Dans un trou vivait un hobbit. Ce n'était pas un trou déplaisant, sale et humide, rempli de bouts de vers et d'une atmosphère suintante, non plus qu'un trou sec, sablonneux, sans rien pour s'asseoir ni sur quoi manger: c'était un trou de hobbit, ce qui implique le confort.
Voilà où l'aventure inattendue de Bilbo Baggins commence. Un voyage qui le mènera aux portes du Rhovanion, à travers la terre du Milieu, un prologue à une histoire d'un aller et d'un retour bien plus grand pour le salut des Hommes. Un simple hobbit qui prendra part à une quête pour récupérer une patrie, un héritage volé par un dragon qui fit disparaître dans un brasier ardent Dale la belle avant de s'attaquer aux flancs d'Erebor. La créature jeta hors de leurs demeures, dans un exil forcé le fier peuple des nains de la Montagne Solitaire, les laissant errer sur les routes, instaurant la désolation et tristesse autour du Mont Solitaire.
Non, lorsqu'il se réveilla ce matin-là, notre jeune hobbit était à des lieux de penser qu'il serait dérangé par un vieillard vêtu de hardes grises qui lui souhaiterait le « Bonjour » et qui viendrait troubler son moment de tranquillité, assis sur son banc à fumer l'une des meilleures herbes à pipe qu'il ait possédé. Il s'était montré fort impoli à son égard avant de claquer la porte de Cul-de-sac au nez et à la barbe de ce magicien dont on lui avait parlé il y a bien longtemps, alors qu'il était encore un très jeune hobbit. Il n'avait pas une seule seconde songé que ce dernier apposerait une marque sur la jolie porte ronde de son trou et ce que cela engendrerait.
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