Tu souris quand il te dit qu'il est content de te divertir. Ça te vas aussi. Alexander est un très joli divertissement. Un de ceux qui n'est pas prêt de te lasser. Après, tu ne viendras pas ici participer à tous les entrainements des Lightwood, mais quand même, un de temps en temps ça ne te dérange pas. Tu adores ça. Toutefois, tu laisses ça de côté quand il t'offre un tout autre spectacle : celui de son corps qui se dénude. Il ne t'en faut pas plus pour que ton attention décroche. Tu n'arrives pas à te concentrer ailleurs que sur cette peau tâchée de runes. Tu aimes ce qui s'offre à toi. Les entraînements ont payé apparemment. La chaleur du corps du nephilim rejoint bientôt la tienne. Tu apprécies la sensation de son corps contre le tien. Ça a quelque chose de rassurant. Maintenant que tu le retrouves, tu te rends compte d'à quel point il avait pu te manquer. Tu ne veux plus le laisser partir comme ça, peu importe ce qu'il pourra traverser ensuite. Tu es là pour lui.

De nouveau, les joues d'Alexander rougissent quand tu prends le temps de l'observer nu. Ça te fais sourire. Il est tellement adorable. « Je t'ai déjà dis que j'aimais te voir rougir ? » tu ne sais pas pourquoi tu lui avoues ça sur le coup, mais tu ne regrettes pas. Tu n'es pas quelqu'un qui a tendance à mettre des filtres pour un oui ou un non. La vérité est souvent bonne à dire. Surtout que là, elle ne blesse personne. Le Lightwood se plaint, il pense que tu triches. La magie n'est pas une façon de tricher pour toi, c'est ta façon d'être, elle fait partie de toi, comme ses runes font parties de lui. Malgré tout, tu n'en parles pas et te contente de croiser son regard. « Prend ta revanche alors » tu n'as pas vraiment l'intention de te débattre et tu laisses attirer vers lui quand il tire doucement sur ton pantalon. Ce petit jeu t'amuses. Tu ne te souviens plus d'avoir été autant détendu avec le jeune chasseur. Depuis quelques temps, vos relations s'étaient tendues et s'en était presque devenu pénible. ça semble bien plus léger sur le moment. Tu le suis dans la salle de bain, alors qu'il vient t'embrasser. Tu en oublies la raison pour laquelle tu étais là : visiter les lieux. Peu importe. Tu visiteras une autre fois, peut-être même jamais. Tu te contentes de t'accrocher à sa taille, pour ne pas que vos corps se détachent trop. Ton pantalon fini par tomber au combat et tu souffles de nouveau contre ses lèvres. « La vengeance a été agréable ? » tu le taquines alors que tes doigts découvrent à nouveau sa peau. Tu as l'impression de ne pas avoir pu le toucher depuis une éternité. Tu prends le temps de savourer chaque seconde. Ton corps semble se réchauffer au contact de celui du chasseur. « Il fait chaud dans cette salle de bain, non ? » ton sourire s'accroche au coin de tes lèvres alors que tes doigts continuent de courir contre sa peau.

Tu lui avoues que tu aimes le voir rougir. Il doit déjà s'en douter. C'est un exercice avec lequel tu aimes jouer; Tu ne le fais peut-être pas tout le temps exprès. Parfois, tu ne fais rien de spécial et il se met à rougir. Tu trouves ça encore plus adorable que ce n'est pas prémédité. Il n'a pas l'air de prendre mal ta petite révélation. Au contraire. Ça le fait sourire. Il confesse que d'ordinaire, il ne rougit pas facilement et tu n'as pas de mal à le croire. La première fois que tu as croisé Alexander, tu t'es tout de suite rendu compte qu'il était l'exemple même du sang froid. Imperturbable, il était stupéfiant. C'est plutôt flatteur de savoir que tu es capable de passer cette barrière infranchissable. « Je vais devoir continuer alors. » ça t'arrange bien. Tu n'as pas l'intention de t'arrêter maintenant. Tu aimes voir ses joues se colorer sous tes compliments.

Peu à peu, les vêtements disparaissent et vous vous retrouvez dans la salle de bain. L'endroit le plus adéquat quand on doit prendre une douche, n'est-ce pas ? Tu lui as proposé de se venger et il ne s'est pas fait prier, ton pantalon n'a pas tardé à rejoindre le sol, ce qui t'amuses plutôt. Tu n'es pas forcément la personne la plus pudique au monde. Se voir dénuder devant Alexander ne te dérange pas plus que ça. Surtout que le jeune chasseur est déjà complètement nu. Il faut un minimum d'équité. Pourtant, il trouve que sa vengeance n'a pas été assez longue, ce qui t'arrache un sourire. « Tu te rattraperas une prochaine fois » promesse faite à demi-mots. Sa main tendu t'invite à le suivre et tu l'attrapes pour le rejoindre sous la douche. Tu constates la température ambiante qui grimpe et tu le lui fais remarquer. Tu es rassuré de voir que tu n'es pas le seul à t'en être rendu compte. Tu te doutes bien que ce n'est pas le thermostat qui est en cause ici. Alexander est le fautif. Le contact de sa peau salée te réchauffes. La longue absence du brun ne fait que renforcer cet effet. Il allume l'eau et un frisson parcourt ta colonne vertébrale quand l'eau s'échoue sur ta peau. C'est rafraîchissant, agréable. Du moins, ça l'est jusqu'à ce que tu poses les yeux sur le corps constellé de gouttelettes d'eau sur le corps du bel Alexander. Tu n'avais pas pensé à ce détail. Tu te mordilles la lèvre inférieure. « Au final, ta douche contient tout ce qu'il faut » tu souris alors que tes doigts reviennent contre son torse mouillé. Effectivement, tu n'as pas besoin d'autre chose qu'un Alexander dans toute sa splendeur. Tes yeux s'égarent sur ses lèvres l'espace d'un instant et tu ne peux t'empêcher de venir l'embrasser avec une envie certaine. Jouer les indifférents à un Alexander toujours vêtu c'est une chose, c'en est une autre quand il se retrouve sans rien sur le dos. Tu as beaucoup plus de mal à faire comme si de rien était. Il est attirant comme jamais.

Alexander a raison, tu n'avais pas prévu de t'arrêter. Tu aimes le voir rougir et tu ne voudrais pas abandonner ce plaisir. Toutefois, le fait que ça ne le dérange pas est une bonne chose. Tu ne risques pas de te le mettre à dos à chaque fois que ses joues prennent des couleurs. Au moins, chacun y trouve son compte. C'est parfait. Il ronchonne un peu sur le fait que grâce à ta magie tu as pu le déshabiller plus rapidement que lui a pu le faire. Ça te fais sourire. La magie est devenue quelque chose de tellement naturellement que tu ne te rends pas forcément toujours compte que t'en abuses un peu, mais dans ce genre de moment c'est plutôt plaisant, même s'il t'arrives aussi de prendre ton temps histoire de savourer le moment. Sauf qu'aujourd'hui, tu t'es un peu comporté comme un gosse le matin de noël, tu n'as pas voulu attendre bien longtemps avant de te précipiter à ouvrir ton cadeau, mais qui pourrait t'en vouloir ? Un léger rire s'échappe de tes lèvres quand il te dit que la prochaine fois, tu te retrouveras nu avant lui. C'est qu'il est sûr de lui en plus de ça. « J'aimerai bien voir ça » tu la taquines, le provoque un peu, mais c'est une bonne guerre. Rien de bien méchant.

Quand il t'attire contre lui, tu es loin de vouloir te débattre. Vos corps se rejoignent et tu frisonnes. Tu avais renoncé à ce genre de contact depuis quelques temps. Vu comme votre relation partait de travers, tu pensais vraiment ne jamais avoir l'occasion de te retrouver dans une telle situation en compagnie d'Alexander. Avec d'autres, certainement, plus tard, mais plus avec Alexander. Tu es heureux de voir que tu t'es trompé. Comme quoi, avoir tord n'est pas toujours une mauvaise chose. Loin de là. L'eau ruissèle déjà quand tu lui avoues que sa douche est très bien comme ça. Elle aurait même pu être bien plus spartiate, tant que le Lightwood est dedans, tu aurais réussi à t'en contenter. Un sourire illumine ton visage quand il te dit qu'il ne manquait plus que toi. La nouvelle confiance en lui d'Alexander est surprenante, mais tout aussi séduisante. Il accepte enfin de s'ouvrir un peu plus, arrêtant de se cacher derrière cette timidité maladive et ça ne peut que te faire plaisir, même si tu n'aurais pas été bouder s'il avait continuer à être ce qu'il a toujours été. Après tout, quand tu es tombé sous son charme, il était déjà comme ça et c'était très bien.

Tu t'égares dans tes pensées alors que vos corps se frôlent. Lorsqu'il t'attire à lui, si bien que vous vous retrouvez collé l'un à l'autre, un nouveau frison te parcourt, mais celui-ci n'est pas du à un courant d'air, bien au contraire. L'air s'alourdit de l'attraction qu'il règne entre vous deux. L'une de tes mains remontent sur sa joue et la caresse tranquillement, alors que tu peux sentir ses mains à lui se balader contre ta peau. Tu trouves ça agréable. Alexander ose. Tu serais tenté de lui demander si c'est son voyage à Idris qui l'a rendu comme ça, mais tu t'abstiens. Tu ne veux pas prendre le risque de briser ce moment. Tu viens lui voler un baisser, alors que tu sens ton sang chauffer d'avantage dans tes veines. S'il continue comme ça, il risque de se mettre à bouillonner d'ici peu. Ce n'est pourtant pas ce qui va t'arrêter. Ta main libre explore elle aussi le corps athlétique du beau chasseur. Tu aurais tords de t'en priver de toute façon et tu n'as pas l'intention de le faire, quoiqu'il arrive. Tu as envie de profiter de ce moment au maximum, sans en louper une miette. Tes doigts parcourent sa peau, se glissent dans son dos. Tu peux sentir parfois le relief d'une cicatrice sur ton passage. Ta main glisse jusqu'à son fessier, la tentation a été beaucoup trop forte et tu as préféré écouter l'un des conseils que t'a donné un jour ton ami Oscar Wilde : le meilleur moyen de résister à la tentation : c'est d'y céder. Tu profites de la position de ta main pour qu'il se rapproche d'avantage. Vos bassins n'ayant plus d'autre choix que de se rejoindre, t'arrachant un nouveau frisson.

Tu prends le temps de découvrir ce corps pressé contre le tien. Malgré l'eau fraîche qu'il coule toujours, tu commences à avoir vraiment chaud. La luxure a envahi le sang qui coule dans tes veines et ton bassin s'enflamme peu à peu au contact de celui d'Alexander. Tu essayes de garder la tête froide. Tu ne veux pas brusquer les choses, pourtant tu meurs d'envie de lui sauter dessus. Il faut dire que vouloir jouer les gars respectueux c'est bien, mais ça reste plutôt frustrant et maintenant que tu l'as près de toi, c'est plus difficile de faire comme si de rien était. Malgré tout, tu prends sur toi. Ce n'est pas ta première fois, tu es capable de te contenir.

Les lèvres du brun quittent les tiennes pour glisser dans ton cou. Tu frémis au contact de sa bouche, tend légèrement la nuque pour lui laisser le champ libre, alors que tes mains continuent leurs explorations. Un soupire s'échappe de ta gorge quand tu le sens insister, laissant certainement une marque sur ta peau ambrée. Ça t'arrache un sourire aussi, tu as l'impression qu'il te marque, un peu comme s'il avait peur qu'on ne sache pas que tu étais chasse gardée. Avec ça sur la peau, tu risques de ne pas l'oublier de suite. Pourtant, tu ne le repousses pas et le laisse faire. Sa possessivité n'est pas un frein. Il te fait reculer et rapidement, tu peux sentir le contact froid du mur derrière toi. C'est ce qui s'appelle être au pied du mur, mais on ne t'avait jamais dis que ça pouvait s'avérer être une expérience des plus plaisantes. Avant même de comprendre ce qui se passe, tu te retrouves avec les cuisses autour de la taille d'Alexander, les mains autour de son cou et le dos contre le mur. Tu ne peux t'empêcher de sourire, alors que tu l'observes l'espace d'un instant. Taquin, tu profites de cette position pour l'aguicher d'avantage. Ton bassin se mettant à bouger doucement contre le sien, ce qui a aussi pour effet d'attiser d'avantage le brasier qui s'est déjà allumé dans ton bas-ventre. Le Lightwood a un effet particulier sur toi et le pire, c'est que tu en redemandes. Finalement, l'une de tes mains se détache de ton cou pour se glisser de nouveau sur son torse finement dessiné. Sauf que cette fois-ci, elle n'a pas l'intention de terminer son exploration ici et continue sa descente avec une lenteur calculé. Tu lui souris, avant de revenir l'embrasser avec une fougue nouvelle.

Plus question de refoulé quoique ce soit. Tu aurais déjà dû lui montrer tout ça, la première fois que vous avez passé la soirée ensemble, mais tu as voulu attendre. Tu ne regrettes pas forcément, parce que ça ne rend la chose que meilleure, mais tu n'as plus envie de reculer cette fois-ci. Tu en serais certainement incapable. Pendant ce temps-là, ta main a continué de descendre contre son ventre et se glisse entre vos deux bassins. Il est clair que cette douche ne sera pas qu'une simple douche, alors autant continuer sur cette lancée. Tes doigts se saisissent finalement de sa virilité en vue de la caresser. Tu t'amuses à mordiller sa lèvre inférieure. En réalité, maintenant, tu te demandes comment tu as fais pour patienter aussi longtemps.

Ce corps-à-corps s'intensifie, nul besoin de se battre, ici la maxime faites l'amour, pas la guerre prend tout son sens. Nul besoin de violence quand la passion existe. Ses doigts se frayent un chemin contre la peau du nephilim, jusqu'à atteindre son bas-ventre. Tu as bien l'intention de l'enflammer lui aussi. Et au vue de sa réaction, tu as visé juste. Tu peux sentir ses doigts s'enfoncer d'avantage contre ta peau, alors que son bassin se met à bouger. Il en veut plus et tu as l'intention de le lui offrir. Tu ne suis pas le rythme qu'il essaye de t'imposer, mais tu sais quoi faire pour qu'il en redemande. Il faut dire qu'en quatre cent ans, tu as eu le temps de te faire la main. Et t'as bien envie d'approfondir ta pratique sur ce cobaye-ci. Bon, après tu te demandes si le nephilim sera capable de tenir la distance, alors tu vas peut-être y aller doucement pour commencer. Tu continues tes caresses alors que tu le sens bouger d'avantage, frottant inlassablement contre ton membre déjà bien éveillé. Décidément, cette douche n'a rien de rafraîchissante, mais tu ne vas pas t'en plaindre. Loin de là.

Ta patience s'amenuise doucement, mais surement. Tu aimes jouer, mais tu sais que ces quelques caresses risquent de t'amener à en vouloir plus. Maintenant que tu es lancé, difficile de te demander d'arrêter. Tu as envie d'en avoir plus. Ton regard croise le sien. Ton prénom qui traverse ses lèvres à quelque chose d'intense. Tu te mords la lèvre, alors que tu sens ton coeur s'emballer. Ses lèvres s'écrasent presque sur les tiennes, sous le coup de l'empressement. Ta peau brûle contre la sienne. Tu soupires d'aise sous l'un de ses mouvements de bassin. Tu continues tes caresses encore quelques secondes avant de laisser tes doigts remonter de nouveau. Avant même qu'il puisse dire quoique ce soit, tu ressers légèrement tes cuisses pour que vos bassin se rencontrent de nouveau, là encore un soupire s'échappe de tes lèvres. « Alexander... » tu lui voles un baiser avant d'ajouter « Tu me donnes terriblement envie » c'est le moins que l'on puisse dire. Tu as envie de lui, de goûter sa peau, de le sentir plus proche de toi que jamais.

Tu ne te lasses pas de sentir Alexander contre toi. Ton corps a beau s'enflammer, tu ne veux pas le quitter. Il n'a pas l'air de vouloir te lâcher non plus et c'est tant mieux. Tu l'embrasses. Tu te sens bien près de lui, même si tu commence à avoir très chaud. Tu te demandes comment tu as fais pour attendre aussi longtemps. Son bassin continue de bouger contre le tien, tu souffles son prénom. Un petit sourire en coin se dessine sur tes lèvres quand il t'avoue ne pas vouloir te faire mal. Il est tellement adorable que ça devrait en être interdit. Tu poses ton front contre le sien. « Ne t'inquiète pas pour ça » tu lui souris, croise son regard et reste comme ça quelques secondes. Tu aurais presque envie de lui pincer les joues, tellement il est adorable, mais tu te dis que ce n'est pas le moment, alors tu t'abstiens. Malgré tout, tu ne peux t'empêcher de sourire bêtement.

Tu déposes un baiser furtif contre ses lèvres, rougis par les baisers déjà échangés. Il faut dire que vous n'y êtes pas allé de main morte. Tu as envie de le taquiner un peu et tu ne vas pas t'en priver. Tu éloignes ton visage du sien et  déclare le plus simplement du monde « Sauf si tu veux t'arrêter là... » malgré tes mots, ton bassin continue de bouger contre celui du nephilim, le provocant un peu plus. Bon, il est vrai que c'est un jeu dangereux auquel tu joues. Parce que s'il décide vraiment de tout arrêter là, tu risques d'être bien déçu, mais on pourrait presque croire à un juste retour des choses. Tu espères juste assez bien connaître l'aîné des Lightowood pour l'avoir juste poussé ce qu'il faut pour ne pas s'arrêter immédiatement. Tu continues à le regarder, attendant une réponse alors que ton bassin continue à faire monter la température. Tu aimes jouer, ce n'est pas nouveau.

Ton petit jeu a fonctionné. Tu as su faire disparaître ses doutes. Apparemment, tu le connais assez bien pour pouvoir te permettre de jouer avec le feu sans avoir à te brûler. Ton sourire s'élargit quand il te dit qu'il ne peut pas s'arrêter. C'est tout ce que tu voulais entendre. Le reste, tu n'en as que faire. Tu n'es pas inquiet, contrairement à lui. Tu sais que tu peux gérer la situation. Puis, surtout tu sais que tu n'as pas envie de te défaire de cette douce étreinte. Peu importe ce qui peut se passer autour. Ça doit aider à faire pencher la balance. Au fond, le Lightwood n'a pas l'air d'en avoir envie non plus, puisqu'il n'a pas accepté ta proposition de tout arrêter là - et heureusement d'ailleurs - tu as joué et cette fois, tu as gagné. Tu n'es pas peu fier. Tes hanches continuent de bouger contre le nephilim, jusqu'à ce qu'il perde patience. Tu le sens te soulever et enfin se décider. Tu te tends légèrement, mais tu ne laisses rien paraître. Tes mains s'accrochent à son cou alors que tu le sens en toi. La délivrance est un peu douloureuse, mais tu sais que ça finira par passer. Tu as vu bien pire. Sauf que ça tu le gardes pour toi, tu évites d'étaler tes expériences passées devant Alexander en général et là, on peut dire que le moment serait mal choisi.

Ta peau s'électrise. Tes doigts se glissent à l'arrière de la nuque du brun, passent dans ses cheveux alors qu'il commence à bouger. Tu te mords la lèvre, soupire. Tu lui souris, il a toujours peur de te faire mal. Tu le rassures comme tu peux. « Tu es parfait » que tu lui réponds dans un souffle alors qu'il revient coller ses lèvres contre les tiennes. Tu le laisses guider au début, profitant du moment, une fois l'instant désagréable passé. Il t'embrasse comme un affamé et tu devines facilement qu'il se retient. Tu t'accroches plus fermement à lui, alors que tu te mets à bouger le bassin de nouveau, lui imposant un autre rythme. Tes lèvres quittent les siennes pour se glisser dans son cou, puis son oreille « Alexander... » un murmure près de son lobe, à peine audible avec le bruit de l'eau qui se fracassent au sol. « Arrête de te contenir, lâche-toi» un conseil, une invitation. Peu importe, il pourra bien le prendre comme il le voudra. Comme dans la vie, le chasseur a tendance à toujours être sur la réserve, n'osant jamais allé jusqu'au bout de ses envies. Tu l'avais prévenu pourtant, qu'avec toi ça allait changer.

On peut dire que la situation a bien basculé depuis que tu as croisé Alexander un peu plus tôt dans la journée. Parfois, les choses ne tiennent qu'à très peu de choses. Les retrouvailles auraient bien pu se passer très mal et en fait : non. Tu préfères cette version. Tu n'aurais pas voulu que ça se passe mal. Puis faut avouer que ce genre de retrouvailles c'est plus agréable à vivre. Tu l'encourages à se lâcher. Il est toujours sur la réserve. Il faudrait qu'il apprenne à lâcher prise de temps en temps, ça lui ferait un bien fou. À force de vouloir tout contrôler on finit par passer à côté de choses merveilleuses. Il semble t'écouter et tu sens ses doigts serrer d'avantage alors qu'il se lance enfin. Ses coups de reins adoptent un rythme nouveau. Tu t'accroches plus fermement à son cou, alors que tu sens le mur plus présent derrière toi.

L'étreinte se fait plus sauvage, moins en retenue, Alexander a enfin lâché prise. Ses grognements t'électrisent à chaque fois un peu plus. Tu ne tardes pas à te joindre à lui. Peu importe de rester discret, tu as envie de t'exprimer. Chaque parcelle de ton corps est réceptif. Les mouvements acharnés du brun finissent par atteindre ta prostate, te faisant trésaillir, alors que ton plaisir monte en flèche. Tu sais que tu ne tiendras pas bien plus longtemps. Ce moment tu l'as attendu bien trop longtemps pour tenir sur la longueur. Malgré tout, tu tiens bon, tu sens le Lightwood aller et venir en toi, te faisant toujours perdre un peu plus la tête. Il t'impose de tourner la tête, alors que ses doigts s'accrochent à ton cou, tu te laisses faire, alors que ses lèvres rejoignent la peau sensible de ta nuque. Un gémissement rauque passe tes lèvres sans que tu puisses le retenir.

Ton bassin s'est remis à bouger en rythme avec celui du brun. Incapable de rester immobile, tu as besoin de bouger, même si ça ne fait qu'intensifier cette étreinte. Tu aimes le sentir aussi près de toi. Tes ongles naissants laissent des stries rouges sur son dos alors que tu sens doucement glisser vers la jouissance. Tu es bien décidé à lui donner le plus de plaisir possible, tu continues de te mouvoir contre lui alors qu'un nouveau coup puissant du chasseur touche ta prostate et déclenche ton orgasme. Tout tes muscles semblent se tendre alors que tu restes accroché à lui, laissant échappé un « Alexander » entre tes lèvres quand le plaisir t'envahi.

Il te faut quelques secondes pour reprendre tes esprits, le souffle court, tu as le sourire aux lèvres alors que tu caches ton visage dans son cou. Tu en profites pour revenir mordiller sa peau marqué d'une rune.

Ta respiration est encore trop rapide, mais tu t'en fiches. Tu restes contre Alexander, profitant de cette étreinte alors qu'il ne tarde pas à te rejoindre en jouissant lui aussi. Tu te sens bien, à cet instant là et tu n'as pas envie de bouger plus que ça. Tu prends le temps de te remettre de tes émotions. Ce petit échange a été plutôt intense, mais ce n'est pas pour te déplaire. Tu joues un peu avec sa peau sous tes dents. Tu ne peux pas t'en empêcher. Tu peux sentir sa respiration aussi rapide que la tienne, ce qui t'arraches un sourire.

Tu sens tes jambes vaciller quand il se décide à relâcher son emprise pour te laisser revenir sur le sol. Il faut dire que ça a été plutôt intense et que tes jambes ont pris cher, surtout tes cuisses. Tu devrais y survivre. Tu ne le laisses pas partir bien loin, tu n'as pas encore envie de briser votre proximité. Il te demande si ça va et tu relèves les yeux vers lui, le sourire aux lèvres. D'ailleurs, tu viens déposer un baiser au coin de ses lèvres à lui, avant de répondre. « Je me sens merveilleusement bien et t'y es pour quelque chose » tu lui accordes un clin d'oeil complice avant de demander « et toi, comment tu te sens ? » il n'est pas le seul à s'inquiéter pour l'autre. Tu as envie que ce moment ait été agréable pour vous deux.

Tes mains se posent sur son torse et le pousse légèrement pour qu'il se retrouve sous le jet d'eau, juste assez pour que tu puisses en profiter aussi. « Je crois qu'on a besoin de se rafraîchir un peu» tu ris, amusé. Il faut dire qu'après vos retrouvailles, même sous la douche, vous avez besoin de faire redescendre la température. Toi, en tout cas tu en as besoin. Malgré tout, tu restes près du chasseur, profitant de l'endroit pour pouvoir le tripoter encore un peu. Tant que tu l'as sous la main, tu en profites. Tu attrapes le gel douche pour le faire mousser contre sa peau marquée.

Tu as un peu l'impression d'évoluer dans du coton, mais c'est une sensation agréable. Tu n'as pas envie de briser ça, alors tu ne t'éloignes pas du beau nephilim. Il s'inquiète encore, se demande comment tu vas. Il fallait bien se douter qu'il n'allait pas oublier cette manie aussi facilement, mais tu trouves ça mignon alors tu prends le temps de l'embrasser et de lui répondre. Ça ne coûte rien et puis, si tu peux le rassurer, tu aurais tord de te priver. Tu lui retournes la question, parce que tu sais qu'avant toi il n'avait pas eu d'autres expériences de ce genre et tu n'as pas envie qu'il en retienne un mauvais souvenir. Les premières fois, c'est toujours important. Il s'interroge sur l'état de tes jambes. Tu souris, amusé par son comportement. Il s'inquiète toujours pour tout. C'est une manie chez lui. « eh tu te souviens à qui tu parles ? » tu lui offres un grand sourire alors que tu glisses ta main contre l'une de tes cuisses, laissant échapper quelques volutes bleues, laissant derrière toi, une peau impeccable. L'avantage de la magie. Tu lui avais déjà proposé d'effacer quelques unes de ses cicatrices, mais il avait refusé, prétextant qu'elles faisaient partie de lui. Tu n'as pas insisté. « Je t'ai dis de ne pas t'inquiéter pour moi » tu ne vas pas t'en faire pour quelques marques, au contraire, c'est la preuve de vos ébats passionnés, ça te plaît plutôt comme souvenir, même s'ils sont éphémères.

Tu le pousses doucement sous le jet d'eau. Ça ne peut pas faire de mal. Tu apprécies le contact de l'eau sur ta peau qui te donne l'impression d'être chauffé à blanc. Tu souris quand il te dit que même une douche froide n'arriverait pas à le rafraîchir. Il n'a pas tout à fait tord. Tu l'observes un instant, le sourire toujours aux lèvres. « C'est moi qui te donne chaud comme ça ? » tu ris, tu aimes le taquiner. Tu commences à le savonner, avec minutie. Puis tu sens ses doigts dans tes cheveux et tu te mets à rire. « Tu sais que c'est un privilège que tu as là ?
Rares sont ceux qui peuvent prétendre avoir touché à mes cheveux » il faut dire qu'avec le temps que tu passes à les coiffer, tu n'apprécies pas forcément qu'on vienne y mettre le bordel, mais Alexander ça ne te dérange pas. Au contraire. Le contact de ses doigts contre ton crâne est plutôt agréable. Tu es étonné par la question qu'il te pose ensuite, mais tu ne peux t'empêcher de sourire bêtement. Il veut savoir s'il peut passer ce soir. Tu ne t'attendais pas à ce qu'il veuille passer la soirée avec toi aussi vite, mais tu ne vas pas t'en plaindre non plus. « Tu es le bienvenu chez moi quand tu veux, ce soir y compris » tu passes une main dans tes cheveux, une fois rincé, pour les empêcher de te masquer les yeux. « Puis si tu viens après la tombée de la nuit, Simon sera parti » parce que tu t'imagines qu'il n'a pas forcément envie de passer la soirée devant la télé à manger du popcorn entre toi et Simon. Ça pourrait être drôle pourtant.