti. Je n’avais pas besoin d’entendre mon frère râler plus longtemps. Il savait parfaitement comment j’étais, alors pourquoi insister pour des excuses ? Je ne me suis jamais excusé, pas même avec ma propre famille. Cependant, j’ai toujours fait en sorte qu’ils le comprennent sans que je n’aie besoin de leur dire à quel point je me sentais coupable.
Finalement, j’ai choisi de sortir de ma chambre, étant donné que des miroirs, il n’en manquait pas à l’intérieur dans l’unique but de communiquer avec Holden. Avant de claquer la porte assez forte pour faire se retourner quelques autres chasseurs d’ombre, j’étais le seul à entendre la voix de mon frère. « C’est ça, fuit Thomas. Fuit le véritable problème et vas t’en trouver d’autres par-dessus pour oublier celui-là. C’est ce que tu fais toujours ! » et il n’avait pas tort. Je traversais le couloir aussi rapidement que possible sous les regards de ceux qui se demandaient pourquoi j’étais en rogne comme ça. Mais j’avais besoin d’air, je ne pouvais pas rester enfermé parce que je risquais de vraiment sauter au cou de n’importe qui. Sauf Amara. Elle, je l’apprécie. Ce serait plutôt Clary que j’attaquerai. Elle, c’est la fille de Valentin. Et même si elle avait contribué à l’arrêter, je ne lui faisais toujours pas confiance. Elle avait le sang d’un assassin qui coulait en elle.
…
Ça faisait plus d’une heure que je me baladais dans le quartier de Brooklyn. La pression était légèrement redescendue. Cette balade me faisait le plus grand bien et je n’avais aucune envie de rentrer pour le moment. Si c’était pour qu’Holden me râle encore dessus. Devant tout le monde, quand il était de sorti, il était adorable, parce qu’il n’en voulait à personne. Mais quand il était seul avec moi, discutant à travers ce miroir et qu’il commençait à râler sur le passer lorsqu’il se rappelait ce que j’avais osé faire à son couple. Roh, ce n’était pas non plus la mer à boire ! Mais voilà, il n’y avait pas que moi qui m’énervait. Sauf que mon frère, lui, il s’énervait toujours lorsqu’il avait raison, et lorsque lui-même avait été blessé mentalement ou physiquement. Sans faire attention à qui se trouvait sur ce banc-là, j’avais choisi de m’y asseoir, même si je ne prenais pas le bus. J’avais juste besoin de me détendre, soufflant doucement avant de je m’adossais contre le dossier du banc. Oui. Ça, j’en avais vraiment besoin. Et puis, quand j’entendis le ventre de ma voisine grogner, je ne pus m’empêcher de me moquer un petit peu, la tension descendante un peu plus qu’elle ne l’était déjà descendu. A croire que, j’étais encore un peu tendu suite à ma dispute.
♦ Age : 33 ♦ Date de naissance : 02/11/1991 ♦ Autres comptes : Breanna & Cara & Maia ♦ Runes : 293 ♦ Messages : 243 ♦ Date d'inscription : 14/07/2017♦ Everything and anything : Believers, look up - take courage. The angels are nearer than you think.
Wings, afar. My eyes do not want to believe what I already know. Angels. They are closer than what I thought possible, and their harp seem to illuminate my soul.
(#) Sujet: Re: not angry, not hungry, but hangry × feat. Tholden ♦ Jeu 17 Mai - 5:25
Not angry, not hungry, but hangry.Tholden & Wilowa state of anger caused by a lack of food. May evoke negative change in emotional state. Translation : feed me or I'll kill you.Des flashbacks d’une belle époque, d’une phase bien moins compliquée, où je n’avais pas à me soucier de beaucoup. Non, je ne parlais pas de l’enfance quoique d’un certain côté, je ne pouvais qu’être soulagée de ne pas avoir subi l’éducation que beaucoup des chasseurs d’ombres. Avaient-ils vraiment eu la chance de simplement s’amuser? Se salir dans la boue, jouer avec un ballon, et aller au parc, sur une balançoire? Oui, je sais, ce sont des activités terrestres, probablement désuètes de tout intérêt pour eux, vu qu’ils jouent les G.I. Joe depuis longtemps. Néanmoins, à mes yeux, il ne faut pas voler la possibilité d’insouciance à un enfant. Être heureuse pour presque rien, rire aux éclats et s’inventer des amis imaginaires … je ne vois pas pourquoi on voudrait changer ça. Bon, je l’avoue, dans mon cas, j’ai encore mon âme d’enfant, rien qu’à ma manière d’agir. Et à l’Institut, mon comportement dépassait certainement les bords. Je n’avais encore rien fait pour m’intégrer, ou plutôt, j’avais fait tout ce qu’il faut pour me tenir loin de tout le monde. Tessa en serait très peu fière, elle qui me conseilla d’aller vers les autres, question de mieux appréhender ce qui m’attendait en cours de route. Pas facilement, quand on ne sait pas quoi aborder, comme sujet de conversation. Mes connaissances du Monde Obscur étaient encore minimes, donc je ne m’éternisais pas là-dessus. Et qu’on me questionne à propos des manies étranges des terrestres m’offusquait, puisque je me considérais encore bel et bien humaine. « Ce genre de questions, vous pouvez vous les mettre dans le … » ou une autre réplique dans le genre fusait sans que je ne puisse l’arrêter. C’était instinctif, on se moquait de mon monde, de celui où je n’avais pas besoin de changer pour être à ma place. On ne s’attendait pas à ce que je sache me battre. On laissait ça aux professionnels.
Il ne fallait pas que je m’éternise trop sur ça. Dès que je radotais les conversations les moins agréables, je ne réussissais pas à les écarter et elles accaparaient tout mon sens du jugement. Je relativisais, je stéréotypais et je finissais par ramasser mes trucs, en voie de décamper de ce lieu au plus vite. Un dortoir vide qui m’attendait encore, auprès de gens bruyants, certes, mais qui ne parlent pas de démons ou de Valentin. Un recoin que je connaissais beaucoup mieux, et où on vous fout la paix, si vous restez enfermer dans votre chambre. Ils comprennent c’est quoi, l’idée d’espace personnel, au moins. Et … Oh, je devais impérativement me calmer, sinon, je me retrouverais rapidement à demander un verre, puis deux, puis trois. Ça n’en finirait plus. Pas question, de sombrer dans plus de problèmes que j’en avais déjà! Lire. Une distraction qui m’aidait à me déconnecter de mes pensées noires, de mes problèmes. Ces temps-ci, il me fallait toujours un roman dans mon sac, de la lecture personnelle m’aidant à ne pas céder à ces idées soudaines, ces folies passagères de partir. Oui, ce serait l’option la plus logique, car je m’éloignerais de la source de mes préoccupations. Cependant, et comme les profs le disaient si bien, ce n’était pas en partant de l’Institut que j’éviterais le Cercle. Ou que j’en oublierais l’existence de ce monde si étrange. Il me suffirait de jeter un coup d’œil à ma main, et d’en voir la rune tracée me ferait toujours rappeler ce qu’il s’était passé, il y a de cela plusieurs mois déjà.