L'une de mes nombreuses passion, après Alexander, était l'art de la collection. Pendant longtemps j'avais collectionné toutes sortes de choses, les conquêtes en premier lieu, m'attachant aux cœurs plutôt qu'au corps, mais ce que je préférais c'était amasser toutes sortes d'objets liés à ma condition de sorcier. Livre de potion, grimoires de sorts, ingrédients en tout genre.. C'était donc assez naturellement que j'avais créer un portail au milieu de mon salon pour me rendre au Marché Obscure. J’errais depuis un petit moment dans les allées, flânant de stands en stands comme un très vieil ouvrage attira mon regard. Jamais je n'en avais vu un similaire. Celui-ci semblait vraiment ancien, a tel point que j'avais sorti ma pochette de costume pour en tourner quelques page le plus doucement possible.

« Fascinant, vraiment fascinant.. Combien coûte cet ouvrage ? Mh, cela me paraît excessif.. Je vous le prends pour la moitié de son prix. Parfait ! »

J’avais négocié le prix pour la forme car j’aurais largement eut les moyens de payer l’ouvrage au prix fort cependant je n’en avais pas eu l’envie. La seule envie que j’avais à l’heure actuelle c’était celle de rentrer chez moi pour me plonger davantage dans mon nouvel achat. J’avais pourtant pris le temps de rentrer à pied, histoire que ne délecter un peu de pouvoir lire ce précieux grimoire à la maison.

Une fois arrivé au loft j’avais entrepris de me faire une margarita avant de m'installer confortablement dans mon fauteuil type Louis XV afin de me plonger un peu plus dans ma lecture. Face à l’âge avancé de l’ouvrage je n’osais tourner les pages de mes mains alors je provoquais des petits courants d'airs à la de ma magie quand quelques mots sur une pages avaient subitement attiré mon attention. Cette page parlait de la sorcière la plus puissante que le monde ait porté, Cleopatra. Le livre prétendait qu’elle avait mis au point un diadème qui lui avait permis d’atteindre l’équilibre parfait de sa magie.

“Ce que voudrait chaques sorciers..”J’avais prononcé ses quelques mots du bout des lèvres osant à peine y croire alors que je lisais l’énigme qui accompagnait cette légende. Soudain pensif et curieux je me passais la main sur mon bouc avant de finalement envoyé un message de feu à Tessa, la conviant a me rejoindre au loft de toute urgence, allant même jusqu'à prétexter une question de vie ou de mort.