× learn how to fight, not for glory but for happiness, feat Calixte
Willow C. Saunders
Children of Raziel
♦ Age : 33 ♦ Date de naissance : 02/11/1991 ♦ Autres comptes : Breanna & Cara & Maia ♦ Runes : 293 ♦ Messages : 243 ♦ Date d'inscription : 14/07/2017♦ Everything and anything : Believers, look up - take courage. The angels are nearer than you think.
Wings, afar. My eyes do not want to believe what I already know. Angels. They are closer than what I thought possible, and their harp seem to illuminate my soul.
(#) Sujet: × learn how to fight, not for glory but for happiness, feat Calixte ♦ Jeu 31 Aoû - 4:06
learn how to fight, not for glory but for happinessWillow C. Saunders & @Calixte A. O'CahanCertaines choses étaient plus faciles à envisager que d’autres. La fin d’une semaine de boulot, un examen qui s’approche, une sortie avec des amis, une liste d’épicerie ou de tâches ménagères … tout ça, c’était assez envisageable. D’apprendre qu’en fait, la majorité de notre vie n’était qu’un reflet plutôt glauque de ce qui arrive quand on vous ment à tout bout de champs, que vous allez devoir apprendre à connaître un tout nouveau monde et, le pire de tous, que vous avez un … demi … frère mais que vous ne le saviez pas jusqu’à maintenant, il n’y avait rien de comparable au choc qui me grugeait encore de l’intérieur, dû à toutes ces découvertes. Et Calixte qui n’osait pas me parler, laissant quelqu’un d’autre s’occuper de ma visite des lieux. Se sentait-il coupable de m’avoir appris une telle nouvelle de façon si subite ? Non, je crois plutôt qu’il n’en savait rien, lui non plus, et n’arrivait pas à avaler cette révélation. J’aurais voulu qu’il vienne me voir et que je puisse lui poser quelques questions. Cependant, vu le manque d’interactions, je préférais me concentrer sur mes cours … normaux. Avant que je ne débarque ici, il y a quelques jours, j’avais une liste de travaux à faire, et je comptais bien exceller cette année. J’évitais donc l’Institut, le temps de finaliser quelques papiers pour la fin de cette semaine.
Aurais-je voulu avoir un peu plus de choses à faire et ainsi ne pas mettre les pieds ici pendant un bon moment ? Certainement. Je n’avais pas encore eu de rappel de ma mère, alors que je l’avais appelé, frénétique, exigeant qu’elle me révèle l’identité de mes parents biologiques. La seule option qu’il me restait était Calixte, mais, tout comme moi, il avait besoin de temps pour bien digérer la nouvelle. Sauf que bon, je ne le voyais pas depuis le début de cette semaine et maintenant, je n’avais plus d’excuses pour ne pas retourner à l’Institut. Empaquetant certains effets personnels dans un sac, je décidais donc de marcher jusque là-bas, voyant cette fois-ci l’église telle qu’elle devait être, une vraie œuvre d’art. Je soupirais. À croire qu’une simple rune m’avait ouvert les yeux sur cette petite beauté. Mais que diable verraient les passants ? Une fille qui entre dans une église délabrée ? Mon dieu ! Ils croiraient probablement que j’étais une sans-abri, à la recherche d’un toit où m’abriter. Tant pis.
(#) Sujet: Re: × learn how to fight, not for glory but for happiness, feat Calixte ♦ Ven 8 Sep - 1:53
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Calixte & Willow
Je m’agitais dans ce lit. Ce lit. Ce lit si grand. Ce lit où personne, jamais, ne viendrait me rejoindre. Les lits de l’Institut étaient grand. Trop peut être. J’avais déjà réfléchis longuement à déplacer ma vie en dehors des murs de l’institut. Proposer peut être une chambre à ma demi soeur, la protégeant, lui proposant aide et soutien. J’y réfléchissais dans ce trop grand lit, dont les cauchemars s’entassaient comme des dossiers. Je ne savais que faire. A boire trop de thé, mes neurones étaient devenues mou. Je pissais et ça, vraiment, c’est pas très plaisant de passer sa journée au chiotte. Je me demandais ce que ça pouvait faire de vivre en dehors de ce monde que j’ai toujours connus. Rejoindre un peu ce monde, obscures, claires, ou terrestre et créature se croisait…
Cauchemars, angoisse, peurs. Je redoubler niveau entraînement et tenter par tous le moyens d’échapper à ce monde noir dans lequel mon esprit voulait me plonge définitivement. Mon dernier cauchemars, peut être une vision que sais je, me montrais avec des crocs. J’avais hurler tant la douleur imaginative m’avait profondément affecté. Lex avait du me calmer à dose de calmant. J’avais tenté de me blesser, Iratze était toujours là. Qu’avais je fais au bon dieu pour être tiraillé de tous les côtés. Je courrais tous les matins, je frappais plus fort et plus vite, j’encaissais les poings de Lex, je redoubler toujours autant dans le travail. Et puis… J’avais succombé. J’avais choppé sur le marché noir une boite de Yin Fen. Pourtant, elle trônait pile en face moi, sur la cheminée de ma chambre, à portée et pourtant si loin. Je la regardais avec une envie brutale et pourtant une peur au ventre comme jamais je n’avais eu. Essence de démon dans les veines… J’avais pris la boîte. J’avais succombé. J’avais coupé une fine blessure dans mon poignet et m’avais passer la fine pommade transparente ou presque sur la plaie. Je m'étais assis sur le sol et savourer ce moment presque délicieux, pourtant réel. Je rigolais tel un junkie prenant sa première dose de drogue dure. Quelques part c’était une véritable drogue dure. Je passais ma langue sur mes dents, repensant à se rêve, ce cauchemar, qu’elle était il ?
J’avais les crocs, j’en avais assez de toute cette pression. J’avais besoin de renfort. J’avais besoin d’aide. Lex découvrit rapidement sans que je n’ai eu le temps de lui demander, ce début d’addiction qu’il tua dans l’oeuf, la jetant dans le brasier de la cheminée. Il garda le secret, propre, intacte. Il m’aida à me relever, à me soigner. La douche froide ava it commencé et le retour à la réalité aussi.
Grâce à lui j’avais fait la tournée des bars. Des bibliothèques. De tous ses lieux ou l’on pouvait trouvait sorcier et compagnie. Le pandémonium fut le seul endroit ou je trouva un début de réponse à ma quête. Magnus Bane. Le grand sorcier de Brooklyn avait décidait d’étendre ses ailes noires pour m’aider. Grâce à lui, grâce à Lex, un moment de répit c’était installer, seulement un moment… Les révélations de cette soirée me faisait rapidement un retour à mon univers obscures. Pourtant, au contraire, elles fut toutes apaisé. Qu’avait mis Magnus dans mon saké pour adoucir mes inquiétudes ? Mon coeur et mon esprit s’étaient enfin réunis.
Entre temps, Lex avait continué de garder un oeil protecteur sur ma cadette. Savoir de sa bouche que celle-ci avait fait un tour dans le club du gardien aux ailes noires ne me rassurait pas, mais elle était grande, bien que peut être pas assez dans ce monde obscures qu’elle ne connaissait guère. Je sentais l’eau, chaude, dégoulinant sur mon corps. Au fond de moi, quelques chose avait été brisée avec ces révélations. Je m’habillais d’une tenue d’entrainement. Soit un tee-shirt, large ouverture au niveau des manches, un pantalon renforcée et une paire de chaussure compensée. Je rédigeais un rapport de dernière minutes avant de rejoindre Lex pour lui demander des nouvelles de ma soeur. Il souris et me montra celle-ci en pleine séance… de Yoga? « Réellement ? »
Je remerciais d’une patpat sur l’épaule de Lex et parti commençait ce que j’aurais dut faire depuis bien longtemps. J’arrivais doucement dans la salle, discrètement et observa ma soeur cadette. Aujourd’hui, elle allait avoir de nouvelle informations sur elle, sur notre famille.Ca ne lui ferait pas plaisir, mais il fallait être clair sur sois même. Je vins me tenir, bras croisé, sur une épaule contre une colonne, observant la jeune femme pratiquait. Je souris et me racla la gorge. « Tu sais que ce que tu fais, c’est généralement à la fin de nos entraînements ? » Je me redressais et traversa la salle pour rejoindre les établis à arme. Je sortis un bâton et le fit gentiment tournoyer. « Prête à devenir une chasseresse petite soeur ? C’est moi qui t’entraîne personnellement… »
Willow C. Saunders
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♦ Age : 33 ♦ Date de naissance : 02/11/1991 ♦ Autres comptes : Breanna & Cara & Maia ♦ Runes : 293 ♦ Messages : 243 ♦ Date d'inscription : 14/07/2017♦ Everything and anything : Believers, look up - take courage. The angels are nearer than you think.
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(#) Sujet: Re: × learn how to fight, not for glory but for happiness, feat Calixte ♦ Sam 9 Sep - 23:10
learn how to fight, not for glory but for happinessWillow C. Saunders & @Calixte A. O'CahanPour bien des personnes, le fait de devoir se concentrer sur soi, de faire le vide, de n’écouter que sa respiration et se couper du reste du monde, tout ça ne leur plaît pas. Certains préfèrent cette poussée d’adrénaline, le brouhaha des coéquipiers. Mais, que voulez-vous, j’étais une âme plutôt solitaire et tranquille, ce qui explique ma préférence pour le yoga. Et vu le silence qui régnait dans la salle d’entraînement, j’arrivais à délaisser mes soucis plus facilement. Pas que j’étais seule; je savais parfaitement que Lex scrutait le moindre de faits et gestes à l’Institut. Il agissait ainsi par ordres de Calixte, j’en étais sûre. Je ne lui demandais cependant pas, préférant le laisser voguer à ses occupations. Et puis, de toute manière, il ne m’avait aucunement dérangé jusqu’ici. Pourquoi lui être désagréable quand il ne m’avait traité qu’avec la plus grande politesse et gentillesse ?
J’adoptais la posture du bateau, ou Naukasana, et essayait de tenir le coup, malgré mes fesses qui commençaient déjà à se plaindre. Les yeux fermés, je laissais échapper des expirations beaucoup plus prononcées, témoignant de l’effort à faire. Puis, soudainement, un raclement de gorge me fit légèrement sursauter. Moi, si concentrée sur ma respiration, avait finalement réussi à faire le vide. Mais voilà, on venait de me faire savoir que je n’étais plus seule. En ensuite cette dite personne parler, je reconnus immédiatement le timbre de voix, si familière. C’était celle de Calixte. Celle de mon frère. Oui, ça sonne encore un peu étrange à mes oreilles, mais je ne pouvais questionner les résultats d’un test sanguin. J’ouvris lentement les yeux et rigola à sa petite intervention, lui qui se tenait juste devant moi, adossé à une colonne. « Seulement à la fin ? Ça me fait tellement du bien, j’trouve qu’on devrait tous commencer par ça, le matin, en se réveillant, avant de faire quoi que ce soit d’autre. »
(#) Sujet: Re: × learn how to fight, not for glory but for happiness, feat Calixte ♦ Mer 13 Sep - 23:48
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Calixte & Willow
La concentration. La concentration est une chose si importante pour un chasseur, pierre fondatrice de toute action, nous devions savoir comment nous concentrer en tout temps, et ce même en dehors de notre utilisation de notre rune de concentration maximum… La concentration se régissait avec la respiration, la mise en priorité de ses pensées, oui, ce n’est pas rien. La concentration était une chose difficile à apprendre, surtout lorsqu’on est jeune, insouciant, prêt à frapper, sans retenue, sans plan. La concentration, elle n’était pas là juste pour faire jolie, elle nous permettait d’analyser, rapidement, pour pouvoir choisir une solution en cas de danger, en cas de réaction quelconques. Oui. Elle était le pivot centrale d’un chasseur, sans elle, nous n’étions rien. Je pris une grande respiration. Oui, c’était ça le début pour se concentrer.
Le yoga était un bon élément pour se concentrer et recentrer son âme. Son esprit. Oui, c’était une bonne chose. Peut être qu’en effet, nous devrions commencer par ça. L’impulsivité serait moindre et nous pourrions mieux travailler. Facile à dire pour certains, entêté pour d’autre. Le yoga et sa pratique douce des mouvements ouvrant les chakra et relaxant les muscles. Sans aucun doute que c’était une excellente discipline. En plus, cela favoriser la souplesse. Comme quoi. Je souris et lui répondit : « Oui, pour certains, c’est sans aucun doute… » J’avais déjà pratiqué, mais je me retrouvais plus dans la méditation et le shiatsu. Au Japon, et dans beaucoup de pays asiatique, la pratique du Shiatsu était intégrante à la culture. Il n’était pas rare que j’ai des cours de Shiatsu, le matin et le soir avant les entraînements ou en fin de mission. C’était une parti essentiel de la vie à l’Institut de Tokyo. Je regardais mes marques et me souvenait de celle reçu là bas… Je soupirais quand je chercha le bâton de combat. Je réfléchissais à comment aborder la question de l'entraînement. Je souris presque à en rire quand je vis sa réaction… « Mais non, mais non, n'exagère pas tout de même ! » Elle était bien pessimiste à ce moment là. Je trouve.
Quelques part, je savais que ma petite soeur allait posait les questions que sa curiosité ferait remonter. Oui. Je le savais car j’aurais fais la même chose. L’hésitation était là, et je sentais un certain malaise. Je soupirais et m’arrêter de faire tournoyer ce bout de bambou travailler, le posant à terre, bras tendus. Je soupirais faiblement et souris, passant une main dans la fine masse de cheveux sur ma tête. « Tu n'es pas obligé de m’appeler ainsi, vraiment, si tu préfère m’appeler par mon prénom ou mon diminutif, cela me va aussi… Tout viendra à point. » Je doute qu’elle m’appelle un jour grand frère à nouveau. Peut être serais je surpris, nous verrons ce que l’avenir nous réserve. Quelques part, je comprenais son hésitation. Elle était justifié. Je repris quelques mouvements et parti le ranger. « Je ne suis pas un tortionnaire, je vais t’apprendre les bases avant de te mettre une quelconque arme dans les mains.» ajoutais je pour la rassurer.
A quelques mètres de la où elle s'entraînait, se trouver un tatami. Je me déchaussais, chaussette comprise, salua le tatami et entrait sur la surface du dojo. « Je vais te montrer une suite de mouvements que nous allons répéter, bien évidemment de manière plus lente au début avant de gagner en rapidité. Nous allons faire ça ensemble puis quand tu aura acquis les mouvements, je t'observerais et rectifierais en cas de soucis. Est ce que ce programme te convient t-il ? » Je me mis en position et annonça ma kata dans une expiration de souffle : « Heïan Shodan ». Une suite de mouvement, fin, contrôlé, peut être brusque pour un non initié. Je répète et comment mes mouvements, indique les erreurs facile puis croise les bras. « Aller, viens, on va commencer, j’espère que tu ne trouve pas ça trop compliqué… » Quelques part, je me demandais si c’était le cas. La pédagogie était particulière, nous autres, chasseurs, étaient entraînée depuis l’enfance… Une nouvelle étape, tiens donc.
Willow C. Saunders
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♦ Age : 33 ♦ Date de naissance : 02/11/1991 ♦ Autres comptes : Breanna & Cara & Maia ♦ Runes : 293 ♦ Messages : 243 ♦ Date d'inscription : 14/07/2017♦ Everything and anything : Believers, look up - take courage. The angels are nearer than you think.
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(#) Sujet: Re: × learn how to fight, not for glory but for happiness, feat Calixte ♦ Sam 16 Sep - 7:09
learn how to fight, not for glory but for happinessWillow C. Saunders & @Calixte A. O'Cahan« Dans mon cas, n’étant pas du tout sportive, ça m’aide. Et ça ne demande pas trop d’efforts niveau endurance, donc c’est parfait! » C’était un peu la raison pourquoi j’avais commencé le yoga, il y a de cela quelques temps. L’air de la ville, le mode de vie qu’on doit adopter en débarquant ici, tout est bien différent de la campagne. Là-bas, les plaines étaient vastes et la ferme avait toujours de quoi me tenir occupée. Bon, niveaux odeurs, ce n’était pas le plus agréable, mais mon nez ne s’en plaignait plus. Mon corps, habitué à une certaine routine, ne semblait pas du tout touché par les différents mouvements et les poids à soulever. Une fois que je débutais les cours, ici, ce furent surtout mes jambes les plus touchées. Bordel, pourquoi est-ce qu’il faut tant marcher ? Sans compter que maintenant, pour venir jusqu’à l’Institut, il fallait que je fasse un énorme détour. Mes séances, donc, de cet art ancien, en plein milieu de mon dortoir, étaient ma seule source de ce que moi, je qualifiais comme un ‘sport’. Autrement, j’étais plus du genre sédentaire. Session de jogging en groupe ? Je ne me présente même pas. Marathon de série ? Laquelle ? J’apporte quoi, le pop-corn, la pizza ?
Je sais, je sais. J’exagère. Pas au niveau de mes préférences, ne vous trompez pas. C’était plutôt ma réaction envers le bâton de combat que Calixte tenait dans ses mains. C’est ça qui me faisait un peu peur, étant donné ma grande maladresse, mon incompétence quant à l’auto-défense, et une certaine appréhension qu’on me voit embrasser le sol un peu trop rapidement. En bref, je ne savais pas à quoi allait ressembler cet entraînement, mais je stressais déjà. « Tu verras, tu verras. Mais je t’aurais averti avant, moi et mes bras en caoutchouc. » Je savais parfaitement que les premiers membres de mon corps à souffrir seraient mes bras. J’suis pas faite de fer, et je ne soulevais pas des poids depuis un moment. Comble du malheur, juste monter les escaliers du bloc appartement estudiantin me coupait le souffle, rendue au deuxième étage. Ça vous donne un approximatif de mon endurance.
Et c’est que mon malaise ne finirait pas là. Voilà qu’on en vint à subtilement rentrer dans le vif du sujet, un thème que, jusqu’à maintenant, j’avais évité tout autant que lui. Je l’avais appelé grand-frère, chose que je ne m’imaginais pas faire pendant encore un moment. Pourtant, c’était bien le cas, non ? Il l’était, point, à la ligne. Mais … ma sœur … oui, ma sœur, je ne pouvais me résoudre à l’appeler autrement, elle s’inquiétait probablement pour moi. Comment lui dire, comment me sentirais-je, en sa présence ? Est-ce que ses mots d’encouragements me sonneraient faux, si je l’entendais me parler ? Est-ce que mes moments passés avec elle n’étaient que pur mensonge ? Depuis cette étrange découverte, je ne voyais plus ma famille comme étant réellement la mienne. Je me sentais un peu comme le vilain petit canard. « J’essaie. Je … aaaah … » Je soupirais, tournant en cercle, ne voulant pas qu’il me croit ingrate malgré une telle réaction. « Il y a quelques semaines encore, je ne me questionnais pas sur mes parents, et j’appelais ma sœur, au téléphone. Maintenant, j’hésite à prononcer ces mêmes mots. » Mais quel jeu infame est-ce que le destin jouait. Tant de gens me voulant du bien, et moi qui prenait mes distances. « Cal, ce sera mieux si je t’appelle Cal. Du moins, pour l’instant. » Un diminutif, c’est toujours mieux que rien.
Je continuais de fixer du regard les mouvements que Cal effectuait. Il avait l’air d’un pro ! Alors c’est à ça que ça ressemble, un chasseur d’ombre née dans ce monde de fou ? Soudainement, il partit ranger le bâton avant de revenir en ma direction, me rassurant à propos de l’entraînement. « Va pour les bases. Ça me semble plus juste, » dis-je en feignant un sourire. La nervosité ne me permettait pas de faire mieux. Et de le voir se déchausser pour ensuite saluer le tatami et entrer dans cette section qui ressemblait vraiment à un dojo, tout ça ne me rassura guère. Il allait donc me montrer des mouvements que je répéterais ? Quoi ? Pffff. Jackie Chan, prise deux. Non, mais il ne se souvenait de ce que je lui avais dit ? Je suis piètre imitatrice. J’ai deux pieds gauches et je tombe souvent sur mes fesses. Ma seule question était : aurait-il assez de patience pour moi ? « Oui, oui, c’est … c’est bon. » Bégaiement, il savait déjà ce que ça voulait dire. Non.
(#) Sujet: Re: × learn how to fight, not for glory but for happiness, feat Calixte ♦ Mer 27 Sep - 17:55
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Calixte & Willow
J’esquissais un sourire, ce genre de sourire qui par ailleurs voulait dire qu’on était d’accord. Ma tête confirma en se soulevant de haut en bas. Oui. Tout se passerait bien de toute façon. Elle n’avait rien à craindre. Il fallait juste qu’elle tienne la cadence. Qu’elle apprenne et qu’elle devienne endurante. Savoir courir dans un premier lieu avant de faire front était parfois une meilleur idée.
L’entraînement. Rigueur. Discipline. Au début de la course, de l’endurance, répété sans cesse les mêmes gestes. Observer. Garder les appuis. Apprendre et réapprendre les bases et se constituer des références pour pouvoir adapter son style. Chaque institut enseigne différemment. Idris nous donne les clés. Les Instituts où nous sommes envoyez nous confèrent la fin de nos entraînements et spécialisation bien qu’elle ne s’arrête jamais. Je trouvais ça normale. Nous étions une communauté de guerrier quelques part. Des militaires si vous préférez. Soldat tout au plus en vrai. N'était ce pas normale de continuer le combat que les Anges nous avait demandé de mener en échange des améliorations que nous avions dans le sang ? Je trouvais ça normale. Moins les gens qui était au sommet de la hiérarchie mais moi même je faisais partie de l’élite… Bien que je ne m’en considère pas comme uns.
Willow venait de foutre le pied dans un monde qui n’allait certainement pas lui plaire… Enfin. Je soupirais et souriait à nouveau avant d’ajouter : « Ne t’inquiète pas pour tes bras… Les courbatures seront au rendez vous, mais tes muscles vont prendre en capacité et tu sera capable de te défendre voir peut être de me mettre à terre… » Quand cela arriverait. Je promet une tournée générale au Hunter’s Moon mais cela m’étonnerais grandement… Je suis sûre quand dans son sang, il devait y avoir des traces de notre père. Luke O’Cahan et son parabatai avait une excellente réputation. Ah. Je ne connaîtrais jamais la sensation d’un parabatai. J’étais le cavalier solitaire de l’Enclave, au même titre que ses infiltrés… Ma famille, elle se résumait à rien il y a quelques années. Mère morte. Père soit disant mort dont le corps n’avait jamais été retrouvé. Demi-soeur inconnue. Demain on m'annonçera que j’avais un frère et un oncle... L’Enclave avait bien fait son job dites donc. J’étais seule pendant 23 ans. A présent j’avais un père à rechercher, et une demi soeur à entraîner. Je soupirais intérieurement. « Je comprend. J’ai vécu pendant plus de vingt ans comme orphelin et pupille de l’Enclave avant de découvrir que mon paternel était encore vivant… » Je souriais faiblement. Je retenais mes paroles. Je me retenais de lui dire qu’il était au mains du Cercle… « Si tu préfère toi aussi que je t’appelle par ton prénom, je n’y vois pas de problème. Si cela peut te mettre plus à l’aise dans notre relation de frère et soeur… »
Je me dirigeais vers le tatami, procédé puis attendis Willow. C’est jolie cheveux blonds retenue par un élastique. Elle était belle comme même. Le même regard que Luke… Je l’observais, lui montrais les positions non retenues, lui faisait enchaîner un à un les figures, la succession de celles ci. Je rectifiais les mouvements, puis la laisser boucler la kata seule, encore, et encore. Trois, quatre, cinq fois. Je rectifiais encore un peu puis l’accompagner une dernière fois tout en ajoutant : « C’est bien. Continue, tu apprends vite. Laisse agir ta mémoire pour refaire une dernière fois l’ensemble de la kata. Ferme les yeux. Je suis là. » Je commença avec elle. Puis s’en un bruit recula, marcha autour d’elle, observant la kata, parfaitement réalisé. Ce petit bout de jeune femme m’impressionner. Et puis quand elle eut finit, j’applaudis, lentement, seule, un grand sourire sur les lèvres. « Bravo Willow. Bravo » Je croisa les bras, souriais et m’approcha. « Tu vois que ta mémoire est bonne ! » dis je. A présent nous allions voir les mêmes mouvements mais au combat face à face.
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(#) Sujet: Re: × learn how to fight, not for glory but for happiness, feat Calixte ♦ Jeu 12 Oct - 16:54
learn how to fight, not for glory but for happinessWillow C. Saunders & @Calixte A. O'CahanUne des premières étapes de ce long et potentiellement rude processus serait cette confiance, ou plutôt ce manque de confiance. Je ne crois pas que de débuter un combat en jurant que ça se finirait mal soit la bonne attitude. Cependant, j’avais ça dans le sang, ce pessimisme qui ferait peur à n’importe qui de positif. Sauf que dans le cas de Calixte, il semblait toujours savoir quoi dire, comment réagir, pour me faire changer d’avis. Même en ne faisant qu’hocher la tête, il venait me signaler que oui, tout se passerait bien. Si cela avait été avec un autre prof, elle se serait surement entêtée à démontrer son manque de capacités. Pas avec lui.
Aujourd’hui commençait donc la première étape de cette nouvelle vie, en tant que chasseuse d’ombre. Ce n’était pas simplement le fait d’avoir une rune sur le bras ou de visiter l’Institut qui marquait le début de mes folles aventures. Devenir un de ces soldats, si on veut, impliquait bien plus, et notamment, il fallait que je sache me battre. Moi, une fille qui a déjà beaucoup de mal avec les sports un peu plus demandant, j’allais maintenant entreprendre des cours intensifs, très probablement, de combat. Oh, je croirais presque déjà sentir mon corps me suppliant de faire demi-tour, tellement j’imaginais les maux à venir. J’espère avoir accès à de la glace en profusion, peut-être même des médicaments permettant d’atténuer les courbatures, parce que j’avais besoin de me réveiller en forme, demain, pour les cours. Sans compter que si ma mère venait me rendre visite bientôt, il me faudrait jouer la carte de la fille sage, qui ne fait que travailler et étudier, et ce, même si j’avais mal un peu partout.
« Ah ça, pour les courbatures, j’ai l’impression de déjà les sentir, donc bon. » Quoi, le mettre à terre ? Non mais il blaguait. Quand est-ce que j’arriverais à ça ? Quand j’en serais dans la quarantaine et qu’il sera trop vieux pour se battre ? « Très drôle ! Moi, réussir à te faire tomber ? J’ai espoir de savoir me défendre, mais je crois que là, ça s’approche un peu plus du rêve que de la réalité. Si je suis un jour capable de te pousser et que tu perdes pied pendant un millième de seconde, ce sera déjà beaucoup. » Il baignait dans ce monde depuis … eh bien depuis toujours. Moi, je m’y étais introduite, un peu subitement, sans vraiment comprendre dans quoi je m’embarquais. Il n’y avait pas de contrat à signer, pas de grandes lignes à suivre. Il fallait s’adapter, rapidement question de ne pas se faire manger tout crue. Autant débuter par un peu d’entraînement, savoir ce à quoi j’allais devoir m’habituer. Et c’est qu’il y avait plus d’une chose à laquelle j’allais m’acclimaté. Car il n’était plus seulement question de combat, de mon devoir de soldat, mais également de ma famille, de ma vraie famille. En ayant du mal à prononcer si ouvertement notre lien de sang, j’eus peur qu’il ne le prenne mal. Toutefois, il m’en dévoila un peu plus sur lui, sur sa vie d’avant. Donc il avait souffert d’autant plus qu’elle. Être orphelin, se trouver sous la tutelle de gens parfaitement inconnus, c’est très difficile. Bon, d’un certain côté, j’étais tombé dans cette case, mais heureusement, ma famille adoptive m’avait inondée d’amour. « Je … je suis désolée, je ne le savais pas … » Je me sentais très mal de l’avoir ainsi forcé à revisiter son passé, surtout si celui-ci était parsemé de tristesse. « Notre père est encore en vie ? » Bien que je n’ose penser à cette rencontre entre moi et mon père, je ne pouvais pas me voiler le visage. Il me fallait, au minimum, le voir, lui parler, question de pouvoir progresser. Mais d’attendre notre paternel pourrait prendre du temps. Je voulais commencer dès maintenant, ces changements dans ma vie. « Ne t’en fais pas, je finirais par m’habituer. Tu peux m’appeler par mon prénom ou simplement ‘petite sœur’. Tôt ou tard, il faudra que je m’y fasse, de toute manière, et puis si tu le répète assez souvent, qui sait, je finirais par en faire autant, sans même m’en rendre compte. »
Il était venu le temps de le rejoindre sur le tatami. Une grande inspiration, le stress qui montait un peu. Ou est-ce qu’il y avait plutôt de l’adrénaline, mélangée à mes craintes ? Qui sait. En tout cas, je débutais les mouvements, certains je ratais car je ne m’en souvenais pas, et d’autres, je réussissais à accomplir. On répéta encore et encore. À chaque fois, mes gestes devenaient un peu plus précis, grâce à lui, à ses rectifications, à ses interventions quand je ne plaçais pas très bien mes bras ou ne positionnais pas mes pieds comme il le fallait. Combien de fois ais-je dû recommencer ? Aucune idée. J’en avais perdu le compte, et puis de toute manière, je me concentrais sur la kata. À la toute dernière que l’on répéta ensemble, je l’entendis m’encourager, me dire que j’apprenais vite. Il me demanda de le refaire une dernière fois, mais les yeux fermés. Si je n’avais pas autant reproduit les mouvements, je refuserais certainement. Mais il était là, il m’avait aidé sans une seule pointe d’impatience dans sa voix. Je gagnais de la confiance, je ne doutais plus autant de mes capacités. Je m’exécutais donc, fermant les yeux, me perdant complètement dans mes gestes, n’ayant même plus besoin de me répéter les positions. Je le faisais comme s’il s’agissait d’une partie intégrante de moi.
Lorsque j’eus terminé, j’entendis les applaudissements de Calixte, ainsi que ses compliments et ouvris immédiatement les yeux. Il … il ne se trouvait pas à côté de moi ? Il avait pris ses distances, ce qui voulait dire que … que j’avais fait la kata toute seule ? Vraiment ? Je ne pus m’empêcher de sourire, très heureuse de voir que ça c’était mieux passé que prévu. « Merci, Cal. Ma mémoire m’étonne toujours, mais je le dois en grande partie à ta patience. Très peu de gens réussissent à me faire oublier mon entêtement. » J’étais beaucoup moins stressée que lorsque j’ai débuté cet entraînement. Bon, j’appréhendais toujours la suite, mais si j’avais réussi à retenir cette séquence de mouvements, c’était déjà du progrès. « Et maintenant que j’ai retenu ces gestes, qu’est-ce qu’on fait ? » J’ai du mal à croire que ça s’arrêtera là. S’il y avait des courbatures au rendez-vous, il est sûr que les choses se corseraient. 2981 12289 0
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