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I know what you are ❄︎ Iago
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(#) Sujet: I know what you are ❄︎ Iago ♦ Dim 6 Nov - 17:26


❝ I know what you are ❞


Iago & Annalyne
When I see you, I realize you’re différent. You have that thing, that aura. It touched me deep in my soul. △
L'inquiètude rongeait Annalyne depuis quelques jours. Il y avait bien longtemps qu’elle n’avait pas croisé un seul Shadowhunter, et même si habituellement, ça ne la dérangeait pas, en ces temps de troubles, elle aurait été rassurée d’en trouver un, ne serait-ce que de passage dans le quartier, ou à la recherche de renseignements. Les rumeurs circulant au sein des Créatures Obscures n’étaient pas vraiment rassurantes, et Anna commençait à se dire que c’était le bon moment pour rendre visite à son ami Raphael à l’hôtel DuMort. Peut être lui en dirait-il plus sur ce qu’il se passait, la blonde avait entendue dire qu’il avait quelques contacts au sein de l’Institut depuis peu. Depuis que Camille avait transformée ce Terrestre, en réalité. L’islandaise n’avait pas recroisée l’ancienne chef des vampires depuis que cette dernière s’était faite détrônée par Raphael, et elle en était bien contente. Anna n’avait jamais portée Camille dans son coeur, il fallait le dire. Cette femme était beaucoup trop imprudente, et transcendait la loi sans jamais se faire prendre. Elle risquait de briser les Accords par ses actions, et ce n’était pas une chose qu’Annalyne désirait.

Ce soir là, la belle blonde était chargée de la fermeture du bar de nuit dans lequel elle travaillait depuis maintenant quelques années. C’est vrai, elle aurait dû partir, quitter son boulot et changer de ville avec la menace qui planait sur les Créatures Obscures. Mais elle avait déjà fuit une fois, et elle ne comptait pas recommencer. En plus, ces Nephilims ne lui faisaient pas peur. Après tout, elle avait 152 ans. Elle ne faisait peut être pas partie des sorciers les plus puissants, mais elle savait largement se défendre. Sans parler qu’elle avait posée des sorts de protection un peu partout dans le bar où elle travaillait, et à son appartement. La prudence était de mise, et Anna ne la laissait pas de côté. Après avoir servit son dernier client, elle avait commencée à nettoyer la salle avec son collègue. Il devait être prêt de six heures du matin, probablement. Une bonne matinée de sommeil attendant Anna, et elle avait bien hâte de retrouver son lit après cette longue nuit. Elle finit de ranger tout toute seule, comme d’habitude, et ferma elle même le bar, en sortant par la porte de derrière. Elle songeait sérieusement à racheter l’établissement. Elle s’y plaisait bien, en même temps, et plus, elle en avait les moyens. C’était l’avantage d’être une sorcière, et de proposer ses services aux Chasseurs d’Ombres. Peu importait le prix qu’elle demandait, on la payait toujours.

Prenant la direction de Brooklyn, la jeune femme observait le soleil se lever lentement pour venir envahir les rues de New York et réveiller une partie de cette ville qui ne dort jamais véritablement. Elle avait hâte de rentrer, et ne regardait pas vraiment les gens autour d’elle jusqu’à ce qu’elle croise ce jeune homme. Ce jeune sorcier, en réalité. Elle s’arrêta, laissant cet aura arriver jusqu’à elle. Elle était à peine perceptible, mais pourtant bien là. Il devait être très jeune, à peine la vingtaine, certainement. Anna se retourna. Ils étaient seuls dans la rue. Tant mieux. Elle lui adressa alors la parole. « Tu es un sorcier. » C’était sortit comme un automatisme. Après tout, ils étaient pas vraiment du genre à se cacher entre eux, au contraire. Les sorciers étaient une communauté qui aimait se regrouper, pas tout le temps, certes, mais régulièrement. Ils apprenaient les uns des autres, et se connaissaient pratiquement tous, surtout ici, à New York. « C’est bizarre que je te connaisse pas. T’es nouveau en ville? » Après tout, s’il était encore une jeune sorcier, il n’avait certainement pas eut l’occasion de faire la connaissance de tout le monde. Et il découvrait certainement à peine ses pouvoirs et leur maîtrise. « Oh, je m’appelle, Anna. » La blonde en avait presque oubliée d’être polie et de se présenter. Elle lui servit un sourire, un peu fatigué, certes, mais elle pouvait bien repousser ses précieuses retrouvailles avec son lit de quelques heures.
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(#) Sujet: Re: I know what you are ❄︎ Iago ♦ Dim 6 Nov - 19:23


"I know what you are"

Et tu dis quelque chose et je ris. Puis je vois que tu es sérieuse. L'effroi.



Le froid rossisait les joues de Iago et le garçon souffla dans ses mains pour se réchauffer. Ce soir il n'était pas tout seul dans le parc. Disons que ça faisait un petit moment déjà qu'il marchait au hasard dans les rues. A force de faire du hasard et du hasard avec d'autres gens on tombait sur eux. Nouveau soufflement pour se réchauffer. Ce soir Iago n'était pas tout seul. Il y avait ce gars qui faisait la manche sur une grande avenue l'autre jour. Il volait les touristes. Et bizarrement, si avant l'idée pouvait répugner Iago, maintenant elle lui paraissait carrément alléchante. Totalement alléchante. Alors il avait vu ce petit monsieur sympathique et avait proposé de le dénoncer à la police si on ne lui enseignait pas l'art de prendre dans la poche des gens sans que les gens ne s'en rendent compte. Ils avaient sympathiser à base de ça. Entre malfrats de bas-étages et sans domiciles fixes c'était bien de faire copain-copain. On souffle une nouvelle fois. "Gnn... J'ai froid..." Haussement d'épaules. C'est sûr qu'il ne fait pas particulièrement très chaud mais ça aurait pû être pire. Iago se laisse tomber sur le banc qui  va lui servir de matelas ce soir. Gnn... Génial. Le brun ramène la couverture contre lui avant de soupirer et de fermer ses yeux. Pour une fois espérons que le sommeil le trouve.

Mais quand le sommeil le trouve ce n'est qu'une question de quelques heures avant que les cauchemars envahissent ses rêves. Toujours le même, toujours l'incendie... Et le malaise est toujours là, il grogne pour finalement se relever. C'est toujours la même chose. C'est chiant à force mais on fait avec. Un petit soupir et il repousse ce qui lui sert de couverture pour la rouler en boule et l'enfoncer dans son sac avant de jeter ce dernier sur son épaule. Son ami se réveillera sans lui demain mais c'est pas grave. Ils ont l'habitude tous les deux. Le fait de passer une heure de sommeil à deux c'est simplement parce que ça dissuade les autres d'attaquer. C'est mieux comme ça à vrai dire. L'air froid frotte une nouvelle fois le visage de Iago mais cette fois-ci c'est moins gênant. Le garçon vient de passer la nuit dehors, alors croyez vraiment qu'un coup de froid de plus va lui faire du mal... C'est presque une ironie lorsqu'on voit les choses ainsi. Enfin, on aime bien l'ironie, non? Iago baille une nouvelle fois en se passant une main sur les cheveux. A une telle heure il ne sait pas trop où il va aller. Bah, c'est pas bien grave... Le brun va bien trouver un endroit où aller. C'est étrange mais les touristes sont partout à n'importe qu'elle heure. Quand ils ont l'occasion de dormir... Aller savoir si c'est triste ou non. Qu'est-ce que Iago ne donnerait pas pour quelques heures de sommeil de plus. Pas grand chose mais de quoi se reposer. Juste se reposer.

Les ruelles s’enchaînaient et Iago sourit, il connaissait la ville pas mal maintenant. Oh, il n'en fallait plus beaucoup pour le mettre de bonne humeur, le garçon souriait quand un simple petite truc éclairait sa journée. Resserrant sa veste, Heatcliff leva la tête vers le ciel. Il avait hâte que le soleil se lève. Mais ce dernier était très doué pour tarder. N'étais-ce pas ce qui le rendait désirable? L'attente? C'était ce genre de chose qui marchait avec tout le monde en fait... Baissant la tête, Iago croisa une demoiselle à qui il offrit un petit sourire avant de continuer sa route. « Tu es un sorcier. » Harry? Froncement de sourcil, Iago s’arrêta en regardant autour de lui et de poser ses yeux sur la demoiselle. Heu... Personne autour. C'était à lui qu'elle parlait. Il lui offrit un sourire suffisant. "Pardon?" Non mais il avait surement mal entendu en fait. La fatigue ça fait mal comprendre. Enfin, vous comprenez quoi. Iago est peut-être juste mal réveillé pou entendre ce genre de choses.  "Heu, plus ou moins oui, j'habitais pas dans ce quartier là avant..." Une nouvelle fois Iago offrit un sourire. Mais celui-ci il le pensait. Voilà il avait mal entendu. Le fait qu'elle lui adresse la parole était tout de même un peu étrange. Voyez, il n'était pas non plus des plus présentables pour le moment. "Iago! C'est un plaisir!" Ok ok Iago, remballe la carte du dragueur, pas sûr qu'elle marche sur elle. Et sûrement pas maintenant crasseux comme t'es.

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(#) Sujet: Re: I know what you are ❄︎ Iago ♦ Mer 9 Nov - 15:59


❝ I know what you are ❞


Iago & Annalyne
When I see you, I realize you’re différent. You have that thing, that aura. It touched me deep in my soul. △
L'automne était l’une des saisons favorite de la blonde. Elle aimait cette petite fraîcheur qui la réveillait le matin quand elle ouvrait les fenêtres de son loft, les feuilles changeant de couleurs, rosissants au fil des jours pour finalement finir leur chemin au sol, parsemant Central Park de ce doux voile coloré avant que le blanc limpide de la neige vienne le recouvrir. Elle trouvait cette saison et ses couleurs apaisante, ce symbole de renouveau revigorant. L’automne était la saison du nouveau départ, de la reconstruction. Même si pour l’instant la blonde n’avait pas grand chose à reconstruire, et depuis longtemps, c’était quand même plutôt sympa. La vie d’Annalyne était assez monotone depuis de nombreuses années, mais ce n’était pas spécialement quelque chose qui lui déplaisait en réalité. Le début de sa vie n’avait pas été quelque chose de simple, elle avait mit du temps à trouver ses marques, à se faire une place dans ce Monde Obscure, mais aussi dans le monde des Terrestres. Elle aimait maintenant pouvoir profiter de cette stabilité, et se lever le matin sans se demander quel problème finirait par lui tomber dessus au cours de la journée.

Mais ces derniers temps, cette incertitude était de retour. Lors de l’Insurrection, et surtout sur sa fin, elle pensait que ces instants de craintes et de danger étaient à nouveau derrière eux. Mais malheureusement, ça n’était plus le cas à présent. Anna n’en avait pas la preuve formelle, mais elle avait assez de relations au sein du Monde Obscure pour avoir entendue parler du potentielle retour de Valentin. Elle se demandait bien d’ailleurs comment cela était possible. L’Enclave n’avait donc pas vérifiée le décès du Chef des Membres du Cercle? Comment avait-elle put commettre une telle erreur? La blonde ne le comprenait tout simplement pas. Si le problème avait été réglé dix neuf ans plutôt, comme ça avait été annoncé, le Monde Obscure ne se retrouverait pas dans une telle situation. Maintenant, toutes les Créatures Obscures devaient se cacher, pour se protéger. Mais l’islandaise ne voulait pas se résoudre à une chose pareille. Elle s’était déjà cachée une fois, et ça n’avait franchement pas servie à grand chose. De toute façon, s’il était écrit qu’elle devait mourir, peu importe le fait qu’elle soit cachée ou non, ça arriverait. Et elle ne comptait pas mourir sans se battre, ah ça non. De toute façon, ce n’était pas une petite bande de Shadowhunters extrémistes qui allait lui faire peur. Elle ne faisait peut être pas partie des sorciers les plus âgés de cette planète, mais elle avait déjà un paquet d’années derrière elle. Anna savait beaucoup de choses, elle connaissait les Chasseurs d’Ombres, leur façon de fonctionner et surtout, elle savait se défendre. Même si elle n’était pas potentiellement prête à mourir dans les jours à venir, elle n’était pas inquiète pour autant.

La preuve d’ailleurs, elle continuait toujours à mener sa petite vie de Terrestre, allant à son travail le soir, et tirant les cartes à qui le voulait bien le jour. Et personne ne lui était encore tombé dessus. D’ailleurs, ce matin là, elle rentrait du travail, impatiente de retrouver son lit, quand elle croisa ce jeune homme. Il lui avait servit un petit sourire juste avant qu’elle ne détecte son aura de sorcier. Elle n’avait pas put s’empêcher de s’arrêter et de lui adresser la parole. Peut être n’aurait-elle pas dû mais bon… Maintenant, c’était trop tard. Visiblement, le brun ne s’attendait pas à ce qu’elle s’adresse à lui. En même temps, il était assez dépareillé au niveau de sa tenue, et elle commençait à se dire u’il dormait peut être dehors. Un élan de pitié la saisit alors qu’il se retournait, visiblement surprit de l’intervention de la jeune femme. Anna lui sourit alors, s’avançant de quelques pas vers lui. « Pas d’inquiétudes, je suis pas un Membre du Cercle. Je risque pas de te trancher la gorge avec un poignard séraphique planqué dans mon sac. » De toute manière, elle n’était pas une Shadowhunter donc… La lame séraphique n’aurait aucun effet une fois dans ses mains. En fait, elle risquait plus de se blesser elle-même en voulant l’utiliser. Puis les armes des Chasseurs d’Ombres, c’était pas trop son truc, elle préférait nettement se servir de sa magie.

Elle lui demanda alors s’il était nouveau en ville. En vérité, la blonde connaissait tous les sorciers de New York, ne serait-ce que je vue, et aussi une bonne partie des sorciers du monde entier. Ils n’étaient pas si nombreux que ça, et s’entraidaient souvent entre eux donc… Ils étaient un peu comme une énorme famille dispersée aux quatre coins du monde. Mais Anna se doutait que ce brun était un tout jeune sorcier, son aura n’était pas encore à son apogée, et peut être n’en était-il qu’à son apprentissage magique. Ou pas. Elle en savait rien. En tout cas, sa réponse la prit un peu par surprise. Alors comme ça, il vivait dans cette ville depuis un moment? L’islandaise fronça les sourcils. Y avait un truc qui clochait. « Brooklyn? » Une grande majorité des sorciers se trouvaient là bas. Elle même y avait son appartement, même si elle n’avait pas voulut profiter de la protection de Magnus Bane. Pas qu’elle ne l’aimait pas, hein, au contraire, il était un sorcier très respectable. Mais Annalyne n’aimait pas être redevable envers quelqu’un, et elle préférait nettement devoir se débrouiller toute seule. Elle se présenta alors à lui, aussi par curiosité, parce qu’elle voulait connaître son prénom. Peut être ne l’avait-elle jamais vue, mais avait entendue parler de lui, ce n’était pas exclu. Mais non, son nom ne lui disait vraiment rien, et elle trouvait ça de plus en plus bizarre. « De même. » La blonde commençait vraiment à se dire qu’elle avait fait une connerie. Et si au final ce jeune sorcier n’était même pas au courant de l’existence du Monde Obscure? Dans quelle merde elle s’était encore fourrée? Autant dire qu’elle commençait à craindre le pire. Surtout que c’était pas son truc d’expliquer le b-a-ba de la vie de sorcier. Ça, c’était la spécialité de Solange.
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(#) Sujet: Re: I know what you are ❄︎ Iago ♦ Sam 26 Nov - 17:51


"I know what you are"

Et tu dis quelque chose et je ris. Puis je vois que tu es sérieuse. L'effroi.



Et même si il faisait froid, ça aurait pu être pire ailleurs. Oh oui, c'était un gars plutôt positif notre petit Iago. Il savait toujours qu'il y avait pire que lui. Carrément pire que lui. Certes ça n'était pas la grande forme actuellement ne nous mentons pas, il ne jouait pas la personne souriante à longueur de temps qui offre sa nourriture aux autres même lorsqu'il est à la rue. Non faut bien sourire et être de bon humeur mais quand même faut pas non plus passer pour le plus naïf des enfants. Parce que c'était de quoi se faire se marcher dessus. Et voilà que Iago se retrouvait à la rue. Si naïf il n'était pas, trop gentil c'était clairement quelque chose qui le qualifiait. Et la majorité des gens pensent que l'un va de paire avec l'autre. Alors oui peut-être si vous êtes naïf vous êtes pas conséquent gentil, mais si vous êtes gentil vous n'êtes pas forcément naïf. Et croyez il sait de quoi y parle. Offrir un joli petit sourire à quelqu'un ne faisait pas de vous quelqu'un sur qui vous pouviez marcher. Encore une fois les gens ont une définition bien différente de la gentillesse. Et lui il n'est pas naïf pour vivre à la vie. Compris?

Enfin, si l'on pouvait dire que l'on s'éloignait du sujet c'est parce que justement ce sujet, plus vague il est difficile de faire. Accroché à l'idée qu'être SDF n'est pas la chose la plus difficile à vivre, Iago doit tout de même faire face au fait que sa famille d'adoption est morte dans les flammes de l'incendie de leur maison. Et clairement question bonne nouvelle il y a mieux. Question positif et moral d'acier il y a mieux. Mais il fait face. Dieu seul sait comment, si encore Iago croyait en dieu. La foi, c'est ce genre de truc qu'il n'a jamais compris. Comment diable peut on vivre en croyant qu'il y a une entité supérieure qui surveille tout vos faits et gestes?! La vérité c'est que Iago n'avait jamais accepté être mis dans les cases. Qu'ils soit au lycée ou autre part. Même en temps que personne pas si moche que ça (ne nous mentons pas) il n'aimait pas être classé comme le gars BCBG. Ou, comme il était assez social et allait voir la plupart des gens simplement pour taper la discussion, il n'aimait pas qu'on le classe comme populaire ou sans frontière. Imaginez si on lui avait annoncé quelque chose de plus gros... L'idée fait rire. Son visage se serait certainement décomposé et il serait devenu aussi pale que le linge blanc qui sort de la machine (lorsqu'il n'a pas déteint. Mais essayer de faire déteindre un humain. Ça marche moins bien...) ou pas d'ailleurs. On avait jamais essayé... Est-ce qu'un noir devenait blanc lorsqu'on le... Non non oubliez tout de suite. Cette remarque peut passer comme quelque chose de totalement raciste alors que ce n'était pas du tout, PAS DU TOUT l'idée qu'il en avait. Jamais notre cher Iago serait le gros méchant raciste d'un film. Wouhou on part loin...

Bon, bien sur il y avait une explication à tout ses déraillements. Il n'avait pas beaucoup de sujets de conversation à aborder et de puis Iago n'avait pas grand monde à qui parler. Et quand on ne sait pas a qui parler on se parle à soi-même. Et quand on est chanceux soi-même vous répond. Bon pour l'instant ce n'était pas encore le cas, voilà, il avait pas à se plaindre de la présence d'une autre petite voix dans sa tête. La sienne déjà bien vivante et bien présente pouvait se révéler déjà assez lourde... La bonne hein, la seule! Mais le fait est que là ce n'était pas sa conscience ou quoi que soit qui lui parlait. Nan c'était une fille. Et une jolie fille au demeurant. Comme si ça pourrait les rues pour lui parler de nos jours. C'est peut-être pour ce qu'elle avait été si douce. Parce qu'il était pas très... Alléchant? C'est sale quand même nan?" Voila qui est pour le moins... Rassurant? Je suppose... " Ah. Ah fort bien. Il n'était pas membre du Carre non plus si ça pouvait la rassurer. Mais pas très doué en maths Iago s'arrêtera au losange parce que faut pas déconner non plus... Enfin, il savait pas trop comment prendre ça. Le fait que cette fille lui parle et qu'elle lui lance des trucs assez... Intéressant à écouter. Intéressant ? Gênant? Peut-être malaisant? Disons qu'il ne voulait pas trop se faire attaquer par un poignard sépharique? Raphitique?

Mais presque après son air serein, comme si ce qu'elle venait de dire était une blague les plus drôles du monde, le remet en confiance et il se décoince légèrement. Son prof d'histoire aussi a un humour incompréhensible. Sauf que lui il fait des blagues sur des dates et des gens que l'on ne peut pas saisir. Pas des blagues sur le fait de s'égorger. Parce que tout le monde le sait, se trancher la gorge c'est d'un. Ça l'a toujours été et ça le sera jamais. Jeez, ça devient malsain comme conversation là. On va s'arrêter sur la première blague. Si il vivait dans cette ville? Un petit sourire moqueur prit place sur ses lèvres. Oui il vivait dans cette ville. Depuis toujours mais plus récemment il vivait partout dans cette vie. Petit esprit de liberté qui mettait bien à l'aise, un petit sourire." Ouais, il y a pas si longtemps. " C'était son père qui avait décidé que Brooklyn serait un bon endroit pour lui. Tout était autour. C'était l'endroit qui vivait. Tout New-York vivait en permanence mais cet endroit ça avait été son chez lui. Il y avait ce gars en bas de la rue, Simon, un ami à lui. Il y avait son école ses études, ses activités. Tout ce qui le définissait était du côté de Brooklyn. Maintenant ce n'était qu'un quartier dans lequel il évitait de trainer. Parce qu'un frisson parcourait son échine et que la douleur, la tristesse le prenait aux tripes. Il n'était pas fier, il était honteux de passer ici. Alors il n'assumait plus réellement. « De même. » Avec un petit sourire Iago lui offrit une petite révérence de Gentleman dont lui seul avait la recette secrète (et qu'il ne partagerait pas, désolé Raphael). Puis, curieux de comprendre ce qu'elle avait évoqué plus tôt il passa une main à l'arrière de sa nuque. "De quoi vous... Tu... Vous parliez un peu avant? Sorcier?"

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(#) Sujet: Re: I know what you are ❄︎ Iago ♦ Sam 3 Déc - 15:16


❝ I know what you are ❞


Iago & Annalyne
When I see you, I realize you’re différent. You have that thing, that aura. It touched me deep in my soul. △
Annalyne savait que la vie des sorciers en général n’était pas vraiment simple, surtout les premières années en fait. La sienne en était un parfait exemple. Quand ils n’avaient pas encore conscience de leur pouvoir, ça allait, mais dès que ces derniers commençaient à se manifester d’une manière ou d’une autre, ça devenait tout de suite plus compliqué. Après, la blonde avait vécue cette période dans une situation assez spéciale. Elle avait eut le malheur d’avoir une mère très religieuse, élevée dans la crainte du démon et de ses agissements, et croyant par conséquent, que les pouvoirs de sa fille n’étaient que purement maléfiques. Ce n’était pas totalement faux en soi, après tout, Anna était la fruit de l’union entre sa mère et un démon. Mais elle ne se pensait pas maléfique pour autant. Elle était aussi à moitié Terrestre, et elle pensait que c’était bien cela qui en faisait toute la différence. Une partie d’elle était sombre, démoniaque, mais l’autre partie était pure, humaine, et pas particulièrement mauvaise. Le tout était de choisir quelle voie elle voulait prendre. Et elle avait choisit celle de la lumière, se servant de ses pouvoirs pour son bien être personnel, oui, mais aussi pour venir en aide aux autres quand ils en avaient besoin. Est-ce qu’elle en voulait à sa mère de ne pas avoir été au bout de cette réflexion? Au début, oui, c’était le cas, et pendant de nombreuses années, elle l’avait blâmée de la souffrance qu’elle lui avait fait endurée pendant dix ans. Mais cette rancune lui était passée, elle ne lui en voulait plus à présent, et espérait que sa mère était en paix, peu importe où elle pouvait bien se trouver. Elle s’en voulait aussi d’avoir eut une réaction aussi excessive, et de s’être servie de ses pouvoirs pour s’enfuir, mais aussi pour la tuer. Malheureusement, elle ne pouvait plus rien faire contre ça, et même si elle était une sorcière, elle n’avait en aucun cas la capacité de remonter le temps pour réparer ses erreurs. La seule chose qu’elle pouvait faire, c’était l’accepter, et vivre avec cette culpabilité qui la rongeait depuis une bonne centaine d’années.

Et puis, elle pouvait toujours se félicité d’avoir réussit à se construire la vie qu’elle avait aujourd’hui. Bien sûr, elle n’était pas parfaite, après tout, aucune vie ne l’était réellement, mais au moins, elle n’était pas malheureuse, et elle pouvait en être contente, parce que ce n’était pas le cas de tout le monde. A commencer par sa meilleure amie Solange qui avait perdue l’amour de sa vie il y a maintenant plus de 70 ans. Et Annalyne s’en voulait de ne pas avoir la capacité de comprendre sa souffrance. En 152 ans d’existence, elle n’avait encore jamais eut l’occasion de connaître l’amour. C’était un peu triste quand on y pensait, parce qu’elle n’avait jamais connue ce sentiment qui pourrait la rendre totalement heureuse et épanouie. Mais d’un autre côté, elle n’avait pas non plus connue la souffrance qu’il pouvait engendrer par la perte de l’être aimé, que ce soit dû à la mort, ou tout simplement à l’incompatibilité, ou encore, aux événements qui pouvaient se glisser au sein de cette relation et finir par la briser totalement. Elle n’avait jamais connue ça, et par conséquent, ce n’était pas spécialement quelque chose qu’elle regrettait, surtout en voyant la souffrance que pouvait ressentir son amie, encore maintenant, même si elle faisait son possible pour ne pas le montrer. Alors non, la blonde ne croyait pas aux coups de foudre, elle ne croyait pas aux âmes soeurs, ou au grand amour. Pour elle, c’était quelque chose de totalement étrange et qui n’existait tout simplement pas. Et elle ne pensait pas que son avis sur cela changerait un jour. Si elle savait à quel point elle se trompait. Même à cet instant, alors qu’elle le rencontrait, lui, elle ne se rendait pas compte qu’il allait finir par changer sa vision des choses. Et puis en plus, il faut le dire, elle s’y prenait très mal pour ne pas passer pour une folle.

Après tout, elle aurait dû se douter qu’il était une jeune sorcier, et qu’il n’avait peut être pas encore conscience de ses pouvoirs. Mais sur le coup, elle n’y avait absolument pas pensée, et avait entamée la conversation comme elle l’aurait fait avec n’importe quelle Créature Obscure qu’elle aurait put croiser. Avant de se rendre compte de son erreur monumentale et d’essayer de se rattraper. Chose pour laquelle elle n’était pas forcément douée, il fallait bien avouer. Mais c’est l’intention qui compte, non? Mais au final, elle s’enfonçait plus qu’autre chose, surtout en mettant le sujet du Cercle sur le tapis, cette menace qui pesait au dessus de leur tête, et aussi au dessus de celle de ce jeune homme, même s’il n’en avait aucune conscience. Sinon il ne serait pas resté vivre dans les rues de New York et se serait arrangé pour recevoir l’hospitalité d’un de ses confrères sorciers, au moins pour bénéficier d’un minimum de protection. Leur vie à tous était en danger, mine de rien, et ce n’était pas très prudent de rester dehors de cette façon. Et plus leur conversation avançait, plus Annalyne se disait qu’elle se devait de l’héberger. Elle savait très bien qu’elle s’en voudrait à vie s’il lui arrivait quelque chose, même s’ils ne se connaissaient pas. Il était l’un des leurs, c’était tout ce qu’il fallait retenir. Et puis, même si ça ne faisait que quelques minutes qu’ils discutaient ensembles, la jeune sorcière sentait qu’elle commençait à s’attacher à lui. Il avait l’air d’être un homme sympathique, avec de l’humour, et elle était certaine qu’il avait tout un tas d’autres qualités. Mais bon, ce n’était pas forcément quelque chose de très simple de caser dans une conversation un « Est-ce que ça te dis d’emménager chez moi pour pas te faire tuer? ». Non, c’était vraiment pas quelque chose de simple à faire. « Si tu savais… » Anna ne voulait pas trop rentrer dans ce sujet tout de suite. De son avis, ce serait déjà assez difficile de lui faire comprendre qu’il était un sorcier, et que le Monde Obscure était mêlé à celui des Terrestres depuis des siècles sans que personne ne s’en soit rendue compte, en grande partie grâce au travail des Shadowhunters, qui en plus de la protection des Terrestres, étaient aussi chargés de garder le secret pour éviter l’anarchie. Tout ça était un sujet assez compliqué à aborder, surtout avec un jeune sorcier qui n’avait visiblement pas conscience de la magie qui sommeillait en lui. Du côté de la blonde, ça avait été un peu plus facile de tout apprendre, de tout assimiler sans péter littéralement un plomb, étant donné qu’elle avait déjà conscience de ses pouvoirs. Du coup, elle ne pouvait pas vraiment prendre exemple de son propre cas pour s’inspirer de la façon de dire les choses au brun. Le bordel dans sa tête? A peine.

Du coup, elle essayait de changer de conversation, en lui demandant d’où il venait, même si elle avait déjà un petit doute quant aux vêtements qu’il portait. Après, ça faisait visiblement un petit moment qu’il n’avait pas prit une douche, et l’idée de l’héberger dans son loft refit surface dans l’esprit d’Annalyne. Mais ce n’était encore pas le moment de demander ce genre de choses, même si elle mourrait d’envie de rentrer chez elle pour boire un bon verre de scotch avant d’aller se coucher. Parce que oui, là, elle avait besoin d’un verre d’alcool pour se remettre un peu les idées en place. « C’est de loin le meilleur quartier de la ville. » Et Anna pouvait le confirmer. Après ses nombreux aller-retour depuis toutes ces années, c’était toujours dans son appartement de Brooklyn qu’elle revenait, même si elle avait une résidence secondaire en plein Manhattan. En fait, elle avait pensée à la vendre, cette résidence secondaire, mais elle n’en avait tout simplement pas eut le temps encore. Et pour l’instant, elle préférait la garder, au cas où le Cercle lui tomberait dessus. C’était en gros, sa résidence de secours, mais elle se sentait beaucoup moins chez elle que dans son loft. Bien sûr, en cas de besoin, elle pourrait toujours se réfugier à l’hôtel DuMort, mais l’idée de vivre au milieu de vampires… C’était pas vraiment son kiffe, même si elle adorait Raphael. La blonde laissa un rire lui échapper à la petite révérence de Iago. Elle voyait très rarement les gens faire ça maintenant, et c’était normal, les temps avaient changés, mais c’était le genre de petite choses qui lui manquaient, cette élégance et ce respect réunis en un seul geste. Sauf que la jeune femme perdit rapidement son sourire quand le brun l’interrogea sur les sorciers. Elle regarda autour d’elle, de peur que quelqu’un les ait entendus, et repéra une ruelle non loin. Tirant Iago par le bras, elle l’y conduit. Elle était peut être en train de faire le truc le plus débile de sa vie, mais c’était la seule idée qui lui venait à l’esprit. Et puis, ce n’était pas très prudent de parler du Monde Obscure en pleine rue, là où les oreilles des Membres du Cercle pouvaient traîner à tout moment. Pourtant, si elle voulait le convaincre de la suivre chez elle, en sécurité, elle n’avait pas d’autres choix que de lui révéler la vérité, qu’il l’accepte ou non. « Je vais être franche avec toi, mais s’il te plaît, ne cris pas. » Annalyne regretta presque immédiatement ses paroles. Ce n’était pas vraiment la meilleure entrée en matière de la terre. Mais bon, c’était trop tard pour revenir en arrière maintenant. Anna regarda alors autour d’elle, et repéra un magazine abandonné au sol à quelques mètres d’eux. Elle tendit alors la main, et la magazine se décolla du sol pour venir s’y loger. La blonde regarda alors Iago avec un sérieux à faire peur. « Je suis une sorcière. » Sans blagues? Il avait pas dû le remarquer, encore! Décidément, c’était vraiment pas sa spécialité de balancer des trucs comme ça. « Et toi aussi, t’en es un. » Ça, ce serait certainement le truc le plus difficile à accepter. Et à lui démontrer aussi. Parler des auras ne suffirait pas, surtout qu’il n’avait pas encore assez pratiqué pour les détecter. Si la tête de la blonde n’avait pas encore explosé, c’était un véritable miracle.
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(#) Sujet: Re: I know what you are ❄︎ Iago ♦ Mer 14 Déc - 11:11


"I know what you are"

Et tu dis quelque chose et je ris. Puis je vois que tu es sérieuse. L'effroi.


Et puis, au final ça n'impliquait rien d'écouter une inconnue parler non? Deux inconnus dans une rue ce n'était pas le scénario le plus rassurant de toute une vie mais le fait est que c'était le schéma quotidien de millions de personnes chaque jour. Non, même c'était sûrement un compte que l'on pouvait faire en milliards. Dans votre vie qui n'est pas plus longue qu'une centaine d'années au maximum, vous rencontrez des gens, vous les oubliez après un moment, n'est-ce pas? La mémoire c'est quelque chose de malsain. Quelque chose d'incontrôlable. Vous ne pouvez pas prévoir de quoi vous vous rapellerez dans une dizaine d'année. Ou ce dont vous ne vous souviendrez pas. Disons que Iago avait déjà du mal à retenir la date du jour maintenant qu'il n'avait plus de calendrier pour lui montrer, pour lui enfoncer dans l'esprit que la date du jour était bien celle-là. Qu'il ne fallait pas chercher plus loin à savoir quel jour on sera la semaine prochaine ou a qu'elle heure il faut faire telle chose. Disons que ce n'est plus le genre de problèmes qui le touche. Iago peut maintenant être une personne détachée de sa montre. Joie. Oh, croyez il aurait certainement préféré rester bien tranquillement au chaud et son écran, sa mémoire défaillante et sa couverture que se détacher de toutes les heures, se détacher de toutes les personnes qu'il connaissait. Mais, le fait est de se retrouver ici à cet instant allait changer sa vision du monde. Et pour plusieurs raisons bien évidentes. Le fait est qu'il ne s'en rendrait pas compte avant un bon moment. Parce que c'est elle qui allait changer sa vision du monde, par ses pouvoirs, ses révélations, mais aussi par sa personne. Alors il pouvait bien abandonner deux ou trois amis de ses études. Parce qu'il était tombé sur quelque chose de rare. Quelque chose qui rentrera dans sa tête bien plus tard.

Une chanson des Beatles lui revint en tête lorsqu'elle appuya de nouveau sur sa "petite" histoire. Il n'aimait pas trop que l'on se moque de lui. Elle était peut-être fan D'Harry Potter, elle avait peut-être un délire qui lui était propre, très bien écoutez, on ne va pas se plaindre! Mais c'était pas la peine de l'aborder pour lui raconter des conneries comme ça. Est-ce qu'il parlait le Fourchelang? Non. Est-ce qu'il se tapait des délires avec des animaux qui lui parlaient? Non. Est-ce qu'il avait déjà vécu des trucs chelous dans sa vie? Oui. Mais pas assez pour qu'on l'appelle sorcier. Il se sentait un peu comme Harry, mais celui du tout début, enfermé dans son placard, coupé du monde. Vous savez, celui que tout le monde plains mais que tout le monde oublie au bout de cinq minutes de film parce qu'en fait il fait des trucs trop magique c'est trop bien! Bah voilà, Iago il est ce gars. Sauf qu'on l'oublie tour court. Il fait pas de trucs magiques. Parce qu'il ne croit pas à la magie. Parce qu'il sait que la magie ça n'existe pas. Et même si on veut y croire, ici ce n'est pas Disneyland. Ici c'est New-York madame, et si c'est magique pour les étrangers, les touristes, ça ne l'est pas pour les habitants. Ou du moins ça ne l'est pas pour les habitants qui habitent dans la rue. Oh oui il l'a trouvé magique pendant bien longtemps sa ville. Il l'a trouvé magique pendant toutes ses années où il était au chaud derrière sa fenêtre, où l'adoption avait été la meilleure chose qui fut de sa vie. Puis elle avait perdue de son charme. Elle avait perdue de son charme lorsqu'il était arrivé devant sa maison en flammes, maison couverte de dessins. Elle avait perdue de son charme lorsqu'il s'était mis à dormir en dehors des murs hauts et rassurants de sa maison. Elle était devenue presque glaciale lorsque ses bruits de circulation vous empêchaient de fermer l'oeil la nuit. Si vous saviez comment il l'avait aimé. Maintenant un peu moins, l'image était ternie par une vérité un peu plus sombre. Mais si ils en étaient aux questions de ce style, de se demander ce qui était beau ici, Iago pouvait certainement répondre que sur la 4eme rue les touristes affluaient tellement que piocher dans leurs poches était d'une facilite déconcertante! Si déconcertante que c'en était presque plus amusant. Oh, certes il ne faisait pas ça pour le plaisir mais à force on apprenait presque à faire tout un art du vol dans les poches. Parce que voler dans les poches c'est plus dur que ça en à l'air. A force on y prend goût, on découvre et puis ça devient de l'art. Oui, certes c'est de l'art moderne, fallait bien trouver quelque chose de joli dans un monde ou tout devient gris et terne non? Parce que son imagination était à l'imagine de la ville, se remplissant peu à peu de pollution qui obscurisait tout ce qu'il voyait.

Et du coup ils avaient eu une conversation qui changeait plutôt de l'ordinaire. Une conversation que l'on ne trouvait pas à tout les coins de rue. Enfin à part lorsque vous étiez dans un quartier chelou. Ou que vous étiez SDF et qu'une jolie blonde vous preniez à part dans la rue pour vous parler de quelque chose de particulièrement impressionnant. Voilà. Ça avait moyen d'être assez intéressant. Assez dérangeant. Est-ce qu'il pouvait comprendre ce qui se passait? Non. Iago ne comprenait pas. Iago ne comprenait pas ce qui lui tombait dessus finalement. Ce qu'elle racontait. C'était intéressant? Impressionnant? Dérangeant... "C'est vrai. Pour sur c'est quelque chose que l'on ne peut pas nier!" Parce que ça avait été les meilleures années de sa vie. Vraiment les plus belles. Faut dire que ce n'était pas compliqué de faire meilleure que ce dont il avait eu jusqu'alors. Une mère violente et des coups. On lui avait offert un foyer, une maison et des êtres chers pour L'aimer. Comment diable aurait-il pu ne pas aimer? C'était la chose la plus magique qui lui soit donné de connaitre. Il voyait parfois ce genre de reportage à la télé, les enfants qui faisaient misère à leurs parents adoptifs. Mais lui il ne comprenait pas. Savoir d'où l'on vient ne permet pas de savoir où l'on va. Ça n'a jamais été le cas. Ou alors si. Ça l'est mais pas pour lui. Certainement pas pour lui. Iago n'avait jamais été en recherche d'identité. Ce qui en l'occurrence l'aidait actuellement. Parce qu'actuellement la police ne le recherchait pas. Parce qu'il avait émit l'idée de partir. Parce que c'est peut-être ce qu'avait saisi la police. Qu'il s'était enfui. Ils pouvaient croire ce qu'ils voulaient au final ça importait peu au corps déambulant qu'il était. Pas de but, pas de personne à voir, pas de règles à part ne pas voler le banc d'autrui. Cette vie ne lui convenait pas mais elle ne lui déplaisait pas non plus. Il avait connu pire. Il ne pouvait pas se plaindre. Ce n'était pas un droit qu'on lui donnait. Certainement pas. Il préférait être là dans le froid que chez elle.
Enfin, le garçon aurait pu débattre sur le sujet de longues heures mais une jolie blonde ne lui laissa pas le temps de faire le plan de son introduction des contre pour retourner chez maman. Elle l'avait tiré par le bras vers une ruelle un peu plus loin. Ouuuuh madame, ça allait un peu trop vite entre vous là! Vous ne pensez pas? Gardons les bonnes manières, ça fait une dizaine de minutes que ses yeux se sont posés sur vous et on passe déjà dans la petite ruelle? Très bien, ce n'est pas lui qui va se plaindre. Mais venez pas pleurer pour l'haleine de pâté pour chien qu'il a. Il a pas choisi non plus. Disons que l'on mange ce que l'on peut. Et que parfois c'est pas le top... "Ah très bien... Très bien, très rassurant... Du moment qu'on ne m'égorge pas dans cette ruelle je ne cris pas." Il pinca les lèvres, la nervosité se lisait sur ses traits. Elle l'avait pincé en train de voler dans la poche de quelqu'un? Elle allait le dénoncer à la police? Quelque chose comme ça? Non. Non non on en était même plutôt loin. La police, tout ça, c'est hasbeen quand on peut faire voler des magazines. Il fronca les sourcils, sa bouche s'entrouvrit sûrement légèrement. Le magazine dans les mains de la blonde attestait bien de ce qu'elle venait de faire. "Très... Très bien oui..." Iago saisit le magazine pour le prendre entre ses mains. Il n'y avait rien de mécanique, pas de fil, pas de quelque chose pour le tirer. Il grogna doucement en voulant saisir les mains de la fille. Mais ça serait étrange. Il se ravisa pour ouvrir le magazine et le secouer comme un abruti. Elle le coupa dans son élan. "Ah. Ah. Très drôle... Bon, où est le truc?" C'était trop trop pour être facile à avaler. Iago n'était pas crédule non plus.

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(#) Sujet: Re: I know what you are ❄︎ Iago ♦ Mar 3 Jan - 0:56


❝ I know what you are ❞


Iago & Annalyne
When I see you, I realize you’re différent. You have that thing, that aura. It touched me deep in my soul. △
Annalyne n’était pas vraiment la meilleure personne en ce qui concernait le tact. Voir pas du tout, en fait, elle en avait juste aucun. Certainement parce qu’au fil des siècles, elle avait finit par s’en battre les steaks de ce que les gens pouvaient bien penser d’elle. Du coup, elle était franche, et même souvent trop. Mais elle ne voyait pas l’utiliser d’être malhonnête, ou de cacher des choses aux personnes qu’on aimait sous prétexte que c’était pour les protéger. Au final, ils finissaient toujours par découvrir ce qu’on leur cachait, et le résultat était très souvent pire que si on avait directement dit la vérité. Enfin, ça c’était quelque chose qu’on prenait conscience avec le temps, forcément. Et quand on a plusieurs centaines d’années, c’est forcément plus facile à dire et à faire que pour les plus jeunes, mais bon. C’était quand même cool d’être immortel, au final. Ce genre de choses ne tracassait pas les sorciers, loin de là, ils passaient largement au dessus, et vivaient leur vie comme ils l’entendaient, peu importe les critiques qu’ils pouvaient bien recevoir de la part des autres espèces, et notamment des Shadowhunters. Ceux là, c’était les rois pour critiquer les autres, alors qu’ils agissaient pas forcément mieux. Après, la blonde ne les mettait pas tous dans le même panier, bien au contraire d’ailleurs. Elle en avait connu des très respectueux et ouverts d’esprit, mais cette espèce là de Chasseur d’Ombres se faisait rare, malheureusement. Enfin, elle était plutôt déjà rare de base, mais la sorcière espérait que les Accords, au fil du temps, améliorerait leur façon de penser, et surtout d’agir envers les gens de son espèce. Après la destruction du Cercle, si ce miracle arrivait un jour, ce serait certainement quelque chose de plus facile, c’était certain aussi.

Autant dire qu’Annalyne n’était pas la personne la mieux placée pour révéler ses pouvoirs à l’un de ses confrères. Surtout un petit nouveau, qui était visiblement dans la merde, et qui n’avait aucune idée quant à l’existence du Monde Obscure. Elle avait jamais fait ça, réellement, c’était une première pour elle. Dans d’autres circonstances, elle aurait appelée Solange pour qu’elle s’en charge, mais ça faisait des mois qu’elle n’avait plus de nouvelles de son amie. Et puis, avec le Cercle et Valentin qui était de retour, elle ne pouvait décemment pas laisser ce jeune sorcier se débrouiller tout seul. Si c’était pour qu’une bande de psychopathe lui tombe dessus pour lui prélever du sang, ce n’était même pas la peine. Enfin, ça pouvait ne pas paraître comme ça, mais Anna avait un coeur. Elle avait de la compassion, et surtout, elle était apte à comprendre les gens qui se trouvaient en détresse après ce qu’elle avait vécue plus jeune. Enfin, tout ça pour dire qu’elle aurait bien aimée que quelqu’un vienne l’aider à cette époque, et qu’elle ne pouvait pas laisser ce brun livré à lui même en une telle situation. Dans sa tête, ça relevait tout simplement de l’absurde d’avoir ce genre de pensées, en se disant démerde toi, j’ai déjà assez à gérer de mon côté. Non, c’était juste pas possible. Bon, d’accord, elle avait pas mal de choses à gérer de son côté, c’était pas faux. Mais elle pouvait bien s’occuper de lui aussi, au lieu de prendre seulement soin de sa gueule, pour une fois, ça la changerait un peu. Peut être même qu’elle en deviendrait plus gentille. Enfin, si les Shadowhunters ne venaient pas à nouveau solliciter son aide. L’exiger, serait le mot exacte. Ça, c’était encore une autre histoire, et un sujet auquel elle ne préférait pas penser pour l’instant.

D’ailleurs, elle préférait ne pas penser du tout, et c’était exactement ce qu’elle était en train de faire. Ça faisait déjà trop longtemps qu’ils traînaient là tous les deux, sans rien faire mis à part parler. Et ce n’était pas ce qu’il y avait de plus prudent. Annalyne n’en était pas certaine, mais elle avait entendue dire que des Membres du Cercle se baladaient dans les rues de New York, et qu’ils s’attaquaient encore aux Créatures Obscures. Mieux valait ne pas traîner trop longtemps dans le coin. Mais pour convaincre Iago de la suivre, il fallait qu’elle lui montre de quoi il était capable, en grande partie pour qu’il arrête de la prendre pour une folle. En tout cas, sa petite réponse alors qu’elle l’entraînait dans une ruelle adjacente la fit sourire. « Est ce que j’ai la tête d’un tueur en série? » A son avis, non. Même si elle avait déjà tuée quelqu’un une fois, mais c’était un accident. Et c’était sa mère, cette femme qui l’avait torturée pendant dix ans. Même si elle avait des regrets, sur l’instant elle avait été soulagée de ne plus avoir à porter cette douleur sur ses épaules. Et maintenant, elle vivait avec, même si ce n’était pas simple tous les jours. Mais ce qui était fait était fait, elle ne pouvait pas revenir en arrière. Puis elle était franchement pas obligée de lui dire qu’elle avait tuée sa mère. Vraiment pas. Elle se contenta de faire voler un magazine dans sa main, l’une des bases de la magie, et certainement l’une des choses les plus démonstratives des pouvoirs des sorciers. Enfin pour une base bien sûr, elle était capable de faire beaucoup plus, mais pour une introduction, c’était déjà pas mal. Mais visiblement, ça n’avait pas l’air de fonctionner. Il la croyait pas. Super. Elle était dans la merde, là. Elle ferma alors les yeux, soupirant, tout en réfléchissant à ce qu’elle allait pouvoir faire. Voilà pourquoi elle n’avait pas la carrure de former un nouveau sorcier, ou même tout simplement lui annoncer qu’il faisait partit du Monde Obscure. Elle avait aucune patience.

Pourtant, il allait bien falloir qu’elle en trouve. Et surtout qu’elle trouve une nouvelle idée pour lui prouver qu’il était un enfant de Lilith. La blonde rouvrit alors ses yeux bleus qui ne tardèrent pas à se fixer sur la poubelle. Son regard s’illumina alors de cette fourberie qui la distinguait tant, en général. Elle se dirigea alors vers le vide à ordures et en souleva le couvercle pour regarder à l’intérieur. Comme elle l’espérait, elle trouva un emballage de fastfood, qu’elle déposa sur la poubelle après en avoir fermée le couvercle. « Le truc, comme tu dis, c’est la concentration. Et la pratique. » Elle vint alors se placer derrière le brun, posant ses mains sur ses épaules, elle se hissa sur la pointe des pieds pour positionnée sa bouche à hauteur de son oreille droite. « Je veux que tu mettes feu à ce truc. » C’était plus facile à dire qu’à faire, c’était vrai, surtout pour un débutant. Mais c’était l’une des premières choses qu’elle avait elle même pratiquée en terme de magie. C’était ce pouvoir qui lui avait sauvé la vie, alors c’était tout naturellement qu’elle se tournait vers lui en cas de détresse. « Imagine les flammes qui lèchent le papier, la chaleur douce d’un feu de bois brûlant dans une cheminé. La joie palpable autour d’un feu de camp entre amis, le crépitements des flammes. Tout est dans l’imagination. » C’était de loin l’une des bases de la magie, sa partie instinctive que chaque sorcier ressentait, peu importe son niveau. Cette connexion avec les éléments qui les liaient à la nature de façon complètement naturelle et leur donnait leur place dans ce monde. C’était l’une des premières choses qu’Annalyne avait apprises, et elle voulait transmettre ce savoir.
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(#) Sujet: Re: I know what you are ❄︎ Iago ♦ Lun 9 Jan - 7:23


"I know what you are"

Et tu dis quelque chose et je ris. Puis je vois que tu es sérieuse. L'effroi.


Les blagues il trouvait ça drôle. Comme tout le monde bien évidemment. Enfin. Certaines personnes avaient un humour aussi fin qu'une allumette. C'était même exaspérant lorsqu'on utilisait l'humour à gogo. Parce que oui, Iago était ce genre de personne qui riait en permanence. Ou du moins qui sortait des blagues pour faire rire en permanence. Parce que c'est ce qui le faisait tenir. Le sourire des autres, celui qui illuminait jusqu'au regard. C'est quelque chose de rare, un moment silencieux qui appartient seulement à la personne. Mais c'est un moment que Iago aime offrir. Parce que c'est un peu un gamin quand même. Mais, hey, il y avait rien de mal à être un gamin. Un grand gamin, de ces personnes qui savent s'amuser sans avoir besoin de parler de conversation de grands ou bien d'être hors de l'amusement d'un enfant. Ouais, Iago aimait bien les blagues parce qu'il était très bon à ça. Il en faisait des très bonnes. Des biens drôles. Mais ça c'était avant. C'était lorsqu'il avait un sens de l'humour intact. Lorsqu'il ne broyait pas du noir en permanence, qu'il n'était pas obligé d'affronter ses démons à chaque fois qu'il fermait les yeux. Et ouais, encore une fois ça c'était avant. Maintenant son sens de l'humour avait été un peu entamé. Allez comprendre pourquoi. Allez y c'est plutôt anodin. Plutôt facile à saisir. La nuance entre celui qu'il était avant et celui qu'il est maintenant. Celui qu'il ne désire pas être mais celui qu'il est et celui qu'il restera jusqu'à ce que la situation s'améliore. Mais la situation ne pouvait pas s'améliorer de sitôt. Parce qu'il avait été naïf fut un temps. Et surtout parce qu'il ne l'était plus maintenant. Et parce que l'humour c'était pas ce qui permettait de vivre. Vous comprendrez alors. Ce ton acerbe et froid lorsqu'elle fait une blague sur un sujet sensible.

Le pire dans cette blague qui n'en finit pas c'est le regard fin et sur de lui de madame. Comme si ce qu'elle disait coulait de source et que ce n'était pas fait pour rire. Dans un mauvais jour il aurait été possible que Iago lui grogne dessus et lui vole son sac. Bah, il y a des jours comme ça où vaut mieux pas ennuyé les gens... Heureusement pour elle c'était un bon jour pour le bonhomme. C'était un bon jour mais si ça continuait sur cette lancée ça n'allait pas le rester longtemps. Iago connaissait un bon nombre de gens qui, à sa place aurait déjà tourné le dos après, bien entendu, avoir insulté la jeune blonde. Dum dum dum... Encore un bon jour pour Iago qui n'allait pas se jeter sur elle pour lui voler son sac ou alors l'insulter. Parce que c'est ce qu'on appelle la société. Ou la civilité. Vous savez le fait d'avoir des manières et de ne pas se jeter sur la première personne que l'on voit? Ne pas succomber à ses instincts primaires? C'est bon vous l'avez? Mais oui vous l'avez. Bien entendu... C'est pour ça qu'actuellement nous n'avez pas en tête l'image de Iago qui saute sur Anna pour la plaquer au mur et lui voler tout son argent d'un seul et même coup. Et nom. Tadaa... De toute façon, si Iago pensait avoir un avantage physique certain sur la jeune fille, on sait tous qu'il n'irait pas très loin et ne ferait pas le point contre une "magicienne" comme elle. Mais n'est-ce pas la raison pour laquelle Iago est en Colère? Parce que lui ne croit pas en la magie. Ou bien il n'y croit plus comme il ne croit plus au père Noël. Désolé père Noël on ne croit plus en toi ici bas... Fallait pas laisser brûler ses parents. Peut-être il y aurait eu un peu D'espoir?

Et sincèrement, vraiment se faire emmener dans une ruelle par une jolie fille comme celle-ci pour la majorité des garçons et parfois quelques demoiselles, ça pouvait s'apparenter au fantasme. Mais déjà qu'elle racontait des conneries énormes, digne d'une personne avec un mental un peu défectueux, un petit monde à elle seule. Très bien. Un petit monde qu'elle voulait faire partager avec Iago. C'est pas grave. Il veut bien partager avec la demoiselle actuellement. Mais lui de l'autre côté il était tour crasseux. Et même dans vos rêves les plus profonds et les moins désirés vous ne vous envoyez pas en l'air entre une poubelle et une porte de service tout crasseux avec une dame qui ne cesse de répéter que vous êtes un sorcier. Sincèrement... Même dans sa tête ça sonne pas bien! « Hey! On ne pose pas des questions pièges comme celle-là! Non parce que personnellement je dirais non mais on sait très bien que les tueurs en série ça peut-être monsieur tout le monde... Et si en fait c'était moi d'ailleurs? » Un sourire jouer se pose sur ses lèvres tandis que son regard se repose dans celui de la demoiselle. Non. En l'occurrence si vous vous posez la question la réponse est bien non. Iago n'est pas un tueur en série. Et il ne veut certainement pas rajouté la jolie blonde à ses victimes. Parce qu'encore une fois il n'y a pas de victimes. Merde, non, le jeune homme n'aurait pas du se lancer dans une telle blague parce qu'actuellement c'est lui qui s'embrouille dans les explications. Parce que oui, si il y a une chose qui est sûre c'est qu'il n'est pas un tueur en série. Au plus grand bonheur de certaines de ses non-victimes. Hey hey... Actuellement le raisonnement par en Alice au pays des merveilles. Ce qui en l'occurrence est un bon livre mais Iago en petite robe bleue avec une perruque à boucles blondes ça passait moins bien... Mais ça pouvait marcher sur la demoiselle en face de lui. Diable on s'éloigne du sujet pour la quatorzième fois aujourd'hui. Mais l'incrédulité qu'on lit sur ses traits n'aide pas vraiment à rester dans la logique et la réalité.

La jeune fille s'éloigna de lui. En premier lieu Iago pensait qu'elle allait partir, lassée par sa blague qui avait durée assez longtemps, qui avait fait mouche. Mais apparemment ce n'était pas assez. C'était jamais assez. Elle revenait. Il grogna doucement en la regardant sortir un emballage de la poubelle. Sérieusement? Elle allait continuer? Recommencer à vouloir lui faire croire qu'il était un sorcier? Que lui aussi pouvait faire voler des trucs avec la simple pensée de son esprit? Merci professeur Xavier. C'est vachement rassurant d'être un X-Men et de ne pas être au courant. « Ouais... Comme tous les magiciens? Ceux qui font sortir des lapins des chapeaux... » Mais la jeune fille passa derrière lui. Il haussa un sourcil et resta tout de même droit. Qu'est-ce qu'elle voulait faire encore? Nouveau test de crédulité? Croyez, Iago allait battre des records si ça continuait... « Si tu as un briquet je t'en pris... Parce qu'avec la simple pensée ça va... Pas être possible. » Parce que ça faisait des semaines entières qu'il tentait de mettre le feu à certains trucs pour pouvoir se réchauffer sans avoir à faire des soucis juridiques. Vous vous Rendez compte si il avait simplement à penser? Non. Vraiment ça le mettrait dans une colère assez certaine. Contre elle pour lui avoir dit. Contre lui pour ne pas s'en être rendu compte. « Vraiment... Je ne suis pas sûr que je sois capable de faire ce que tu demandes... » Le fait est que Iago soupire. Il regarde le papier. Il veut bien. Sincèrement il veut bien le voir s'enflammer. Ça lui ferait plaisir. Quelques secondes de silence où il regarde juste un vieux sachet qui ne bouge pas... "Tu vois? Je suis pas le gars que tu recherches..."

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(#) Sujet: Re: I know what you are ❄︎ Iago ♦ Ven 27 Jan - 15:42


❝ I know what you are ❞


Iago & Annalyne
When I see you, I realize you’re différent. You have that thing, that aura. It touched me deep in my soul. △
Au fil des siècles, Annalyne avait apprit qu’il était inutile de se soucier d’énormément de choses, la plupart sans importances d’ailleurs, mais qui pouvaient nous faire vivre un enfer. Elle avait apprit à penser à elle en premier, à vivre pour elle, et non pour sa culpabilité ou ses regrets. Les regrets étaient une chose inutile, pour quelqu’un d’immortel. Elle était plus que consciente qu’il lui était impossible de remonter le temps, ni de changer les choses et les manier comme elle le voudrait, que ce soit dans son passé, ou même dans son avenir. Elle avait acceptée ce destin qui lui tombait dessus tous les jours, elle avait cessé de lutter contre, parce que de toute manière, ça ne servait à rien, et la plupart du temps, ça empirait carrément les choses. Si elle devait mourir demain et bien… Elle mourrait. Ce n’était pas comme si elle n’avait pas eut l’occasion de profiter de sa vie, bien au contraire. Elle avait eut la chance de vivre plusieurs vies Terrestres, de voyager à travers le monde, et de rencontrer des gens plus qu’intéressants, alors elle n’allait pas se plaindre. En fait, elle y pensait de plus en plus, à sa mort. c’était une chose qui la perturbait fortement. Elle se sentait impuissante face à elle, et sans savoir expliquer pourquoi, elle la sentait se rapprocher de jours en jours, comme une ombre qui la suivait pour finalement l’engloutir lorsqu’elle s’y attendrait le moins. Et ce n’était pas la vieillesse qui lui faisait peur, non, loin de là, étant donné que cette dernière n’avait aucun impact sur elle. Tout ça, ce ressentit, c’était à cause du Cercle, qui gagnait en puissance et devenait de plus en plus menaçant face aux gens de son espèce.

C’était pour cette raison qu’elle s’était décidée à venir en aide à Iago. Parce qu’il était de son espèce, et qu’il ne se doutait pas un seul instant du danger dans lequel il se baladait tous les jours. Il était l’innocence même en ce qui concernait le Monde Obscure, et en quelque sorte, c’était une chose qui redonnait espoir à la blonde. Il lui redonnait l’envie de se battre, alors qu’elle commençait sérieusement à en avoir marre de toutes ces conneries. Puis elle avait peur aussi, peur de mourir, comme toute personne sensé dans ce monde. Elle n’était pas encore prête à dire adieu à cette vie, même si elle n’était pas facile tous les jours. Et elle était certaine de ne pas être la seule Créature Obscure dans ce cas. Sauf que ces idiots de Shadowhunters les tenaient à l’écart, alors qu’ils pouvaient être d’une grande aide dans leur traque pour retrouver Valentin, ou même tout simplement le maîtriser une bonne fois pour toute. Le tuer quoi, en somme. Cet homme ne méritait aucun jugement de toute manière, juste de croupir six pieds sous terre et d’affronter l’ange Raziel pour son dernier jugement. Même une fin comme celle ci était encore trop douce pour lui. Oui, Annalyne le détestait, oui, elle voulait le voir souffrir le martyr. Parce que cet homme se prenait pour Dieu à vouloir éradiquer les Créatures Obscures de la surface de la terre, et que le blonde avait déjà connue ça, même si c’était d’une différente manière, lors de la Seconde guerre Mondiale. Elle n’avait vraiment pas envie de revenir ça, et de se retrouver avec la même peur au ventre et le même besoin de fuir et de se cacher en Islande, comme elle l’avait aussi fait lors de l’Insurrection. De toute façon, elle voulait pas y retourner, dans cette maison. Elle l’avait gardée et rénovée pour les cas d’urgence absolue, et ils en étaient pas encore là.

Enfin bref, autant dire qu’elle ne comptait pas repartir en laissant ce jeune sorcier ici, sans aucun moyen de se défendre et complètement livré à lui même. A une époque pas si lointaine que ça, elle l’aurait fait, mais là, elle en était tout simplement incapable. Le truc, c’était de lui montrer ce dont il était capable, et elle ne pouvait nettement pas faire ça en plein milieu d’une rue qui risquait de devenir bondée d’ici peu de temps. C’était pas comme s’il allait découvrir qu’il savait jouer du violon. Les Terrestres étaient peut être débiles, mais elle risquait d’avoir des problèmes avec l’Enclave si elle faisait ça, et ce n’était pas vraiment le moment pour. Ils n’avaient pas l’air très enclins ces derniers temps, ce n’était pas la peine de tenter le diable. Donc, direction la petite ruelle discrète, c’était mieux. Même si ça pouvait sembler un peu étrange, mais ce n’était pas comme si elle avait le choix, en même temps. « Même si tu le voulais, t’arriverais pas à me tuer. » Pas qu’elle veuille s’en venter, mais être une sorcière, ça avait quand même ses avantages. Sans parler qu’elle était nettement plus âgée que Iago qui ignorait encore l’existence de ses pouvoirs. En somme, elle était capable de l’assumer d’un claquement de doigts. Alors ce serait pas très malin de sa part de tenter de la tuer. Ou même de voler son sac. Ou de faire autre chose. Enfin bref, autant qu’il ne tente rien et qu’il l’écoute, c’était ce qu’il avait de mieux à faire. Surtout que la jeune femme n’abandonnerait pas avant qu’il se soit servit de ses pouvoirs, même si ça devait prendre des heures. Elle espérait tout de même que ce ne serait pas très long, histoire qu’elle puisse se reposer un peu avant de reprendre le boulot. Heureusement qu’elle ne devait pas passer chez Raphael ce jour là.

Sa patience allait quand même finir par avoir des limites. Par l’Ange, elle était vraiment pas faite pour ce genre de choses. Sans parler que son côté démoniaque avait tendance à exacerbé ses défauts, à tel point qu’elle pouvait en devenir insupportable quelques fois. Mais elle travaillait là dessus… Depuis une petite centaine d’années. L’espoir fait vivre, oui. Heureusement qu’elle n’était pas constamment une garce imbue d’elle même… « On est pas dans le monde des bisounours. C’est pas pour rien qu’on l’appelle le Monde Obscure. » Bon ok, elle rentrait peut être un peu trop vite dans les détails là. Ou dans le trop général, peut être. Le Monde Obscure était vachement vaste, mine de rien, et l’expliquer en quelques mots…. C’était carrément impossible en fait. Même Annalyne n’en connaissait pas les moindre recoins alors qu’elle le fréquentait depuis un peu plus de cent ans. Et elle en découvrait presque tous les jours. Sérieusement, le seul qui devait connaître ce monde par coeur, c’était certainement Magnus Bane. En plus, personne connaissait son âge exacte, ce qui était un peu agaçant quelques fois. Et ça alimentait pas mal les conversations en soirée aussi. De nombreux paris avaient étés lancés à ce sujet, mais vu que personne n’a la réponse à cette question et bien… Les paris sont toujours en cours, au final, et ils le seront certainement pendant une éternité, sans jeux de mots. Enfin bref. Le petit sorcier avait pas l’air assez motivé, et la blonde commençait sérieusement à perdre patience. Visiblement, la manière douce ne fonctionnait pas, alors il n’y avait pas quinze milles solutions au problème. Elle allait devoir passer à la manière forte. S’éloignant de Iago de quelques pas et sans attendre qu’il se retourne, elle envoya valser le jeune homme contre la poubelle. Avec sa magie bien sûr, c’était pas la peine de se fatiguer. « Et si j’essayais de te tuer? » Elle détestait faire ça, vraiment. Elle se sentait mal, même si ça ne se voyait pas sur son visage. Mais elle manquait de temps, alors elle n’avait pas tellement le choix, il fallait qu’il réagisse. « La peur va peut être te faire réagir. » Et hop! De la poubelle, Iago fut projeté contre le mur. La blonde se rapprocha, utilisant encore et toujours sa magie pour le forcer à se relever et le plaquer contre le mur. « Qu’est ce que tu penses de l’étranglement? » Sans attendre de réponse, Anna serra le poing, comprimant par la même occasion la gorge du jeune homme. Bon, d’accord, elle serrait pas assez fort pour réussir à la tuer, mais elle espérait vraiment qu’il ne s’en rendrait pas compte. Et elle croisait les doigts pour que son idée fonctionne, et aussi pour que l’Enclave ne lui tombe pas dessus maintenant. Ça craignait quand même un peu.
©BESIDETHECROCODILE
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I know what you are ❄︎ Iago
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