♦ Age : 44 ♦ Date de naissance : 10/05/1980 ♦ Runes : -3 ♦ Messages : 118 ♦ Date d'inscription : 19/09/2017
(#) Sujet: Je demeure à jamais dans le noir [PV : Chris] ♦ Jeu 2 Nov - 10:09
Je demeure à jamais dans le noir
Chris & Arthur.
Les bruits de la ville, je crois que j'aurais toujours du mal à m'y faire, surtout dans une ville comme New-York, parfois je repense à cette époque bénie où l'automobile n'existait pas encore où tout n'était pas si "moderne", tout était tellement plus calme. Je ne pourrais même pas vous dire si il y a des oiseaux dans cette ville pour la simple raison que je ne les entends pas. Je me dirigeais d'un pas assuré vers un des nombreux immeubles de la ville. J'allais rendre visite à quelqu'un de très important pour moi. Quelqu'un sans qui je ne serais plus là aujourd'hui. Chris Smythe. Chris est un sorcier comme moi. Il m'a appri tout ce que je sais, c'est lui qui m'a aidé avec la découverte de mes pouvoirs. Quand il m'a trouvé, je passais la majeur partie de mon temps planqué dans une grotte, fuyant tout contact avec l'être humain de peur de blesser quelqu'un. Heureusement, j'ai passé énormément de temps avec lui et j'ai réussi à me contrôler. Nous avons fini par prendre des chemins différents parce qu'il fallait bien que je continue ma vie et lui aussi, j'ai fait d'autres rencontres bien sûr, mais Chris aura toujours une place à part dans mon coeur.
Je ne lui ai toujours pas dit pour ma cécité et quand je repense à la réaction qu'a eu Magnus à ce propos, j'avoue craindre un peu celle de Chris. Voilà, je suis arrivé en bas de l'immeuble. Je porte des lunettes de soleil. Heureusement, aujourd'hui il y a un peu de soleil, je peux donc prétendre une faiblesse occulaire pour quiconque me croise. Je lève la tête pour laisser l'astre du jour me caresser doucement la peau de ses rayons puis, sur une inspiration, je m'engouffre dans le bâtiment. Je ne connais pas l'endroit, du coup je me sers énormément de ma canne histoire de ne pas me prendre un mur. J'arrive enfin devant la porte de l'appartement de mon ami. J'espère qu'il est chez lui. J'avoue que j'aurais dû annoncer ma visite, mais je n'avais pas prévu d'aller le voir aujourd'hui, j'étais de passage dans son quartier et l'idée d'aller le voir est venue seule.
Je lève donc le bras et frappe doucement sur la porte. Tandis que j'attendais qu'elle s'ouvre, je repensais au passé, comme souvent d'ailleurs, et j'espérais que Chris ne m'en veuille pas trop de lui avoir dissimulé une information aussi importante que mon état de santé, mais ainsi que je l'avais dit à Magnus, je n'aurais accepté personne auprès de moi et j'aurais pu dire des choses que j'aurais regretté par la suite, j'avais donc préféré éviter. Le bruit de la porte qui s'ouvre se fait enfin entendre. Affichant mon plus beau sourire, je m'adresse à la personne que je devine face à moi, espérant que ce soit Chris. C'est dans mon français natal que je m'exprime.
- Il paraît qu'un certain Chris Smythe habite ici ? Est-ce vrai ?
made by roller coaster
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(#) Sujet: Re: Je demeure à jamais dans le noir [PV : Chris] ♦ Sam 18 Nov - 19:15
Je demeure à jamais dans le noirArthur Carron & Chris SmytheNew-York, c’était une ville que Chris aimait pas mal, vraiment. Il y était pas depuis vraiment longtemps, mais… il l’aimait pas mal. Puis, il avait déjà habité ici auparavant, pas longtemps, certes, mais il avait déjà été amoureux de cette ville. Elle est tellement pleine de peps et pleine de personnes, tout le temps. Puis, le fait d’bosser dans un bar, c’est une bonne chose ici. Probablement pour ça qu’il a son propre bar, plein de bénéfices parce que tout l’monde veut bien se bourrer la gueule de nos jours. Parce que c’est marrant, et Chris peut pas dire le contraire, c’est probablement un des mecs les plus fêtard que l’on pourrait croiser, mais c’est bien connu ça. Quelque chose qu’il aimait aussi : les gens. Et donc, ce n’était pas étonnant qu’il soit venu ici parce qu’il y avait pas mal de Créatures Obscures qu’il connaissait ici comme Magnus Bane ou bien même Anthony Santiago. Son ex. Mais il avait pas pensé qu’il était ici d’ailleurs. Enfin, du moins jusqu’à ce qu’il soit tombé sur lui. Et qu’il se fasse envoyer bouler comme un malpropre. Quel con, ce gamin ; il sait pas ce qu’il rate, clairement. Mais assez parler de lui.