In the light of heaven, I come to you // SUJET #02 ♠ CLARY, ALEC
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In the light of heaven, I come to you // SUJET #02 ♠ CLARY, ALEC
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(#) Sujet: In the light of heaven, I come to you // SUJET #02 ♠ CLARY, ALEC ♦ Mer 26 Juil - 23:58


In the light of heaven, I come to you
Calixte & Clary & Alec


Le jour se lève. L’aurore se sent. Je suis resté éveillé toute la nuit en compagnie de Raphaël. Une discussion très intéressante qui m’a rappelé ma venue ici, mon devoir, le but que je me suis fixé. Trois cadavres de bières trône sur la table basse. Les rideaux sont tirés, la porte fermé. Raphaël est parti. Il serait dommage que je le retrouve à l’état de cendres lui ais je dit quand j’ai vu l’heure tardive de la nuit. Salutations faites, et un coup de vent plus tard, j’ai pris le chemin de la salle de bain. Une bonne douche me ferait amplement de bien au vus des vingt-huit heures de veille imposé à mon corps. Je dormirais bien quelques heures avant de rejoindre l’Institut. Je ne suis pas presser, et ils ne liront ma demande de venue et mon accréditation que dans la matinée… J’avais quatre heures devant moi. peut être plus, certainement pas moins.

Aujourd’hui, il ferait beau, la nuit m’en avait donné un jolie aperçu. Pas un nuage. Peu de vent. Il fera beau, il fera chaud. La population sera dehors, une bonne chose. J’enlevais mon tee-shirt, gris, sale, et poursuivis par le reste tout en marchant vers la salle de bain. Les runes couraient sur mon corps. Les cicatrices les côtoyer, comme des soeurs. La douche à l’italienne de bonne facture, m’attendait, sagement. J’en fis couler de l’eau. L’eau, première froide me fis frissonner, puis chaude, me réchauffa. Un peu de savon et je nettoyais mon corps des efforts derniers de ces longues heures de travails et de voyage. Le jour commençait à percer de plus en plus l’appartement. Je soupirais tout en me séchant. Un coup de peigne, un peu de rangement et je filais dormir seulement vêtu d’un caleçon. Quelques heures me ferait le plus grand bien...

Je m’habillais d’un haut, d’un pantalon de combat, de ma veste grise et de ma panoplie d’arme quelques heures plus tard. Avant de partir, je rangeais le lieu comme je l’avais trouver et pris les bouteilles, mon sac sur l’ épaule. Quelques runes de scellement et je partais rejoindre à pied l’Institut. Mon foyer, ma famille. Enfin… Deux grand mots… Les poubelles étaient assez proches et sur mon chemin, je ne perdis pas de temps. La couronne dorée s’éleva de minutes en minutes dans le ciel. Rien de mieux qu’une paire de lunette dans ses conditions.

Mon portable faisait office de pass pour entrer dans l’Institut. De jour comme de nuit, la demeure gracieuse attribué au Nephilim rester magnifique. Ma bouche s’étira en un large sourire et lorsque je pus entrer, disparu pour montrer un homme sérieux. La salle des commandes était grande et grouillait des miens. J’observais. Un membre de la direction était sensé venir m’accueillir… Neuf heures, j’étais plutôt matinale, j’espère que c’était le cas des autres. La structures internes de l’institut avait l’air d’être très différentes de celle de L.A ou de Tokyo. Je posais mon sac à terre quand derrière moi j’entendis : « Bonjour ! ». Je fis volte face et fis face à une jeune demoiselle, rousse, plutôt jeune et très mignonne. « Bonjour jeune chasseuse. » répliquais-je. Elle semblait trop jeune pour faire partie du commandement de l’Institut ou me trompais-je ?

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(#) Sujet: Re: In the light of heaven, I come to you // SUJET #02 ♠ CLARY, ALEC ♦ Sam 29 Juil - 12:56
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Calixte & Clary
Apprendre dans réfléchir est vain. Réfléchir sans apprendre est dangereux.

Ses nuits étaient beaucoup moins agitées depuis le retour de Jace. Même si ce n’était pas encore parfait, Clary avait réussi à récupérer une partie des heures de sommeil en moins qu’elle trainait depuis des semaines. Elle se réveillait quand même toujours très tôt le matin, beaucoup trop tôt. Et essayer de se rendormir était peine perdue. La jeune femme ne faisait que tourner dans son lit pendant des heures, assaillie par ses pensées, ses questions, et ses doutes qui ne voulaient pas se taire, et encore moins lui laisser quelques heures supplémentaires de répits. Elle essayait de lutter mais, comme toujours, Morphée ne voulait plus lui ouvrir la porte du monde des rêves. Et au final, ce n’était peut-être pas plus mal, parce que ces derniers temps, ses rêves avaient tendance à se transformer en cauchemars. Les reflets de ses craintes, souvent les mêmes, dont une supplémentaire qui s’était rajoutée depuis sa mésaventure avec Alec. Eux qui croyaient que Hodges était le seul Shadowhunter à la botte de Valentin qu’ils pouvaient croisés à l’Institut, ils s’étaient bien trompés. Pour que cette chose arrive dans le repas de Clary, il y avait bien fallu qu’un Membre du Cercle l’y mette. A moins que Valentin avait menacé cette personne, allez savoir… La rousse préférait ne même pas y penser en réalité. Déjà qu’elle craignait plus que tous les prochaines actions de son père, maintenant, sa crainte n’en était que plus grande. Elle ne se sentait même plus en sécurité au cœur même de l’Institut. Et bien sûr, ce petit épisode avait encore engendré des tensions entre elle et Jace. D’ailleurs, ça devait certainement être le but de Valentin, les éloignés l’un de l’autre. Il savait très bien qu’ensemble, ils étaient plus forts, et maintenant qu’il n’avait plus Jace à portée de main pour lui en faire voir de toutes les couleurs, il fallait bien qu’il trouve un autre moyen pour les atteindre. C’était réussi. Et Clary en était presque totalement malade.

Au bout de quelques heures, la jeune Nephilim avait quand même prit la peine de se lever. Se trainant vers sa salle de bain comme un robot, elle s’était glissée sous la douche dans l’espoir que le jet d’eau réussirait à lui donner l’énergie dont elle avait besoin pour la journée. Journée qui se résumerait certainement à une série d’entraînement et d’apprentissage, comme toujours, depuis des semaines. Elle se demandait d’ailleurs si ça allait finir par s’arrêter un jour, ou si ça deviendrait son quotidien, et cela jusqu’à la fin de ses jours, tout ça parce que l’Enclave n’arrivait pas à voir plus loin que le fait qu’elle était la fille de Valentin. Personne mis à part Jace, Izzy et Alec ne lui faisait confiance entre ces murs. Personne n’arrivait à voir plus loin que ce simple fait, et comme de bien entendu, c’était une chose qui énervait particulièrement la jolie rousse. Heureusement, son énergie était beaucoup trop faible pour qu’elle se mette à hausser le ton. Et puis, elle était fatiguée d’essayer de faire ses preuves. Elle avait arrêté, et maintenant, elle vivait sa vie de façon monotone, sans vraiment la savourer. De toute façon, qu’est-ce qu’elle avait à savourer ? Pas grand-chose, ça c’était clair. Elle aurait mieux fait de restée coincée dans cette espèce de monde parallèle. Là au moins elle n’avait pas à se poser de questions sur sa propre santé mentale. Enfin, elle avait fini par sortir de la douche, s’habillant avec les premiers vêtements qu’elle trouvait, et évitant de regarder son propre reflet dans la glace. Elle n’arrivait même plus à se regarder en face, alors si elle avait une tête de déterrée… Et bien tant pis. Se dirigeant vers la commode de sa chambre, elle avait attrapée l’un des élastiques qui s’y trouvait. Penchant sa tête en avant, la rousse les attacha en un chignon désordonné avant d’enfiler ses chaussures et de sortir de sa chambre pour côtoyer à nouveau le monde extérieur.

L’institut était encore calme. Beaucoup de Nephilims étaient partis se reposer avec une nuit visiblement fort agitée. Valentin avait dû faire des siennes à nouveau, rien de grandement étonnant. C’était devenu leur quotidien. Ils étaient en guerre après tout, même si l’Enclave refusait encore d’utiliser ce terme pour qualifier la situation. Et pourtant, c’était bien le cas. Ils étaient les seuls à se voiler la face là-dessus. Parcourant les couloirs de l’Institut qu’elle connaissait à présent par cœur, Clary se rendit directement à la salle des commandes. Elle évitait, intentionnellement, la case petit déjeuné. Il faut dire qu’elle n’avait plus vraiment confiance en ce qu’elle pouvait trouver dans son assiette. Et puis, elle pourrait certainement sortir grignoter quelque chose avec Simon un peu plus tard. Ça lui ferait du bien, de prendre l’air, et surtout, de pouvoir discuter de tout et de rien avec son ami. La rousse avait fortement besoin de se changer les idées. Son téléphone en main, elle lui avait d’ailleurs envoyée un message pour lui demander s’il était disponible un peu plus tard. C’est en relevant les yeux qu’elle aperçut cet homme qu’elle ne connaissait absolument pas. Etait-il envoyé en renfort par l’Enclave ? Certainement. En tout cas, personne n’avait l’air de prendre la peine de l’accueillir ici et… Clary trouvait ça plutôt vache, le pauvre. C’était pour cette raison qu’elle s’était approchée de lui. « Bonjour ! » Découvrant le visage de l’homme qui se tenait à présent face à elle, Clary rangeait son téléphone dans sa poche, souriant à la salutation de cet homme. Pour une fois que quelqu’un ne la regardait pas de travers et ne lui demandait pas si elle était bien Clary Fray… C’était plutôt plaisant, elle ne pouvait pas le cacher. « Je ne crois pas qu’on se soit déjà vus… Vous êtes nouveau ? » Bon, elle venait de se lever alors pour faire la conversation, elle n’était pas très opérationnelle. Et puis, elle pouvait bien discuter avec lui histoire de la faire patienter le temps que quelqu’un arrive. Que ce soit Aldertree, Lydia, ou encore Alec, allez savoir. La rousse ne savait même plus qui était à la direction de l’Institut avec tous ces changements constants. Enfin, elle espérait tout de même ne pas croiser le premier cité de la liste. Pas qu’elle ne l’appréciait pas mais… En fait si. Il avait tellement descendu Jace pendant son absence qu’elle ne pouvait plus la voir en peinture ce gars-là.
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(#) Sujet: Re: In the light of heaven, I come to you // SUJET #02 ♠ CLARY, ALEC ♦ Dim 13 Aoû - 21:10


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Les courants d’air agités mes cheveux, et bien que j’en avais peu, je ne pouvais m'empêcher de les remettres en place. Cette tignasse blonde, un poil foncés vers l’arrière était un élément capitale à mon bien être. Je regardais mon portable, attendant, bêtement et con, qu’un responsable m’autorise en bonne et dû forme, à participer aux missions et marcher dans son palais appeler Institut. Dix minutes de grattages de cheveux, de je regarde mon portable mais je n’ai aucune notifications nouvelles, tout en contenant mon sac en toile entre les jambes. L’arrivé de cette demoiselle à la chevelure de feu me délivra d’une tension proche au niveau des omoplates. Dans ma tête, je me disais. CHOUETTE. Quelqu’un à qui parler. L’administration était pire ici ou quoi ? La hiérarchie en avait un peu rien à foutre de leur nouveau venu… Bordel. Mettant mes émotions un poil colérique au fin fond de mon subconscient, je souris avant même de me retourner. J’entendis ma voix se déliter pour répliquer un bonjour. Jeune chasseuse. Naméoh, tu pourrais faire mieux vieux, me disait une voix dans ma tête, tandis que l’autre me faisait la remontrance qu’elle était beaucoup trop jeune pour moi. Bref… Je rangeais le bout de métal faisant office de portable et d’outil d’abrutissement à certain moment, et mis mes mains dans mes poches. « Et bien… en effet, je suis nouveau dans cet Institut, je viens d’être transférer par Idris… »

Un sourire subtile s’afficha. Les souvenirs s'entrelaçaient dans ma tête. Quand je fus en âge d’être affecté, Idris m’envoya à Bombay. C’est comme si vos parents vous envoyer en pensionnat ou en colonie, comme s’ils se débarrassait de vous. Du moins je l’ai ressentis comme ça. Lâcher dans un endroit, qu’on ne connais pas, par un sorcier pas vraiment sympa. L’institut était dans un espèce de Taj Mahal plus petit. La décoration était sobre, blanche et doré. J’avais l’impression qu’il y avait plus de monde qu’ici à New York mais peut être que c’était une impression. Mais au moins il y avait bien une chose qui était différente maintenant, c’est que personne n’était jamais au courant des transferts des Chasseurs adultes… Ça me cassait sérieusement les burnes en vrai, on se savait en sous effectifs et pourtant. Les émotions négatives revenaient rapidement à la charges. C’était certainement dut à la nuit particulière avec Raphaël qui me rendait comme ça. Comme quoi, le venin faisait effet… Même un peu.

Cette demoiselle pourrait peut être me conduire à quelqu’un ou prévenir un supérieur pensais-je… Plusieurs bip, et une alarme généralisés. J’étais à nouveau tendu, prêt à partir s’il le fallait. Une horde de démons mineurs terrorisés une petite station de métro. Une équipe s’équipa et passa devant nous. Je m’écartais, posant intuitivement ma main sur l’avant bras pour lui faire suivre le même mouvement. Lorsque l’équipe fut passer, je retira tout aussi rapidement ma main et fit mine de m’excuser par l’expression de mon visage. Une main derrière la tête, l’autre tenant mon sac. Je pris une respiration longue et tourna la tête vers Clary. « Je te prie de m’excuser… Je ne me suis pas présenter. Calixte O’Cahan, j’arrive de l’Institut de Los Angeles. Et tu es… ? » Je la regarder, m’en voulant de lui avoir pris le bras de cette manière. Avais étais je brutale ? Je remis mon sac sur l’épaule. « Il vaudrait mieux ne pas rester ici pour ne pas déranger les départs en missions… Pense tu que nous puissions parler autre part le temps que le responsable de l’institut vienne me voir ? »

Dis je, toujours un peu inquiet pour son poignet. J’observais les membres de l’Institut, peut être reconnaîtrais je quelqu’un.

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(#) Sujet: Re: In the light of heaven, I come to you // SUJET #02 ♠ CLARY, ALEC ♦ Sam 19 Aoû - 18:44
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Clary était soulagée que l’Institut soit autant agitée ce matin-là. Au moins, on la laisserait tranquille, et vu le réveil difficile qu’elle venait d’avoir, ça l’arrangeait pas mal. Elle pourrait s’entrainer calmement, seule, sans aucune pression, et sans personne pour venir critiquer son revers du droit. Si elle se prenait encore ce genre de remarque, son fameux revers défectueux allait finir dans la tête de quelqu’un. Ça la démangeait depuis assez longtemps comme ça. Enfin au moins, l’agitation présente dans la salle des commandes était une distraction dont elle n’était pas contre. Pour une fois, personne ne se retournait sur elle pour la reluquer ou chuchoter dans son dos. Tout le monde était bien trop occupé pour ça. Sauf cet homme qui paraissait un peu paumé, et que la rousse n’avait encore jamais croisée par le passé. C’était donc quelqu’un de nouveau. Parce que même si elle ne connaissait pas tout le monde personnellement ici, elle connaissait toutes les têtes qu’elle croisait tous les jours. Et surtout, elle arrivait à merveille à repérer de loin celles qu’elle ne voulait pas croiser. Dont Jace, pour l’instant, et Alec. Qui n’étaient pas dans les parages, tant mieux. Enfin, là n’était pas la question. Elle n’allait pas non plus laisser ce pauvre homme comme ça, livré à lui-même. Parce que bien sûr, l’Enclave leur envoyait toujours des personnes au mauvais moment, quand personne n’était là pour les accueillir. Ce n’était pas le rôle de Clary de faire ça, elle le savait bien. Et peut-être qu’Alec allait encore lui servir un ronflons. Mais elle ne pouvait décemment pas restée là les bras croisés, ça ne lui ressemblait pas. Et oui, même avec toutes les merdes qui lui arrivait, elle ne pouvait toujours pas s’empêcher d’aider les autres. Ce qui prouvait bien que même son propre père n’était pas capable de la changer et de la détruire.

Elle s’était donc approchée de lui, et l’avait salué. Avant de lui demander s’il était nouveau, même si elle le savait déjà. Elle ne voulait pas non plus le brusquer, surtout qu’elle savait ce que ça faisait d’arriver dans un endroit totalement inconnu, seul, et entouré de personnes à qui on avait jamais adressé la parole. « Oh… Alors, bienvenue à New York. » Sans grand enthousiasme, elle doit bien l’avouer. Même si la rousse avait toujours apprécié cette ville, elle ne la voyait plus du même œil maintenant. A chaque coin de rue, elle avait l’impression d’apercevoir un nouveau démon, et ça l’empêchait de retrouver cette sérénité qu’elle pouvait avoir par le passé quand elle se baladait au milieu des Terrestres. Le monde était à présent totalement différent à ses yeux maintenant qu’elle en connaissait toutes les nuances. Elle n’arrivait plus à se représenter les rues agitées de Brooklyn comme quand elle était petite. Ce parc dans lequel elle allait jouer avec Simon était remplit de Créatures Obscures, depuis toujours, sans qu’elle n’ait rien vue, pendant des années. Elle avait été aveugle pendant pas mal de temps, et maintenant, elle retrouvait ce que c’était de voir. Et elle le découvrait même complètement au final, vu que sa mère la préservait depuis sa naissance. C’était assez étrange de se dire ça. Et c’était encore plus étrange quand elle réalisait qu’absolument tout avait changé dans sa vie, jusqu’à son meilleur ami qui était devenu un vampire. Et qui pouvait, de temps en temps, avoir envie de la tuer. Ça lui donnait presque des frissons de frayeur, mais même si elle risquait sa vie en passant du temps avec Simon, elle n’allait certainement pas passer à côté de ça. Si elle perdait Simon, elle était juste fichue. Elle avait besoin de son meilleur ami pour vider son sac de temps en temps, et se consacrer à des activités normales à ses yeux. Terrestres.

L’alarme de l’Institut avait fini par sortir la rousse de ses pensées. Encore une nouvelle attaque de démons, dans une station de métro à Chinatown. Clary espérait que ce n’était pas la meute de Luke qui était attaquée. Après tout, ils vivaient dans ce coin-là. Mais un coup d’œil à l’écran lui avait permis d’être rassurée. L’attaque se trouvait à plusieurs pâtés de maisons du restaurant chinois qui leur servait de QG. Bien sûr, comme toujours, personne n’était venu vers elle pour lui dire qu’elle était enfin envoyée sur le terrain. Elle n’apercevait pas non plus Jace, Alec, ou encore Izzy. Et peut-être qu’eux même étaient déjà sur une mission, en fait. Et après on s’étonnait que Clary soit de mauvaise humeur. Elle en avait juste marre qu’on se comporte avec elle comme avec une gamine attardée. Surtout qu’elle pensait avoir déjà fait ses preuves bon sang ! La jeune femme fut surprise de sentir une main sur son bras, et sans vraiment s’en rendre compte, elle avait eu un léger mouvement de recul. En ce moment, elle avait assez de mal avec les contacts physiques, sans parler qu’elle se méfiait énormément des gens depuis qu’on avait glissé un philtre d’amour dans son repas. Vu la merde que ça avait foutu, elle ne serait pas étonnée qu’un simple contact fasse quelque chose de pire. Mais elle s’en voulait quand même, quand elle se rendit compte que cet homme voulait juste éviter qu’elle ne gêne le passage de leurs collègues. Et elle lui servit un léger regard d’excuse. « Clary Fray. Euh… Morgenstern, pardon. » Elle n’était pas encore habituée à son nouveau nom de famille, et surtout, elle ne l’acceptait pas tellement. Mais tout le monde ici l’appelait comme ça. Parce que c’était son nom, après tout. Elle était une Morgenstern. Elle était la fille de Valentin, et bien sûr, elle s’attendait à ce regard de curiosité qui viendrait certainement teindre les yeux du fameux Calixte. « Et bien… Si vous avez faim, on peut se rendre en cuisine. Les petits-déjeunés sont encore servis. » La rousse faisait signe au Chasseur d’Ombre de le suivre. Et puis, ça ne lui ferait pas de mal à elle non plus d’avaler quelque chose, même si elle n’avait pas très faim. Sa mère allait finir par attraper une syncope en plus, si elle savait que sa fille ne mangeait pratiquement plus rien. Donc ouais, les cuisines, un bon petit déjeuné en attendant l’arrivée d’Alec, c’était un bon plan.
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(#) Sujet: Re: In the light of heaven, I come to you // SUJET #02 ♠ CLARY, ALEC ♦ Jeu 24 Aoû - 8:53


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Voir un institut en pagaille. Cela ne présageait parfois rien de bon. Souvent des blessés, quelques fois des blessés. Grave ou superficielle, nous avions toujours un blessé en fin de journée. Les alertes, généralement les mêmes à travers les instituts du monde entier, sonner, a toute heure de la journée, à tout heure de la nuit. Les missions se répétait, les rondes de nuit comme de jour, était sans cesse mise en place. Tokyo était un institut qui possédait le moin d'alerte au monde. Les démons était présent, mais les relations que possédait l’Institut de l'île était extrêmement forte avec le monde obscure et ses créatures. Bombay avait dans mes souvenirs un taux d'alerte assez haut. C'était presque invivables et on ne s'étonné pas de la grande présence de jeune chasseur en quantité entre ses murs. Je n'aimais pas Bombay. Il faisait chaud et les missions de jours étaient insupportable. Los Angeles, je n'ai pas vraiment connu les missions. Mon enquête avait pris une nouvelle forme et j'étais baser sur cette institut uniquement en qu'enquêteur. Je ne participait pas vraiment à la vie de ce conclave. J'écrivais et j'étais souvent dehors à chercher des indices et des preuves du passage de mon père...

D'ailleurs, j'avais combattus un démon supérieur. Yseron. Un métamorphe particulièrement redoutable. J'avais manquer à plusieurs reprise de me faire tuer. J'avais pourtant pris une grande inspiration et en échange d'une grande blessure au niveau du bras, j'avais réussi à trancher son coeur en deux. Ce démon avait fait avancer mon enquête d’une manière phénoménale. Enfin je comprenais certaine chose. C'était étrange de savoir que les évènements actuelle était lié à mon enquête….

Le bon vieux temps d'Idris me manquer. Marche dans les ruelles de la ville basse, boire un verre avec des compagnons, partirent en renfort pour protéger les abords de notre ville sainte. Alicante me manquer sincèrement. Au vu des informations que j'avais récolté à L.A peut être que je pourrais demander à rentrer au pays pour quelques semaines. Je soupirais et sortit la tête de ma fâcheuse tendance nostalgique. “  Merci. J'espère rester plus longtemps que mon séjour de quelques mois à Los Angeles…

Me présentant après quelques excuse, je l'écoutais en retour. Clary. Diminutif d’un prénom si je m’abuse. Humm. Deux nom ? Le nom de famille de Valentin vint tinter à mes oreilles. Morgenstern. Étoile du matin. Elle était donc la fille de Valentin. Du mal à s'accommoder à ce nom ? J’avais lu les rapports. Elle ne le connaissait pas. Sa mère avait prétendu qu'il était mort pour la protéger. Était ce la même chose pour moi ? L’Enclave me cachait-elle l'existence de mon père pour le protéger ? Je soupirais à cette pensée de manière discrète. Je ne répondis rien pendant un temps, puis finit par sourire et ajouter : “ Enchanté ! “ Peut être voudrait elle que je l’appelle par le premier nom de famille qu'elle m’a donné. Je lui demanderai une autre fois, par lequel de ses noms elle souhaite appelé. De toute façon, je ne juger pas au parents, leur enfants. J'aurais certainement cette demoiselle en mission.

Plus je pensais à Valentin et sa fille plus je pensais à moi et à mon père. Nous avions là un point commun. Nous ne connaissions pas nos pères. Mais le pire c'est que le siens était recherché… Je compatissais au destin de cette demoiselle. Une mère dans le coma, le père criminel extrêmement rechercher… Manquerais plus qu'elle ai un frère violent… Je savais que j'étais enfant unique. C'était marqué dans mon dossier et celui de l'orphelinat. Mais avec tout ce qui ce passer, entre mensonge et vérité, qui pouvait affirmer dans un dossier la vérité absolue ? Je reportée mon attention sur Clary, l'écoutant me proposer les cuisines, m'annonçant que les petits déjeuners étaient encore servis. Tant mieux. Je crevais un peu la dalle. Il n’y avait pas grand chose dans ce frigo de planque. “  C'est une bonne idée, un thé me fera le plus grand bien pour débuter mon premier jour ici ! Je te suis.

Je l'observais. Sur le peu de peau que je voyais d'elle, je pouvais voir quelques runes. Des runes permanentes, et d'autres qui, s'estomperai avec le temps et leur utilisations. Clary était jeune mais pourtant on sentait qu'elle voulait être l'une des nôtres. Les muscles et les cicatrices de cette dernière vérifier cette version. Peut être que, bien que son père est des propos et des actes totalement horrible envers le monde obscure, elle héritera de son talent de combattant. Je la suivais et observer les différents lieux. Je n'avais pas eu l'occasion de le découvrir avant de toute façon. Une fois installée je pense que je ferais un tour. Pendant tous étaient sur le qui vive, je marchais, sac sur l'épaule, suivant la chasseresse d’ombre vers les cuisines. Avant de quitter la salle des commandes, je remarqua une personne. Cette personne, je la reconnaîtrais parmi tous. Aldertree se tenait, la, discutant avec des chasseurs dans le remarquer. Lui et moi avions par le passé de long différent….

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(#) Sujet: Re: In the light of heaven, I come to you // SUJET #02 ♠ CLARY, ALEC ♦ Dim 27 Aoû - 16:38
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New York était sa ville. Clary y était née, et elle y avait grandie. Elle en connaissait pratiquement tous les recoins, du moins, ceux de Brooklyn. Elle pouvait traverser la Grande Pomme les yeux fermés sans même se perdre. Et pourtant, depuis qu’elle était devenue une Chasseuse d’Ombres, ou plutôt, depuis qu’elle connaissait sa véritable nature, elle avait l’impression de se retrouver dans un pays étranger. C’était toujours les mêmes rues, toujours les mêmes personnes qui les traversaient, les mêmes habitudes, les mêmes touristes qui étaient là tout au long de l’année. Mais il y avait tout le Monde Obscure qui venait se mêler à tout ça et qui rendait les choses totalement différentes. La rousse savait qu’il lui fallait juste un temps pour s’y habituer, que bientôt, elle retrouverait ses habitudes, et elle ne traverserait plus les rues de la ville en observant chaque passant en croyant voir une Créature Obscure ou un Membre du Cercle. Enfin pour ça, il leur fallait faire tomber Valentin, au moins. C’était certainement ça qui lui faisait le plus peur. C’était quand même fou d’avoir peur de son propre père… Elle qui avait toujours espérée qu’il ne soit pas mort et qu’elle le rencontrerait un jour… Là, cette envie lui était largement passée. Quand elle voyait le monstre qu’il était, elle se sentait même totalement idiote d’avoir pensée une chose pareille. Il avait tout détruit sur son passage depuis qu’il était entré dans sa vie. Il avait laminé Jace, il avait forcé sa mère à mentir pendant dix-huit ans pour la protéger. Et même maintenant, il continuait à les torturer avec des bons dieux de philtre d’amour à la con. Clary ne pouvait pas s’empêcher de se dire que c’était une réaction de gamin immature.

Voir des nouvelles têtes faisait quand même du bien à Clary. En général, elle disposait de quelques secondes avant de révéler son nom et que les gens ne se mettent à la regarder de travers et à l’éviter. Etre une Morgenstern était un lourd fardeau à porter. Etre la fille de Valentin, c’était comme être une abomination, aux yeux des autres. Elle sentait leurs regards tous les jours, comme s’ils avaient peur que d’un coup elle se transforme en monstre. Et le pire, c’était qu’elle ne pouvait même pas leur en vouloir, parce qu’ils avaient peut-être raison. Avec les expériences que faisaient son père, comment pouvait-elle s’assurer qu’il ne lui avait rien injecté de bizarre ? « Oh, vous êtes déjà passez à Hollywood alors ? » Ouais, Clary était curieuse. C’était surtout qu’elle n’avait jamais quittée cette ville, mis à part quand elle s’était rendue dans le Royaume des Fées avec Méliorn et Jace pour atterrir dans ce bon dieu de monde parallèle. Un souvenir qui l’affectait encore énormément. Et elle avait toujours autant envie de retourner là-bas pour être tranquille et reprendre sa vie de Terrestre insouciante, où son seul problème serait d’échapper au regard de ses parents pour passer un moment tranquille avec Jace. Les choses étaient tellement plus simples là-bas, sans les démons.

Et surtout, sans son nom de famille qui la poursuivait inlassablement à l’en rendre malade. Elle avait tellement l’habitude d’être une Fray en plus qu’elle se trompait à chaque fois quand elle se présentait. Et qu’elle était obligée de se rattraper avec son véritable nom de famille auprès de l’Enclave. En fait, Clary avait presque envie de se marier tout de suite pour ne pas avoir à porter ce nom plus longtemps, même si pour ça elle devait se marier à un parfait inconnu, elle s’en fichait. Ça lui éviterait d’avoir à supporter ce genre de regard, certes, discret chez Calixte, mais tout de même présent. Au moins lui, il ne la fuyait pas, c’était déjà ça. Elle se contenta de lui servir un léger sourire à son petit enchanté, tout simplement parce qu’elle ne savait pas quoi dire d’autre. Elle ne voulait pas vraiment se mettre à parler de sa famille, de son frère, de tout ce qu’il s’était passé… En plus, si cet homme avait lu les rapports de l’Enclave, il était certainement au courant de tout. Et en général, c’était pour cette raison que les gens évitaient de trop discuter avec elle. A cause de la relation qu’elle et Jace avaient échangés. Et qui était toujours présente, d’une certaine façon, malgré la complexité de leur relation. Enfin, tout ça pour dire qu’elle était plus que ravie d’avoir pour but de se rendre dans les cuisines, là où il y avait beaucoup moins de monde. « Vous êtes anglais ? » Dans sa tête, seul les anglais buvaient encore du thé. En tout cas, elle, ça ne lui arrivait que très rarement. C’était une véritable accro au café, en fait. Et ça lui manquait ses après-midi passés au Java Jones en compagnie de Simon à se demander ce qu’ils allaient faire le soir même. La vie était tellement plus facile à cette époque, et tout ce qui perturbait Clary, c’était la disparition de sa biscotte.

La rousse avait commencé à prendre la direction de la cuisine. Elle traversait les couloirs de l’Institut sans vraiment faire attention à là où elle allait. A force, elle connaissait l’endroit sur le bout des doigts à force d’y avoir passée ses journées. Donc du coup, son pas était assez rapide, peut-être même un peu trop. C’était surtout qu’elle avait aperçue Jace du coin de l’œil en quittant la salle des commandes, et qu’elle n’avait pas véritablement envie d’avoir une quelconque discussion avec lui. Le pire, c’était qu’elle sentait son regard sur elle, et qu’elle ne pouvait pas s’empêcher de culpabiliser alors qu’elle prenait la fuite. Pourtant, c’était ce qu’il y avait de mieux à faire. Ce n’était pas le moment idéal pour eux d’avoir une discussion. Pas alors qu’un inconnu était dans les parages. Arrivée dans la cuisine, la jolie rousse se dirigea au fond de la pièce, vers les placards et les frigos qui étaient particulièrement nombreux. En même temps, vu le monde qui vivait ici, ce n’était pas vraiment quelque chose d’étonnant. « Les sachets de thé sont là et… Vous pouvez trouver des gâteaux dans les placards, et du lait dans le frigo. » Ce qui était totalement logique en fait, vu que c’était légèrement leur place, voyez-vous. La rousse attrapa d’ailleurs un petit sachet de gâteau histoire de se remplir un minimum l’estomac. Et elle n’avait pas pu s’empêcher de regarder l’emballage pour s’assurer que personne ne l’avait percé pour glisser quelque chose à l’intérieur. Elle était devenue complètement parano avec cette histoire.
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(#) Sujet: Re: In the light of heaven, I come to you // SUJET #02 ♠ CLARY, ALEC ♦ Mer 13 Sep - 23:50


In the light of heaven, I come to you
Calixte & Clary & Alec


Je n’ai parcouru que quelques pays dans ma vie. Idris, puis l’Inde, le Japon, et les USA. Certes j’ai quelques passages express en Angleterre et en France en tant que renfort mais je n’avais jamais à rester bien longtemps. Durant ses trois affectations, j’avais dut m’acclimater, me faire de nouveaux amis, connaître l’Institut et la ville sur le bout des doigts. Je n’avais pas grand mal à m’intégrer, généralement la direction apprécier compter sur un élément comme moi. De nature solitaire, je restais souvent m’entraîner ou lire. J’avais une bonne mémoire et une excellente analyse mais j’étais piètre en sociale à cette époque là. « Oui, entre autre, ceci dit, je ne suis pas resté très longtemps dans la ville des anges. » Il y avait pourtant un institut que j’aurais dû visiter et pourtant que je n’avais pas osé fouler. Dublin. L’Irlande. Ma famille y était attaché depuis plus de 100 ans. Les O’Cahan avaient été successivement les directeurs et mentor de cette institut. Il y a un peu plus de trente ans, c’était mon père et ma mère qui dirigeait l’institut dans le pays des Leprechaun et des trèfles à quatre feuille. Ma mère faisait partie du conseil d’Alicante et faisait souvent le voyage à Idris. Je ne connaitrais jamais cette période… « Je suis née à Alicante mais j’ai des origines Irlandaise. Mes parents étaient respectivement directeur de l’Institut de Dublin et conseiller de l’inquisiteur.

Je la suivais dans les couloirs de l’institut, observant la décoration et l’aménagement, croisant les regards et les visage d’autres confrères. Etais ce à cause de mon interlocutrice qu’il semblait choqué ? Je me fichais éperdument de l’ascendance de cette demoiselle, qu’importe si son père était le connard qui retenait le mien. Je posais mon sac à l’entrée de la cuisine et observa la spacieuse cuisine. Encore quelques choses de différent. Je souris après qu’elle m’est montrer les différents endroits. « Merci. » Je pris donc un sachet de thé, remplit une casserole chopé sur un égouttoir d’eau que je fis chauffer sur le gaz, sortit une boîte de gâteau. J’attendis quelques minutes que l’eau bout avant de la verser sur le sachet dans un mug blanc. Je vins rejoindre Clary, m’asseyant en face d’elle avant de lui demander : « Tu es ici depuis longtemps ? » J’étais au courant de ses origines mais je ne voulais pas aborder ce sujet avec elle. Je ne pouvais pas juger une jeune demoiselle, découvrant notre univers communs, parce qu’elle était la fille de l’homme le plus recherché par Idris.  

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(#) Sujet: Re: In the light of heaven, I come to you // SUJET #02 ♠ CLARY, ALEC ♦ Sam 16 Sep - 14:44
In the light of heaven, I come to you
Calixte & Clary
Apprendre dans réfléchir est vain. Réfléchir sans apprendre est dangereux.

Clary n’était jamais vraiment sortie de New York, mis à part pour quelques sorties scolaires qui ne se déroulaient jamais très loin. En fait, le plus loin où elle s’était rendue, c’était le New Jersey, si ses souvenirs étaient bons. Après, d’accord, elle s’était aussi rendue dans l’espèce de forêt des fées, quand elle était traversée ce portail pour se rendre dans le monde parallèle, mais c’était encore différent. Elle ne s’y était pas vraiment attardée, elle n’avait pas visité l’endroit où quelque chose dans le même genre. Elle était juste rapidement passée pour régler ce qu’elle avait à régler. Et déclencher cette bombe qui lui avait sautée en pleine tronche. Si elle avait su, elle ne l’aurait très certainement jamais traversée ce bon dieu de portail. Et pourtant… La conversation qu’elle avait eu avec Jace juste après ça lui avait fait tellement de bien. Mais maintenant qu’elle y repensait, ça lui brisait juste le cœur. Autant dire qu’elle ne s’attardait pas tellement sur le sujet, se contentant de sourire légèrement à Calixte alors qu’il lui disait qu’il n’avait pas tellement eut le temps de visiter Los Angeles quand il y était. Et au final, Clary aurait dû s’en douter. Elle s’était rapidement rendue compte que les Chasseurs d’Ombres avaient très peu de temps pour eux, et même si au départ c’était une chose qui l’avait quelque peu agacée, ça l’arrangeait plutôt pas mal en ce moment. Au moins, elle pouvait s’occuper l’esprit, et elle ne pensait plus forcément à toutes les choses qui la tourmentait quand elle s’entrainait ou qu’elle apprenait ses runes. En fait, elle trouvait même qu’elle avait beaucoup trop de temps libre, et vu qu’elle n’arrivait pas à dormir des masses… C’était pas vraiment arrangeant pour elle.

Elle ne s’attendait tout de même pas à ce que ce parfait inconnu lui parle de sa famille. Mais elle se souvint rapidement que les Shadowhunters possédaient tous une certaine fierté, et que quand leur famille avait une place importante quelque part, ils ne pouvaient pas s’empêcher de le dire. Du côté de Clary, elle préférait nettement garder le silence sur ses parents, et ça pouvait se comprendre. D’ailleurs, quand elle croisait quelqu’un d’assez haut gradé, elle ne pouvait pas s’empêcher de se méfier, ayant tout simplement l’impression d’être observée à la loupe parce ladite personne qui allait se faire un malin plaisir de donner son rapport à l’Enclave. Rapport qui dirait certainement un truc du genre élément faible, qui se laisse guider par ses sentiments. Ce qui n’était pas faux en soit, mais qu’est-ce qu’elle pouvait bien les emmerder avec ça. « Oh, je vois… Votre famille est habituée aux grandes responsabilités. » Et elle préférait ne pas s’attarder sur le sujet. Ce n’était pas tellement la peine non plus qu’elle montre une grande méfiance, et en vérité, la rousse en avait marre de se méfier de tout. Alors même si ce gars était là pour l’observer au compte de l’Enclave, elle s’en fichait complètement. Et si Simon l’appelait pour sortir boire quelque chose dans la minute, elle ne se gênerait pas pour le laisser en plan. Et elle était vraiment désolée si ce n’était pas quelqu’un de méchant, et que lui aussi il s’en fichait pas mal de tout ça. Puis, le fait de croiser Jace et de sentir ce regard qui s’était posé sur elle ne l’aidait pas des masses à garder son sang-froid. En réalité, elle bouillonnait de plus en plus de l’intérieur, comme tous les jours. Et elle savait qu’elle ne tarderait pas à exploser si elle continuait comme ça. Un café avec Simon ce soir ne serait définitivement pas de refus. Rien à foutre si elle n’avait pas le droit de sortir, elle trouverait bien un moyen. Ce n’était pas une criminelle, alors elle n’avait pas à avoir l’impression de se retrouver en prison. Au lieu de la surveiller constamment, ils feraient mieux de poursuivre Valentin.

Alors qu’elle avait indiquée à Calixte où se trouvait les différentes choses, Clary avait attrapé un yaourt et une cuillère avant de s’installer à l’une des tables pour commencer à le manger. Et en réalité, elle jouait beaucoup plus avec qu’autre chose. Son appétit n’était toujours pas revenu, mais elle savait qu’elle devait se nourrir, même si elle n’en avait pas envie. Si elle faisait un malaise ou un truc dans le genre, elle allait très certainement avoir sa mère sur le dos, et ce n’était pas tellement une chose qui lui donnait envie, en fait. Elle venait d’ailleurs tout juste d’avaler une cuillère avec difficulté quand Calixte était venu s’installer devant elle pour reprendre la conversation. Une question sur elle, bien sûr. Et qui en réalité paraissait incroyablement innocente. La rousse avait presque envie de baisser sa garde. « J’ai grandis à New York, mais… Je vis à l’Institut depuis quelques mois seulement. » Des mois qui étaient passés à une telle vitesse qu’elle n’arrivait même pas à s’en rendre compte. Et pourtant, elle en avait vécue des choses, des événements plus que marquants pour elle, et qui se retrouvaient très souvent dans son esprit pour la torturer. Et son téléphone avait décidé de la torturer aussi, avec un nouvel appel. De Jace, chose qu’elle avait constatée en regardant l’écran qu’elle avait sortie de sa poche. Et elle décida de rejeter cet appel, tout simplement parce qu’elle n’avait pas envie de lui parler, avant d’éteindre son téléphone, parce qu’elle se doutait bien qu’il n’allait pas se limiter à un seul appel. Et elle ne voulait pas parler de ce qu’il s’était passé avec Alec la dernière fois. Surtout qu’elle allait certainement devoir s’excuser, et qu’elle se sentait déjà assez honteuse comme ça.
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(#) Sujet: Re: In the light of heaven, I come to you // SUJET #02 ♠ CLARY, ALEC ♦ 
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In the light of heaven, I come to you // SUJET #02 ♠ CLARY, ALEC
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