Euh... Salut... Tu veux du thé? ❄︎ Bellamy & Harmony

Euh… Salut… Tu veux du thé ?

Bellamy, Harmony & Félix

Ce fut une véritable surprise pour Ysengrin lorsqu’il croisa Bellamy pendant la libération du vampire. Qui à la base n’était qu’une simple petite mission de « assurons-nous que les enfants de Valentin ne sont pas encore en train de faire une connerie », mais bon… On ne lui donnait jamais toutes les informations, aussi ! Enfin, au moins maintenant, Valentin était enfermé et ils avaient tous droit à quelques jours de vacances. Jusqu’à ce que l’Inquisitrice se pointe, en fait. Après, elle s’occuperait certainement du reste elle-même. Tout le monde savait à quel point elle pouvait détester le fondateur du Cercle, et tout le monde savait qu’elle voulait le voir mort. Il le serait d’ailleurs certainement déjà si la Coupe n’était pas encore portée disparue. Sérieusement, l’Enclave devrait sérieusement revoir son système de sécurité, ils se faisaient quand même voler pas mal de trucs assez facilement. Enfin, après, ce n’était pas tellement le genre de choses à balancer comme ça en plein milieu d’une conversation, mais le Shadowhunter était certain qu’il n’était pas le seul à penser ça.

Après une bonne nuit de repos, il avait d’ailleurs décidé de rendre visite à Bellamy. En fait, c’était quelque chose de prévu depuis la veille, mais tout le monde avait bien besoin de se reposer de cette nuit éprouvante. Et puis, ils avaient certainement tout un tas de choses à se raconter, sans parler que Félix avait quelques explications à donner. Même si tout le monde savait qu’il était un boulet, et qu’il perdait toujours tout, ce qui expliquait son silence radio des dernières semaines. Sans parler qu’à Idris, c’était pas vraiment simple de trouver un téléphone. Il y avait peut-être la Wi-Fi à l’Enclave, mais il fallait sortir du pays des Chasseurs d’Ombres pour trouver un minimum de matériel. Sans parler qu’il avait eu ses parents sur le dos tout le temps où il était là-bas… Sa mère surtout, en fait. Elle avait l’air de vivre très mal le fait de ne plus avoir ses enfants à la maison, vu la façon dont elle leur sautait dessus quand ils arrivaient. Ysengrin savait qu’il devait lui réserver minimum une heure où il devrait lui raconter tout ce qui lui était arrivé. Enfin tout… Il y avait quand même des choses qu’il gardait pour lui hein. La plupart des choses en fait, quand on regardait bien. Ses parents étaient géniaux, mais les Créatures Obscures… Il savait très bien que c’était quelque chose qui pourrait potentiellement ne pas passer. Vive les familles traditionnelles.

Félix se tenait donc devant la porte de ce qui ressemblait à… Un manoir. D’accord. Pourquoi pas, après tout. Il vivait bien dans une église. Il sonna donc à la porte, en ouvrant un peu sa veste. Le beau temps commençait à revenir et… Ouais, il n’allait pas bien tarder à faire très chaud. Ce qui était chiant, pour les Chasseurs d’Ombres. En général, Ysengrin s’arrangeait pour être muter dans un pays comme la Norvège, à cette période de l’année. Il n’aimait pas l’été. La porte avait fini par s’ouvrir sur un Bellamy, fidèle à lui-même. « T’as pas oublié que je venais quand même ? » Sait-on jamais, ce ne serait franchement pas une chose qui l’étonnerait. Même si en général, on oubliait pas quelqu’un comme Félix. Ouais, il se lance des fleurs, très souvent, et alors ? Il savait ce qu’il valait, et ça ne devrait pas être une mauvaise chose.

Cela devait faire un mois… Ouais à peu près un mois que Bellamy avait quitté San francisco pour New York sans perdre de temps après l’appel de Freyja. Des jours d’enquêtes, de piste à suivre et de coup de pied donnés dans des fourmilières de questions. Mais pourquoi au final ? Oui Valentin avait été mit hors d’état de nuir mais même en sachant ça la victoire gardait un gout amer… Même si le Cercle s’était retranché cela ne ramenait pas les morts à la vie … Pas Hela. Bellamy avait tout tenté pour la sauver de l’enfer qu’était les labo de Valentin mais la louve avait fini par s’éteindre entre ses bras. Au final c’est pas de tuer quelqu’un , ça tout le monde , TOUT LE MONDE , tout le monde peut le faire mais ...voir mourir un proche … sans aide sans pouvoir rien n’y faire … ça c’est rude. ça le laissait avec ce sentiment d’impuissance qui lui rongeait les tripes et que seule sa fidèle compagne d’infortune, la bouteille de whisky, semblait momentanément faire taire. Pourtant l’alpha faisait son possible pour tenir bon , pour lui et le reste de sa meute qu’il s’était promis de protèger. Bellamy n’avait pas le droit de flancher, il n’avait pas le choix. C’était d’ailleurs pour cela que la nuit dernière, après s’être assuré qu’il serait bien seul, il s’était laissé aller à un verre qui, il l’espérait, l’aiderait à chasser ces pensées …

Toc . Toc toc. L’alpha grimaçant en clignotant des yeux , la joue écrasée contre la moquette du tapis. Il avait du le trouver vachement doux lorsque la fatigue avait eu raison de lui lors de sa cuite de la veille. D’ailleurs il avait déjà l’impression d’avoir les cloches de la messe dans le crâne. toc toc toc toc. Bellamy se redressa péniblement, s’étirant comme un gros chat au passage, et traina sa carcasse jusqu’à la porte d’entrée. Il ne mit pas bien longtemps à reconnaître qui passait à cette heure de la journée.

- J'oublie quasiment personne Felix, lui répondit il en se grattant la barbe.

ou bien juste une personne ou deux de temps en temps ... comme là maintenant . Le grand blond se décala pour inviter Felix à entrer. Il l’avait presque oublié celui là même si c’est vrai qu’il l’avait déjà prévenu de sa venue . Fallait toutefois avouer que le loup garou ne s’attendait pas pas à tomber sur lui en pleine mission d’évasion du QG du Cercle mais vous savez ce qu’on dit à propos des chasseurs… il faut s’attendre à tout. Le loup garou l'escorta jusque dans la cuisine et le laissa s’installer tandis qu’il s’affairait à préparer une tasse de café pour son invité et un verre d’eau avec supplément cacheton effervescent pour lui. Sérieux son royaume pour du paracétamol.

-Alors dis moi ils t’ont envoyer ici pour combien de temps, lui dit-il en faisant glisser la tasse jusqu’à lui, Et avec Harmony ça va ?

ça s’était toujours LA grande question. Faut dire que la plupart du temps lorsqu’il venait chez lui à San franscico, le loup garou l’aidait surtout à réparer les bourdes qu’il avait pu faire avec elle. En même temps leur couple c’était presque une saison des feux de l’amour à lui tout seul. Le grand blond, le verre au bord des lèvres, avait à peine eut le temps de poser sa question et de se caler sur sa deuxième chaise préférée que de nouveau on frappa à la porte. Etrange … il se souvenait pas avoir oublier une autre visite que celle de Felix. Ils s’étaient tous donner le mot aujourd”hui faut croire. L’alpha trouva - il ne sait pas vraiment où - la force de détacher son postérieur de la chaise pour aller une fois encore l’ouvrir. Mais cette fois ci le loup resta interdit sur le coup de la surprise. De toutes les visites qu’il aurait pu avoir celle là il ne l’avait pas clairement vu venir. Un sourire fini par apparaitre sur ses lèvres. Elle était là … comme une rose à la lueur du jour.

Bellamy & Ysengrin & Harmony
Heu... Salut... Tu veux du thé ?
Je ne saurais pas vraiment expliquer comment je me sentais avant se voyage. Probablement un peu perdu. Ouais c’était certainement ça. Ce n’est pas que je ne m’étais pas attachée aux gens à San Francisco, parce que clairement pour une immortelle je m’étais très longtemps attardé avec des mortels. Mais entre le silence radio et le départ de Bellamy pour New York. C’était calme. Beaucoup trop calme. Ces deux là mettait un tel désordre dans ma vie depuis des années que ce retrouve sans eux dans un laps de temps aussi court était étrange. Peut-être un peu trop étrange même. Même si on était venue me déposer les jumeaux puisque la mère voulait partir faire un petit tour du monde. M’occuper d’eux ne me dérangeait absolument pas. Mais l’idée de voir leur père les avait mit en joie. Et je n’allais certainement pas être celle qui briserait leurs rêves d’enfant. Un mot pour Ysengrin, trois billets d’avion et le voyage et un taxi plus tard, nous voilà tous devant la maison, ou plutôt le manoir, qu’avais acquérir Bellamy. Ce qui ne m’étonnait pas vraiment. Il ne faisait jamais les choses à moitié, il n’avait jamais été du genre à faire les choses à moitié. Même quand il s’agissait de bêtises. En faite, surtout quand il s’agissait de bêtises. A côté de ça, une petite visite surprise, c’était quoi ? J’affichais d’ailleurs un petit sourire en voyant son expression surprise. Aucun doute qu’ils ne s’attendait pas du tout à nous voir. Je laissait les enfants lui sauter dessus en s’y donnant à cœur joie alors que je les observais. Mais avant ça il ne fallait surtout pas oublier de s’occuper des valises ce serait dommage de tout laisser dehors. Deux valises pour trois, c’était encore assez raisonnable.

Ne reste pas planter là bouche bée, aide moi donc.

Je trainais une des valises à l’intérieur, attendant que Bellamy fasse de même avant de le prendre dans mes bras à mon tout. Ce n’était pas parce qu’il avait bien grandit qu’il allait échapper à mes câlins ! Ça il pouvait toujours rêver. J’aidais les enfants à se débarrasser de leur manteau avant de sortir du mien.

Les enfants avait envie de te voir, alors on a décidé de faire un petit saut à New York. Sympa ton petit palace !

Bon, techniquement, moi aussi. Mais je n’étais pas non plus en train de mentir. J’omettais peut-être un peu la possibilité que je me sentais un peu trop seule à San Francisco. Même si New York n’aurait pas vraiment été mon premier choix comme nouvelle destination. Je m’avançais un peu dans la maison en observant un peu les différentes pièces qui constituaient le rez-de-chaussée. Jusqu’à ce que je tombe sur littéralement la dernière personne que je pensais croiser : Ysengrin. Si j’avais sus que je tomberais sur lui littéralement le premier jour où je mettrais les pieds ici… Je ne me serais pas donner autant de mal pour le prévenir que j’allais à New York si jamais il décidait d’arrêter son silence radio et de revenir à San Francisco. Je restais là plantée, à le regarder sans savoir quoi dire ou quoi faire. D’un côté j’étais soulagée de savoir qu’il allait bien, de l’autre je ne savais vraiment pas ce qui allait se passé puisque la dernière fois que nous nous étions vu, tout c’était très mal passé.
BY .SOULMATES

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