(#) Sujet: Dude, let me in ♦ Raphael ♦ Mer 14 Déc - 11:06
❝Open the f*cking door ❞ Raphael & Iago
C'est le froid. C'est le froid qui le réveille. Froid mauvais, froid malsain, le froid fourbe qui s'infiltre tout doucement sous les couches plus ou moins nombreuses de vêtements. Couches qui ne servent plus à rien lorsque le froid malsain a fait son chemin et que maintenant il est là. Que maintenant il aborde un sourire vainqueur posé contre votre dos qui quelques secondes avant était bien au chaud. Maintenant un petit courant d'air s'infiltre, courant d'air assez puissant pour tirer un frisson entier. C'est Iago qui renifle en premier. Ses yeux se rouvrent et il souffle dans ses mains. De dieu, le froid va avoir raison de lui avant que ce soit la faim qui le fasse. Même en étant mignon et charmant il est incapable de faire quelque chose pour survivre à ce petit froid. Un petit sourire joueur, enjôleur à une demoiselle ne fonctionnait plus lorsque vous aviez l'air malade, fatigué et que l'odorat n'était certainement pas la chose la plus alléchante chez vous. Mais Iago ne désirait pas quelque chose de certain pour passer la nuit. Juste un endroit un peu plus chaud que le banc contre lequel son mince corps gelé était appuyé. Et la seule chose à laquelle il pensait en se levant le matin c'était comment trouvé un endroit chaud pour le soir même. Ou bien trouver quelque chose de plutôt alléchant à manger. Mais on n'est pas le matin. Pas tout de suite. Parce que le soleil ne s'est pas pointé à l'horizon.
Alors il se leva, prêt à partir. Le froid secouait tous ses muscles et il se sentait bien incapable de rester inerte sur le banc. Iago n'avait pas vraiment dans l'habitude de finir en glaçon sur un banc. Et le garçon n'appréciait pas vraiment l'idée que quelqu'un le retrouve ainsi le lendemain matin... Ainsi se lever, marcher, réchauffer son corps paraissait être une très bonne idée. Idée qui porta ses fruits après cinq à six minutes, il avait déjà plus chaud ce qui en l'occurrence n'était pas négligeable. Le brun enfonça ses mains dans ses poches, rentra la tête dans les épaules et continua à marcher. Il était dans un coin plus reculé de la ville, un endroit où on entendait tout de même moins les coups de klaxon à répétition. Un endroit où c'était légèrement plus calme. Comprenez pourquoi il choisit toujours cet endroit de la ville pour dormir. Iago souffla entre ses mains. Le garçon désirerait dormir tout de même. Trouver un autre petit coin tranquille où laisser reposer sa frêle carcasse dans un sommeil aussi réparateur qu'agreable. Il se demandait toujours comment il faisait pour tenir. Une barrière entre ses sentiments et sa vie d'avant... Iago ne pleurait pas la mort de ses parents, il n'y pensait pas. Disons qu'il trainait son corps jusqu'à pouvoir faire quelque chose, changer quelque chose. Est-ce que quelqu'un s'intéressait à lui? Est-ce que on le regardait? On le recherchait? Le genre de petites questions qu'il vaut mieux ne pas se poser mais qu'il se pose quand même, pour se faire un peu de mal.
Le brun soupire, ce n'est pas le moment... Ses yeux dernièrement accrochés à ses pieds se relèvent, se posant sur le grand bâtiment. Il penche la tête. Ça a l'air couvert et en mauvais état. "Hôtel DuMort" la signification lui dit vaguement quelque chose mais pas tant que ça. Il hausse les épaules. C'est peut-être un endroit couvert qui n'a pas l'air très habité. Un endroit où passer la nuit? Iago s'avance pour observer le bâtiment, l'entrée. Ça n'a pas l'air très solide... Autant tester pour rentrer dedans non?
(#) Sujet: Re: Dude, let me in ♦ Raphael ♦ Sam 17 Déc - 13:13
Dude, let me in !Iago & RaphaelLa nuit était tombée depuis peu et les vampires s’étaient tous levés, à peu près en même temps avant de vaquer à leurs occupations quelles qu’elles puissent être. Pour certain, c’était quelque chose d’important, comme rechercher Camille ou bien faire des choses dont le clan avait besoin et d’autres partaient faire la fête il ne sais où. Raphael ne comprenait pas vraiment l’attrait qu’avaient certains vampires à toujours sortir, se faire voir, s’amuser à danser toute la nuit. Surtout que parfois, c’était des vieux vampires qui faisaient cela. Raphael se disait que s’ils étaient âgés, ils se seraient rapidement lassé de tout ce qui était amusement ou autre, mais apparemment non. Peut-être que justement, d’ailleurs, c’était le fait qu’ils soient plus âgés qui les poussaient à faire ça. Peut-être que c’était pour sortir de l’ennui, mais à force de toujours sortir pour faire ce genre de choses, c’est assez lassant, non ? Sûrement, va savoir. Il n’était pas vraiment le genre de vampire à vraiment passer son temps à s’amuser, donc.. Il ne pouvait pas vraiment donner son avis là dessus. Tout ça pour dire que lui, était resté à l’Hôtel comme à son habitude, pour s’occuper de toutes sortes d’affaires dans lequel le clan était inclus, ou bien d’autres choses comme les alliances qu’il avait avec d’autres clans. Tout ce qu’un leader était sensé faire en temps normal quoi. Enfin, ce qu’un bon leader était sensé faire. Ouais, parce que Camille ne le faisait pas, ce qui était probablement une autre preuve qui s’ajoutait à toutes les autres pour dire que dans son genre, elle craignait assez tout de même et Raphael était presque persuadé que personne ne pourrait le nier, ça.
(#) Sujet: Re: Dude, let me in ♦ Raphael ♦ Lun 19 Déc - 0:43
❝Open the f*cking door ❞ Raphael & Iago
Au fil du temps le froid on s'y abituait. Bien entendu qu'on s'y abituait. Sincèrement on était obliger de s'y faire. Surtout lorsque l'on passe son temps en extérieur. Hey, merci la logique. Mais enfin, même si on s'y fait parfois on n'apprécie pas l'habitude. Parce que ça c'était une habitude non? Une habitude de trainer dans le froid et le noir du parc. Sa maison lui manquait. C'était ce genre de choses que Iago ne s'autorisait pas à penser. Mais ici et maintenant assit sur le bois incapable de refermer ses yeux pour retourner vers le joli petit monde qu'étaient ses rêves, il s'autorisait à penser. La fatigue marquait ses traits mais ce n'est pas pour ça qu'il se serait rallongé. Il connaissait la situation pour l'avoir déjà vécue quelques jours au paravant, et quelques jours encore et encore. Non. Pas grave. Cette fois ci son esprit pouvait vagabonder. Sa maison lui manquait, sa chambre et la douce odeur de nourriture qu'avait fait cuire sa mère un peu plus tôt dans la journée. La douche lui manquait, la sensation d'être propre. Les seules gouttes qui lui tombaient dessus ces derniers jours étaient celles de la pluie. Non. Son foyer lui manquait c'était un fait indéniable. Sa famille lui manquait et il avait quelques fois pensé à retrouver les autorités en mode "Salut c'est moi, je n'ai pas brûlé dans le feu qui a fait cramer toute ma maison! Envoyez moi quelque part au chaud!" Puis il se passait une main dans les cheveux, main qui tombait sur les cicatrices qui zébraient son crâne. Iago fermait les yeux et dans ces cas là secouait la tête. Il ne voulait pas revoir son vrai géniteur. Non. Jamais. Préférait crever de faim et de froid plutôt que de retourner vers cette dernière...
Iago aurait pu gratter à la porte. Il aurait pu mandier l'aumône, demander de l'aide en cette fin de soirée, se trouver un autre endroit. Le métro était un endroit un peu plus chaud. Mais si il y a une chose que Iago détestait c'était les odeurs de pisse et le regard des gens. Les gens n'étaient pas complaisant. Les gens le regardaient avec un dégoût si prononcé dans les yeux que parfois Iago avait honte de vivre. Il voulait juste s'enfoncer un peu plus dans son pull et disparaitre de la vue de ces gens. Parce que tout le monde le regardait de la même façon. Comme une saleté a effacée du paysage. Jeez... Paye ta sympathie. Donc on éliminait la version métro? Tout le monde d'accord pour dire qu'être considéré comme un moins que rien n'est pas la chose la plus sympathique surtout lorsqu'il fait nuit, que vous avez froid et faim. Autant revenir quand on a le sourire et qu'on est plein d'énergie... C'est pour ça que cet endroit lui paraissait être un parfait endroit. C'était un hôtel. Ou du moins sur le papier. Seulement sur la devanture, le reste n'était pas vraiment d'accord. C'était un hôtel pas encore fini. Quelque chose d'assez grand pour accueillir sa carcasse sans qu'il n'ai besoin de se cacher des autres gens. Mais il avait beau s'acharner sur cette poignée elle ne voulait pas s'ouvrir! Certes il n'avait jamais été talentueux dans ce qu'on appelle "talent de crochetage" mais quand même, même la méthode brute ne fonctionnait pas? Il allait tenter cette dernière mais la voix derrière lui provoqua un arrêt cardiaque et il sursauta comme jamais en se retournant vers l'autre homme. « Oh.. Wow... Hey hey... Bonsoir à toi aussi... Bon dieu! C'était une tentative de meurtre ça! » Iago s'adossa à la porte pour laisser son coeur reprendre un rythme normal et aussi pour ignorer un peu la question parce qu'il avait pas trop envie de répondre. Mais il haussa un sourcil à l'interrogation suivante. « Réveiller les gens? Ici? Je veux bien les réveiller ailleurs, mais ici, question manque d'habitations et d'habitants je pense que c'est plutôt pas mal. C'est plutôt mort dans le coin! » Il soupire une nouvelle fois avant de s'arrêter pour regarder l'autre.
(#) Sujet: Re: Dude, let me in ♦ Raphael ♦ Lun 26 Déc - 1:47
❝Open the f*cking door ❞ Raphael & Iago
Okay, actuellement on avait de la chance, son rythme cardiaque était en train de redescendre. C'était déjà un peu plus calme mais il sentait bien encore sa respiration qui s'était emballée. Parce que ça! Le geste de monsieur ça avait été treeeees fourbe! On s'introduit généralement aux gens. On se présente pour éviter qu'ils fassent des bons de trois mètres sur le côté. Parce que là actuellement son bond il aurait certainement été capable de le faire. En joueur de Basket, enfin, ex, ça peut être plutôt utile de savoir faire des bonds de trois mètres. Disons juste que si on doit vous foutre la frousse à chaque fois c'est pas vraiment le truc le plus sympathique à vivre. En plus, le gars, Que Iago devait penser à détaillé, était arrivé avec un silence des plus impressionnants. Trop impressionnant. Certes le brun était concentré sur ce qu'il faisait mais... Wow. Hey. Calme... C'est vrai que on aurait voulu le tuer. Bon on aurait pas fait mieux. Parce qu'il était facilement touchable le gentil petit Iago. Enfin bref. Le garçon s'était donc tourné vers l'autre homme qui... Et bien était plus petit et paraissait légèrement plus jeune que lui. Très bien. Question crédibilité, on pouvait repasser. Actuellement Iago était très crédible dans le rôle de la petite blonde de service qui cri tout le temps. Mais si celle dans les films d'horreurs celle qui vous insupportable au dernier point. Voilà voyez, Iago vient de se comparer à une grande blonde insupportable tout simplement parce que le gars en face de lui avait réussi à lui tirer un petit cri. Bon dieu. Faut arrêter de se faire de telles idées. Iago soupire doucement se passant une main sur le visage. « Ah fort bien. Très bien me voilà rassurer! Mais je t'en pris alors! » Est-ce qu'on venait de le menacer de mort? Oui peut-être. Est-ce qu'il venait de taquiner le mec froid qui lâchait des phrases comme des bombes? Certainement. Est-ce qu'il était fier de l'avoir fait? Absolument! Si monsieur voulait faire une tentative de meurtre très bien, ainsi soit-il. Il pourrait mourir d'une main plus laide la chose est sûre. Enfin... Le fait est que Iago ne voulait pas tant que ça mourir actuellement. Enfin, c'était pas le top de sa vie mais la mort c'était pas la solution à ses soucis. Compris monsieur flippant? « Non mais vraiment! Je suis presque sûr que personne ne peut vivre là-dedans! » Enfin... C'était simple question de logique. Au pire pouvait bien y avoir des petits SDF comme lui qui désiraient avoir un peu plus chaud que dans le dehors même... Mais des gens qui vivent là dedans et qui ont l'air aussi propres sur eux que le jeune homme en face de lui. Heuuuuu laissez Iago en doutez tout de même. Disons que ça sonnait un peu faux! Dites donc monsieur... Pouvez vous expliquer d'où vous sort l'envie d'habiter dans ce genre d'endroit? « Ah parce que vous habitez là-dedans?! Genre... Volontairement? Enfin vous êtes pas retenu en otage dedans quand même? » Hm hm... Voilà disons que volontairement vouloir habiter dans ce truc c'était quelque chose qui échappait à Iago. Après chacun avait ses gouts hein... Non merde non. Chacun n'avait pas ses gouts quand le bâtiment n'était pas fini d'être construit en fait. C'était stupide d'habiter là-dedans. Enfin... Logiquement c'était stupide. Mais chacun a une logique qui lui est propre nan? « Ah... Le gérant... J'aurais pas pu tomber sur mieux... Je dois m'excuser d'abord donc... J'ai juste... Bah froid dehors et je voulais voir si je pouvais passer la nuit à l'intérieur... »
(#) Sujet: Re: Dude, let me in ♦ Raphael ♦ Lun 9 Jan - 7:22
❝Open the f*cking door ❞ Raphael & Iago
Dites donc! Ce que monsieur costume pouvait être terre à terre! Mouais... Pas que ça le dérange plus que ça au début. Disons juste qu'on peut ici assister à deux tempéraments totalement différents. Enfin. C'est ce que Iago croit. Pas qu'il espère. On est jamais contre une personne qui peut faire sourire. Mais ici. Actuellement monsieur deux degrés n'a pas l'air de vouloir sourire. Son teint montre pas une très grande forme et ses traits son vachement lisses. Bah Voila! C'est pas l'humour de Iago qui est pourri. C'est juste que l'homme en face de lui ne rigole jamais. Ce qui en l'occurrence sonne mieux que le fait qu'il ai un humour pourri. Hey, Iago avait réussi à emballer déjà avec ses blagues aussi nulles que des maths niveau cp donnés à un élève de première S. Situez la scène. Vous voyez ce visage de déception sur le visage de l'étudiant? Et bah c'est le regard permanent du gars en face de lui. Et c'est vraiment pas sympathique. « C'est de l'ironie monsieur deux degré... Désolé la prochaine fois je serais plus clair. » Iago fait rouler ses yeux dans ses orbites. Sérieusement? Comment ne peut on pas comprendre ce qu'est le second degré? Urf... Lui ne vit que par ça. Si Iago ne fait pas une blague toutes les dix minutes c'est qu'il a un problème. Enfin... Là ça paraissait plutôt évident que c'était du second degré non? Ou alors l'homme en face de lui n'aimait pas sourire. Arf. Ça devait être bien triste et bien morne une vie sans sourires ou bien rires. Chacun ses gouts et ses désirs mais quand même c'était... Difficile à avaler... « Bah... Si j'essaie d'entrer là dedans... Oui. C'est bien cet endroit... » Ou alors il était Simple d'esprit... L'idée lui vint en tête s'installa dans l'esprit de Iago avant que ce dernier ne la chasse. Disons simplement qu'il était trop... Terre à terre. Mais enfin, reformuler la phrase du garçon simplement pour être bien sûr de ce qu'il avait dit, c'était une technique du bac pour changer la question qui était formulée... Vous croyez sincèrement que l'on est bête dans ce genre d'endroit ou non? « Non... Bien évidement... C'est votre chez-vous pas très... Avenant tout de même... » Mais Iago ne perd pas espoir de voir du second degré chez l'homme! Alors il retente sa chance avec une "blague" encore moins drôle que la précédente. Ce qui en l'occurrence risque de faire un plat n'échoue pas tant que ça. Encore heureux. Un deuxième échec et c'était le coeur brisé jusqu'au dernier point de l'âme. « Ah... C'est bien triste. On vient de faire perdre à toute la mari mexicaine avec cette histoire de tacos... » Un gargouillement s'échappe du vendre de Iago et ce dernier grimace avec une moue en pointant un doigt accusateur sur l'homme. « C'est malin... Maintenant j'ai faim. » Son ton n'est pas plus provocateur qu'il est joueur. Espérons donc juste que l'autre ne lui saute pas à la gorge pour outrage et confrontation... « Parce que ce... là-dedans est protégé du vent par des murs et que c'est sûrement plus agréable que le vent froid. » Ah. Bien évidemment il faut que l'autre utilise les mots. Bien. C'est ça. Enfonce le couteau dans la plaie. Est-ce qu'en plus il faut qu'il s'excuse pour le tout Iago? Parce que les excuses c'est... Pas prévu... « Vraiment. Je pense que c'est plus intéressant d'être à l'intérieur qu'à l'extérieur actuellement. Sincèrement on se les caille dehors... »