On a jamais su trop quoi penser des fées. Ces êtres qui se voulaient parfaits, qui ne savaient mentir mais qui aimait détourner leur phrase de manière à en révéler que ce qui pouvais les arranger. De ces êtres ambigus, entre deux monde, entre deux races, une magie inconnus, forte mais en sommeil. Les fées étaient à part, comme bien d'autres espèces, mais elle étaient les premières. Une race vieille comme le monde ou presque. Et aujourd'hui j'a...

« Tu écris quoi ? » Oreste se pencha par dessus l'épaule de l'écrivain en herbe qui ferma son ordinateur aussi sec. Il fronça les sourcils, vexé et fit pivoter sa chaise jusqu'à plonger ses iris claires dans les siennes. « Si tu écris encore sur les fées je vais te tuer. Écris plutôt sur les loup garous. Ils sont plus funs. Les fées ça attire que des embrouilles. » Et il le savait mieux que personne : il en était une. Son meilleur ami haussa les épaules, visiblement peu convaincu par son blabla. « Et je te préviens, si c'est pour ton blog, je refuse de servir d'exemple. Je tiens à ma discrétion. » Sur ces paroles – prononcées avec une pointe d'agacement – il jeta sa veste en en jean sur son épaule et ouvrit la porte de son petit appartement. Dehors le soleil éclatait déjà ses rétines, la chaleur lui plombait le cerveau mais il avait besoin de ça, de prendre l'air.

Oreste était une fée. De naissance. Pas une fabrication quelconque où il ne savait quel autre produit d'expérience. Il avait grandit entouré d'une mère et d'un père distants, mais aimants. C'était toujours ça. Pour le reste, sa vie était simple. Et il était un cliché ambulant de sa propre espèce. Toujours le sourire aux lèvres, un être que certains qualifiait de mesquin dont il fallait se méfier. Marchander il aimait ça. Avoir raison et être au centre de l'attention aussi. Et comme toute les fées, il avait en lui cette part d'ombre et de lumière. Volatile il l'était également, depuis l'enfance. Oreste aimait bouder quand l'envie lui en prenait, avait du mal avec les remarques sur sa taille et savait se venger quand l'heure venait. Sa vie aurait pu être simple. Il aurait pu rester dans le monde des fées. Continuer à se braquer et à ignorer les problèmes des autres espèces, comme beaucoup d'autres. Mais non. Il avait voulu voir le monde, découvrir d'autre choses... à son grand malheur. Le monde se divisait peu à peu. Les races ne savait plus à quel démons ou ange se vouer. C'était le chaos. Et lui dans tout ça se contentait d'aller de camp en camp, sans jamais trop se mouiller. Sa vie aurait pu être terriblement ennuyeuse, s'il n'y avait pas eu ce mortel pour le divertir.

Le mortel en question c'était celui avec qui il vivait. Pas de manière officiel, c'était disons le franchement, un colocataire pour les soirs qu'il décidait de passer sur la terre ferme, parmi les mortels. Cinq jours par semaine. Au moins. Après tout, il vivait parmi eux. Il avait même décroché le poste de serveur dans un petit bar raffiné pour payer (ou aider à payer) l'appartement. C'était son colocataire au départ, qui avait découvert sa véritable nature de manière totalement imprévue alors qu'il prenait un bain de soleil. Sa peau s'était bleuté et l'autre n'avait pas perdu de temps. Il s'appelait Noah et lui vouait un culte. Une amitié à sens unique s'était alors forgée : Noah le complimentait, traînait avec lui en permanence et l'égo d'Oreste était flatté. Et Noah avait développé une passion dévorante pour le surnaturel. Les fées, les loups garous, les vampires et les chasseurs d'ombre. S'il connaissait tout ça, c'était à cause de lui. Parce qu'Oreste avait eu le malheur de boire un peu trop. Et ce soir là, non seulement il le recouvrit de paillette vertes et violettes, mais il lui révéla tout un tas de chose sur les autres mondes. Grave erreur. Pourtant il le garda près de lui. Il aurait pu tout lui faire oublier. Ou demander à un sorcier de lui rendre ce service (quoi que là encore, il n'aurait jamais digéré de demander cela à un sorcier) mais il n'en fit rien.

« Tu vas me demander de tout oublier, hein ? Ou tu vas tout me faire oublier. Avec tes pouvoirs magiques. » « Ça ne fonctionne pas comme ça crétin... » Oreste roula les yeux vers le ciel. Noah était en panique depuis une heure. Parce qu'il savait tout de lui, de son monde, et même un peu trop sur les autres. « Je ne te ferais rien. Si tu me jure une chose. » « Vas-y. » « Tu la fermes sur tout ce que je t'ai dis. » « Pigé. » « Et j'vais rajouter une dernière condition, je deviens un colocataire régulier. Parce que j'aime bien cet endroit. » Les yeux de Noah se mirent alors à briller – le plus beau jour de sa vie sans doute – et Oreste sur qu'il avait gagné.

Dès lors Oreste ne pu s'en passer. Noah c'était son encre au milieu de tout ce chaos, et ces petites guerres que le petit peuple menait de gauche à droite, ces complots, ses retournements de situations... S'il refusait de l'admettre, personne n'avait le droit de toucher un seul cheveux de son petit mortel. C'était comme ça. On ne voyait pas l'un sans l'autre, c'était ainsi. « Reviens parmi nous Oreste... Le monde des humains n'est pas fait pour une fée. » « J'y ai grandis maman. » Sa mère avait toujours ce regard aussi froid et distant. Elle n'aimait pas la personne qu'était devenu son fils. Trop proche de tout. Des autres comme elle se plaisait à les surnommer. Elle voulait que son garçon ignore les dangers du monde extérieur, mais là-dessus, il était déjà trop tard.

Bienvenue parmi nous le newbie ! Tu es maintenant promu au rang de personne du Petit Peuple, c’est la classe, avoue ? Si jamais tu as des questions, Raphaël et Sam sont là pour t’éclairer, et n’hésite pas à nous harceler ! Maintenant, n’oublie pas de faire ta fiche de liens et ta fiche de rp, sans oublier de recenser ton avatar dans le bottin, ton logement et ton métier. Puis une fois que tout ça est fait, pour demander des rps, c'est ici. Quant aux runes, les recenser ici et les dépenser là. Si ça te bottes, tu peux aussi demander un rang par-là. Voilà, voilà, c’est tout ! J’espère que tu va te plaire chez nous !