(#) Sujet: BLACKSTAIR ♠ Still into you ♦ Lun 21 Nov - 14:43
Still into youBlackstairOn ne pouvait décemment pas le nier, New-York, c’était plutôt pas mal. Enfin, si on mettait de côté le fait que bien trop de gosses prenaient un malin plaisir à passer leur temps à gueuler ou n’importe quoi. Tu m’étonnes qu’Aaron préférait largement passer son temps à l’Institut ou en mission plutôt que de vadrouiller dans la rue, au beau milieu de tous ces Terrestres qu’il avait tout de même un peu envie de trucider. Juste un peu, il savait se retenir. De toute manière, il ne le ferait jamais. Il avait beau être un rabat joie asocial, il ne se voyait pas tuer quelqu’un sans avoir des raisons de le faire, comme le fait que ce soit d’affreux monstres. Et par affreux monstres, il ne voulait pas dire physiquement ou parler de race, non. Il parlait seulement des personnes qui s’amusaient à tuer n’importe qui juste parce qu’ils le peuvent. Ceux-là méritent de mourir. D’autres le mérite tout autant : ceux qui tentent de s’en prendre à sa Parabatai. Si un jour, quelqu’un venait à l’attaquer, même si c’était l’Ange Raziel, il n’hésiterait pas une seconde avant de voler à son secours. Il ne voulait que quelqu’un s’en prenne à elle, c’est sûrement pour ça que, la plupart du temps, il fait son possible pour la protéger avant même de penser à tuer ne serait-ce qu’un démon. Peut-être que c’était parce que c’était la personne qui lui était la plus chère, sa moitié. Peut-être que c’était à cause des sentiments qu’il avait développés à son égard au fil du temps, mais dont il ne voulait pas parler. Peut-être que c’était un petit mélange des deux.
En tout cas, aujourd’hui, il était à peine levé, bon entre temps il avait pris une douche, qu’il se dirigeait vers le chambre d’Athéna. Il s’était dit, au départ, que peut-être qu’il pourrait aussi manger un bout avant de la rejoindre, mais bon, il s’était rappelé avec une tristesse inimaginable qu’il n’arrivait à rien manger le matin. Il ne le digérait pas. Ça craint tout de même un peu, mais bon, là n’est pas le sujet. Il s’était rapidement faufilé dans la chambre de sa Parabatai comme il le faisait si souvent, ne prenant même pas la peine de toquer avant d’entrer. De toute manière, si elle faisait quelque chose qui avait besoin d’intimité, il ne doutait pas qu’elle l’enverrait chier comme il faut. Et lui, il s’en foutrait clairement et entrerait tout de même dans sa chambre, juste parce qu’il peut et qu’il s’en foute clairement qu’elle fasse quoi que ce soit de spécial. Là, elle était plutôt paisible. Il commençait tout juste à faire jour et la lumière passait à travers la fenêtre pour venir sur son visage. Elle était tout simplement magnifique comme ça. Pas qu’elle ne l’était pas en temps normal. Elle était toujours d’une beauté à rendre Aphrodite jalouse, mais là, elle était tout bonnement à couper le souffle. Il sortait finalement de ses pensées et marchait rapidement vers le lit dans le seul but de réveiller la jeune femme. « On se réveille la marmotte. » Lui dit-il, passant une main dans sa chevelure.
(#) Sujet: Re: BLACKSTAIR ♠ Still into you ♦ Mer 23 Nov - 10:51
Still into youBlackstairCe changement de continent avait fait un bien fou à Athéna qui se sentait compressée à Dublin depuis bien trop longtemps. La mort de son père et la mort de la mère d’Aaron avait rendu les familles Blackwood et McAlistair endeuillé pendant plusieurs années. Même si les parents s’étaient soudés pour surmonter cette épreuve, sachant que pour ces deux parabataï c’était la meilleure chose qui ce soit passé, cela n’est pas le cas pour eux. Un chasseur d’ombre n’aime pas comme un humain, l’amour qu’éprouve les chasseurs d’ombres sont beaucoup plus fort, beaucoup plus puissant et blessant pour eux. En général, les mariages sont très rares aux seins de cette société. Déjà car l’espérance de vie est assez basse pour une grande partie des chasseurs d’ombres, mais également car les enfants de Raziel donne tout leur cœur à la personne qu’il aime à jamais. C’est un amour qui traverse le temps et les épreuves. Presque toutes. Ces morts avaient profondément blessé des parabaitaï et cela serait encore le cas dans les années à venir. Cette ambiance, cette situation avait été supportable pendant un certain temps pour la jeune femme avec que tout cela ne l’épuise complètement. Elle aimait son père, mais ce n’était plus possible pour Athéna de vivre encore à ses côtés, encore dans cette Institut. Peut-être que, dans quelques années, Aaron et ils retourneront à Dublin pour succéder à la tête de l’Institut quand leurs parents respectifs prendront leur retraite. En attendant, ce transfert à New-York avait permis à la jeune femme se libérer, de mieux respirer, de se sentir libre.
Depuis son arrivée à New-York la belle brune en avait profité pour faire la fête et tenter d’oublié une certaine personne. Cela faisait à présent deux ans que la chasseuse d’ombre s’était rendu compte qu’elle avait développée des sentiments plus que fraternels envers son parabaitaï. Malheureusement pour elle, cet amour était impossible. Déjà parce que la loi l’en empêchait, mais également parce qu’elle ne connaissait pas les conséquences qu’aurait cet amour. De plus, pour Athéna ces sentiments étaient uniquement à sens unique, alors elle faisait de son mieux pour les cacher, même si quelques fois, la jeune femme se montrait brusque et froide sans raison avec le jeune homme. Enfin, sans raison pour lui, pour elle s’était évidement sa jalousie qui parlait. La nuit dernière la brune était sortie boire dans l’un des nombreux bars de New-York et elle était rentrée très tôt ce matin. Epuisée par ces sentiments et l’alcool, la brune s’était écroulée sur son lit avant de s’endormir à peine sa tête posée sur l’oreiller. Alors qu’elle était encore plongée dans son profond sommeil, la chasseuse d’ombre sentit une main se passée dans ces cheveux accompagné rapidement de cet odeur si familière. Automatiquement, un sourire s’afficha sur les lèvres de l’Irlandaise qui ouvrit doucement les yeux avant de se blottir contre Aaron. « Bonjour Babati » Répondit-elle avant de faire la grimace à cause du mal de tête qui venait de surgir. Quelle idée de boire autant…
Ps : Désolé pour les fautes, mais je peux répondre aux rp que quand je suis en cours donc pas vraiment le loisir de me relire et de corriger comme je veux
(#) Sujet: Re: BLACKSTAIR ♠ Still into you ♦ Sam 26 Nov - 21:15
Still into youBlackstairLe jeune irlandais était donc allé dans la chambre de sa Parabatai pour la réveiller au beau matin, se disant qu’ils pourraient faire quelque chose de constructif en même temps comme s’entraîner ou quoi que ce soit. Il passait un bras autour du corps de la jeune femme pour la prendre contre lui, un petit sourire sur le bout des lèvres. Il aimait la sentir contre lui, mais juste en voyant la grimace qu’elle avait sur le visage, il se disait qu’elle devait avoir la gueule ou une connerie du genre. Il faut dire qu’il était habitué, maintenant, il connaissait les réactions qu’elle avait lorsqu’elle buvait trop. Il se demandait tout de même ce qui la poussait à boire autant, mais ne lui demandait jamais. Il se disait que s’il y avait un réel problème, il s’en rendrait compte tout de même. N’est-ce pas ? Oui, sûrement. Il en était persuadé en tout cas. En tout cas, il ne voyait rien qui avait changé chez elle qui pourrait lui faire penser qu’il y avait quelque chose qui n’allait pas. Il se contentait de poser un léger sur sa tempe, assez tendre. Il était habitué à faire ça, pour lui ce n’était même pas romantique en fait, c’était juste… Amical ? Enfin tout de même un peu plus que ça, mais il pensait bien qu’entre parabatai, ça pouvait se faire parce qu’ils avaient un lien plus fort qu’ils n’auraient avec personne. Du coup, il se disait bien qu’il avait le droit de faire ce genre de chose sans que ça ne paraisse trop. Bon, pour revenir à la gueule de bois de la jeune femme, il ne comprenait pas vraiment ce qu’elle pouvait tellement aimer dans le fait de toujours boire jusqu’à ne plus se souvenir de sa soirée ou quelque chose dans ce genre-là. Bon, en tout cas, il n’allait pas vraiment lui faire de leçons ou quoi que ce soit. Pas maintenant en tout cas. Ni jamais non plus. Il n’était pas vraiment ce genre de Parabatai. « Tu as encore la gueule de bois ? Je vais finir par croire que c’est ton état naturel, Babati. » Lui dit-il avant de légèrement secouer la tête de gauche à droite, même si un léger sourire restait sur ses lèvres. Cette fille était pas possible. « Besoin d’aspirine ou de quoi que ce soit d’autre ? Du Gin peut-être ? » Demandait-il, un sourire amusé sur le visage.