(#) Sujet: Pasta box - ft. Megan ♦ Lun 16 Avr - 16:53
Pasta box
Megan & Jules
Très peu de personnes faisaient partis de l’entourage de Jules. En somme, quand on regardait bien, il n’y en avait que deux. Et pour quelques raisons bien simples. Une principale surtout : ses parents, et l’activité qu’ils avaient avant de mourir. Déjà qu’il soit ami avec Gaby était un miracle en soit, vu qu’il avait été élevé dans l’optique du sans attache. Son père lui avait souvent dit, à la rigueur, tu te trouves une femme, mais c’est tout, pas la peine de mettre la vie de plus d’un humain en danger. Et au moins, le jour où il serait mort, personne ne viendrait poser des questions fâcheuses. Sauf que son père ne devait pas se douter qu’il allait lui-même mourir avant que son fils n’ait atteint sa majorité, et que du coup, il soit envoyé en famille d’accueil. Même s’il avait essayé de se sortir de là le plus vite possible, le blond n’avait pas pu faire comme s’il était un total asocial, et qu’il détestait tout le monde. Surtout pas en voyant des enfants à peu près comme lui, qui étaient dans la merde, et qui n’avaient rien demandés à personne. Qui méritaient un peu d’amour aussi. Megan était d’ailleurs la seule personne à laquelle il s’était vraiment attaché, quand on regardait bien. La seule avec qui il entretenait encore un contact.
Il la considérait un peu comme la petite sœur qu’il n’avait jamais eu, en fait. Même si elle avait un certain caractère, une fois qu’on la connaissait bien, il l’avait protégé pendant longtemps, et il continuait à le faire, à sa manière. En lui envoyant de l’argent quand il le pouvait, et en passant de temps en temps voir si elle allait bien. Et puis aussi en nettoyant les rues de la ville de ces créatures qui risquaient de lui faire du mal, mais ça, c’était une chose qu’il faisait depuis bien avant qu’il ne la rencontre. Ce soir-là, Jules avait décidé de lui rendre visite. Avec des pâtes. Leur plat préféré, parce qu’ils étaient tous les deux piètres cuisiniers. Et puis, il était passé à l’italien du coin, qui faisait des sauces à tomber. Pourquoi cuisiner quand on pouvait être servit sans bouger le petit doigt, et juste en sortant la carte bleue ? Bon ok, ça coûtait un peu cher à la longue mais… Tout le monde n’était pas doué pour tout. Tuer des monstres, c’était pas bien compliqué, mais faire cuir un steak, c’était le parcours du combattant, cette merde.
Le chasseur s’était donc pointé devant la porte de son amie, petite sœur de substitution, avec un sachet remplit de diverses sortes de pâtes, et il attendait qu’on vienne lui ouvrir. Il entendait son chier aboyer derrière la porte, comme c’était souvent le cas en fait. Même s’il n’avait pas d’animaux lui-même, ça le dérangeait pas en général, il les aimait plutôt bien. C’était juste qu’avec sa double vie, il n’avait pas le temps de s’en occuper pour en avoir lui-même. « Bolo, carbo, végé ? » Ouais, c’était un peu sa façon à lui de dire bonjour alors qu’elle avait ouvert la porte. Petit sourire sur le visage, Jules avait soulevé le sachet qu’il tenait dans ses mains. « Si tu veux manger sur le tapis par contre, je crois que tu vas chopper un cancer… » La joie des halls d’immeuble du Bronx, en fait. Ou de pratiquement tout New York, quand on regardait bien. Il n’y avait qu’à Manhattan que c’était encore un minimum entretenu. Et aucun d’eux deux n’avait clairement les moyens de se payer une piaule là-bas.
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Megan Karaïevski
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(#) Sujet: Re: Pasta box - ft. Megan ♦ Sam 21 Avr - 15:27
L'enfance de Megan n'avait vraiment été des plus faciles, mais c'est ce qui lui avait forgé le caractère. Et on pouvait dire à présent qu'elle avait même un sacré caractère, en fait. Elle ne s'était jamais laissé brisé, et pourtant, dans la vie qu'elle avait mené, bien des gens avaient essayé de le faire : les proxénètes de sa mère, les gamins de l'école, les adultes. On ne pouvait pas dire que sa famille d'accueil avait tenté de la briser, ils l'avaient plutôt laisser à l'abandon. Elle n'avait été qu'un être insignifiant, incapable même de s'exprimer correctement. Et qui sait dans quelle situation elle se serait retrouvé si personne n'avait daigné l'aider. Jules avait été son libérateur, il lui avait donné la parole. Pas qu'elle soit muette, même si elle ne parlait pas beaucoup, mais dans le monde dans lequel elle vivait, l'anglais n'avait que peu de fois passé les portes. Heureusement, son frère d'accueil l'avait prise sous son aile, et pour ça, jamais elle ne pourrait assez le remercier. Surtout qu'il avait été l'une des seules personnes sur terre à ne pas l'abandonner. Il avait quitté la famille d'accueil quand il avait pu, mais ils n'avaient pas perdu contact pour autant. Il avait continué à passer la voir, prendre des nouvelles, et à partir du moment où elle avait été mise à la rue, il lui avait aussi envoyé de l'argent. Megan était vraiment fière, et elle avait du mal à l'accepter, mais elle comprenait aussi que c'était sa façon à lui de lui montrer qu'il tenait à elle. Alors, tout l'argent qu'elle recevait de Jules, elle le mettait dans le pot de secours, l'argent dont elle ne se servait qu'en cas d'extrême urgence.
Jules était réellement une des seules personnes sur cette Terre en qui elle pouvait avoir confiance, et un des seuls hommes qui pouvait l'effleurer sans qu'elle ne se mette à paniquer. Sans oublier, l'une des seules personnes qui pouvait passer à l'improviste chez elle sans que ça la dérange. Parce que c'est exactement ce qu'il venait de faire ce soir. Alors que Glad' aboyait, Megan ouvrit la porte, sourcils froncés, avant d'arborer un large sourire en découvrant le visage de Jules, de la nourriture à la main. -Pourquoi faire un choix ?
Parfois, elle se disait qu'ils se ressemblaient vraiment, et elle n'était pas sûre de savoir d'où ça venait, autre que du hasard. Bon niveau cuisine, ils n'avaient eu ni l'un ni l'autre de mentor pour apprendre visiblement. Elle s'effaça de l'entrée de la porte, laissant ainsi celui qu'elle considérait comme un grand frère entrer, souriant à sa remarque sur la propreté du hall. -Heureusement que j'ai une table à l'intérieur ! Enfin, pas sûr que ce soit beaucoup plus propre que l'entrée.
Elle eut un sourire taquin, débarrassant le bordel qu'elle avait pu laisser en plan sur sa table et réunissant deux chaises. -Ça va toi ? Pas trop de travail ?
Megan n'avait aucune idée du boulot officieux de son grand frère. Elle n'avait pas grande idée de ce qu'était le monde obscur non plus d'ailleurs. Elle savait que Luan se transformait en renard, mais elle avait toujours supposé qu'il s'agissait d'un espèce de cas isolé. Et à vrai dire, elle trouvait ça plutôt cool, ça avait permit plus d'une fois à son complice de s'en tirer sain et sauf.
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(#) Sujet: Re: Pasta box - ft. Megan ♦ Mer 25 Avr - 19:25
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Megan & Jules
Personne n’avait vraiment la vie facile, de l’avis de Jules. Tout le monde avait ses soucis, ses emmerdes, des personnes qui leur voulaient du mal, et qui arrivaient à leur en faire. C’était juste fait de manière différente en fonction des gens. Et même si Megan et lui s’étaient retrouvés dans la même galère à un moment de leur vie, ils n’y étaient pas arrivés de la même manière. Et ils ne l’avaient pas vécus de la même manière non plus. Ils ne l’avaient pas surmonté de la même façon. Quand il était arrivé dans cette famille d’accueil, Jules savait qu’il n’allait pas y rester bien longtemps, qu’il finirait par en sortir, se trouver un travail, et continuer à chasser les monstres qui parcourraient les rues de la ville, et du monde entier sans que personne ne s’en rende compte. Pour Megan, ça n’avait pas été pareil. Et il savait qu’il lui avait beaucoup apporté en l’aidant, et en continuant à le faire aujourd’hui. C’était d’ailleurs bien pour ça qu’il continuait. Et aussi parce qu’avec Gaby, son meilleur ami, elle était la seule famille qui lui restait. C’était un peu sa bonne action supplémentaire à ses chasses nocturnes qui n’étaient clairement pas assez reconnues, vu le danger qu’il encourrait à chaque fois.
Après, il n’avait pas forcément l’occasion de passer voir la jeune femme très souvent. Mais il essayait de passer le plus possible, et de prendre de ses nouvelles pratiquement tous les jours, par téléphone. Parfois, c’était juste un petit message, mais tant qu’il avait une réponse, ça suffisait à le rassurer. Il n’était pas non plus du genre à étouffer les gens par sa présence, même s’il débarquait très bien chez ses proches sans prévenir, avec de la bonne bouffe, comme maintenant. « T’es pas obligé, j’ai pris les trois. » Comme c’était souvent le cas, en réalité. Il en prenait toujours trop, parce qu’il avait peur de manqué. Parce qu’il avait déjà manqué surtout, quand il s’était retrouvé dans cette famille d’accueil. Il n’en parlait pas forcément, mais c’était vraiment une période de sa vie qui l’avait traumatisé, en plus de la mort de ses parents. Lui qui avait grandi bien entouré, le fait qu’on ne s’occupe plus de lui du jour au lendemain, ça avait été un peu compliqué. Mais au moins, ça l’avait forgé un peu plus, même s’il l’avait déjà été par ses parents et par les monstres qu’il avait appris à chasser.
Il n’avait pas attendu plus longtemps avant d’entrer dans l’appartement de la jolie brune. On pouvait dire qu’il connaissait à peu près l’endroit, même si ça faisait un moment qu’il n’était pas venu. La déco n’avait pas vraiment changée, un peu comme chez lui en fait. C’était pas vraiment le plus important à leurs yeux, il faut dire ce qui est. « T’as investis dans du mobilier alors… Tu progresses ! » Doucement, mais surement. Comme tout le monde, en réalité. Il avait posé le sachet sur la table en commençant à sortir les plats, avant de s’asseoir, et d’attraper l’un des cartons au hasard pour l’ouvrir et commencer à manger. Il avait vraiment la dalle, comme souvent. « La routine. En ce moment c’est plutôt calme, les impôts viennent de tomber, alors les gens achètent pas tellement de voiture. » Au moins, il arrivait toujours à vivre. Et à continuer son autre boulot aussi. Ça c’était bien le truc qui ne changeait jamais, peu importe la saison, ou l’état économique du pays, ou quoique ce soit d’autre. C’était aussi le truc dont il ne parlait absolument jamais. « Et toi ? » Megan aurait certainement quelque chose de beaucoup plus intéressant à lui raconter. Elle avait toujours quelque chose à raconter aussi, il faut le dire. En même temps, elle sortait plus souvent, elle voyait aussi plus de monde que lui. Forcément, ça aidait pas mal.
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Megan Karaïevski
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(#) Sujet: Re: Pasta box - ft. Megan ♦ Mar 1 Mai - 16:48
Ouais, c'était bien son genre de prendre plus de nourriture qu'il ne fallait. Cela dit, ils étaient tous les deux de plutôt bons mangeurs. Grâce à son boulot, Megan n'était plus obligée de sauter des repas, alors elle mangeait plutôt à sa faim, même si la qualité de la nourriture laissait à désirer, mais bon ça, ça venait aussi de son non talent culinaire. -Tu as toujours les meilleures idées.
Megan ne put s'empêcher de lever les yeux au ciel à sa taquinerie. Ouais, la tenue de son appartement, le mobilier, et compagnie, ce n'était clairement pas sa spécialité. Mais enfin, ce n'était pas comme si l'appartement de Jules ressemblait à un palace non plus, alors, il pouvait bien rire. -Je fais ce que je peux... Mais t'excite pas trop, ça reste de la récupération.
Elle n'avait pas été dans un magasin du genre Ikea, vous imaginez bien. Elle aurait carrément l'impression d'être un ovni dans ce genre de magasin. Non, en fait, récemment un voisin avait balancé quelques uns de ses meubles sur le trottoir, alors elle avait récupéré ce qui pouvait rentrer dans son appartement et était dans un état potable. Elle s'installa à son tour et attrapa un des cartons qu'il avait amené. Un sourire se dessina sur ses lèvres alors qu'elle mettait la première bouchée dans sa bouche. C'était tellement bon. Et puis, son petit ventre avait commencé à crier famine à partir du moment où elle avait ouvert la porte à Jules. -Hum, les impôts... J'suis toujours pas sûre de faire ma déclaration correctement.
Tout ce qui était administratif... Ça lui passait par-dessus, vraiment. Heureusement, parfois Jules l'aidait un peu. Dans la rue, elle n'avait pas à remplir de papier, et en famille d'accueil... Ce n'était clairement pas elle qui le faisait non plus. Mais la famille devait bien se faire une joie de remplir eux-même, elle imaginait assez facilement qu'ils ne déclaraient pas la vérité, mais même si elle y avait mit son nez, elle n'y aurait sûrement rien compris.
-Oh moi...
Megan arrêta de manger, le temps de réfléchir à ce qu'elle pourrait bien lui raconter. -J'bosse toujours au même garage, le patron est plutôt cool même si je sais bien qu'il se méfie de moi.
Qui ne se méfierait pas après tout ? -Et moins je vois les clients, mieux je me porte... Mais on a dû réparer pas mal de voitures la semaine dernière, je crois que des gens se sont battus à côté de voitures en stationnement parce qu'elles avaient des pare-brises explosés, les ailes enfoncés... Enfin, un carnage, sûrement un règlement de compte de gang, quoique, j'ai pas retrouvé de balles.
Il lui arrivait parfois de retrouver des voitures vachement mal en point sans comprendre comment ça avait pu en arriver là. Parfois elle avait l'impression que des bêtes sauvages s'y étaient attaqués, et pourtant à New York ils étaient plutôt tranquilles de ce côté-là, sauf s'ils s'échappaient d'un zoo, d'un cirque ?
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(#) Sujet: Re: Pasta box - ft. Megan ♦ Dim 6 Mai - 13:19
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Ne pas avoir beaucoup d’argent, Jules savait ce que c’était. Il n’avait pas toujours eu ce boulot en plus de ce qu’il faisait la nuit, et comme beaucoup de monde, il avait galéré à un moment de sa vie. Mais il s’en était sorti, avec l’aide de Gabriel bien sûr, mais aussi parce qu’il l’avait bien voulu. Et parce qu’avec son boulot de nuit, mieux valait qu’il mange à sa faim s’il ne voulait pas se faire tuer. Même si ça n’avait pas empêcher ses parents de mourir. Mais il était clairement plus prudent qu’il n’avait pu l’être par le passé. Il pensait, à présent, être le seul à combattre ces créatures et à connaître leur existence. Il n’avait encore jamais croisé de Chasseurs d’Ombres, et il n’allait pas en voir avant un bon moment. Il ne savait même pas encore dans quoi il allait se faire trainer, en fait. Et c’était certainement mieux comme ça. Là, il pouvait encore profiter de son quotidien même s’il aurait pu paraître assez étrange à la plupart des gens. Pour lui, c’était quelque chose de tout à fait normal, même s’il savait qu’il devait garder le secret, autant pour sa sécurité que pour celle des autres.
Et c’était bien pour ça que Megan ignorait tout. Il la connaissait depuis longtemps, peut-être pas aussi longtemps que Gaby, mais elle avait toujours été comme une petite sœur pour elle. La protéger, c’était quelque chose d’instinctif, alors la garder loin de tout ça, quitte à lui mentir… Il pensait que c’était ce qu’il y avait de mieux. Et il faisait comme si de rien était. Il lui rendait visite de temps en temps, comme il l’avait toujours fait, en lui payant le repas, il lui envoyait aussi de l’argent de temps en temps. C’était sa façon de prendre soin d’elle. « C’est plutôt de la bonne récupération. » Un coup d’œil aux meubles lui permettait de voir qu’ils étaient quand même de plutôt bonne qualité, et ça ne l’étonnerait franchement pas que la brune lui dise qu’elle les avait récupérées dans les bennes de Manhattan. Les riches, là-bas, jetaient des trucs carrément encore en super bon état alors que des gens mourraient de faim. Et ils refaisaient leur déco pratiquement tous les mois. Franchement il exagérait à peine. Ils dépensaient une fortune pour pas grand-chose. « Tant que tu déclares pas ce que tu voles, ça devrait aller. » Bien sûr il plaisantait. Enfin à moitié. Lui aussi avait volé pendant pas mal de temps. Quand on voulait survivre, parfois, on avait pas vraiment d’autre choix. Et il n’en était pas forcément très fier mais bon… Le monde est une jungle, alors il faut bien se débrouiller comme on peut.
En tout cas, le chasseur est bien content de pouvoir savourer ce bon repas. Il avait dû supporter l’odeur sur tout le chemin sans pouvoir y toucher, et sentir enfin son estomac se remplir, ça faisait sacrément du bien. Les petits plaisirs simples de la vie, il n’avait franchement pas besoin de plus. Enfin, avoir des nouvelles de Megan l’intéressait quand même. C’était certainement son petit plus. Il écoutait donc Megan lui parler, et fronçait les sourcils à cause de ce qu’elle lui racontait. Il se doutait, indirectement, que ces voitures cabossées avaient des origines surnaturelles. Et il repensait à Gaby, et cette drogue qu’il avait prise. Il devait la mettre en garde, histoire qu’elle ne tombe pas là-dedans. « Il y a une drogue qui circule en ce moment en ville. Elle donne des hallucinations, genre des monstres qui sortent de nulle part et qui paraissent ultra-réalistes. Les gens deviennent fous à cause de ça. Alors fais gaffe à ce qu’on te vend, ça peut être dangereux. » Bien sûr il mentait. Ça ne donnait pas d’hallucinations, mais ça permettait juste aux gens normaux de voir ce monde qui leur avait toujours été inconnu. Et ce n’était clairement pas ce qu’il y avait de mieux. Ça semait la panique partout, ça énervait les créatures qui ne se sentaient plus en sécurité. Et si personne n’arrêtait ça, ça allait certainement causer un massacre.
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Megan Karaïevski
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(#) Sujet: Re: Pasta box - ft. Megan ♦ Mer 23 Mai - 18:19
Megan hocha doucement la tête alors qu'il constatait que sa récupération était plutôt satisfaisante. Elle aurait bien aimé dire qu'elle savait faire des affaires, mais dans ce cas précis, la vérité c'était plutôt qu'elle savait faire les poubelles. M'enfin, c'était quand même pas mal déjà, pas vrai ? Quand on vivait dans la rue, on apprenait assez rapidement ou chercher, pour avoir de la nourriture, mais pour tout autre chose aussi. Et, effectivement, Manhattan était un plutôt bon quartier pour ça. On était immédiatement catégorisé, mais quelle importance, vu qu'on avait pas l'intention de ce lier d'amitié avec ce genre de personne ? Enfin, dans le cas de Megan, elle n'avait pas l'intention de se lier d'amitié avec quelqu'un tout court. -Ouais, je sais où faire mon shopping.
Elle se mit à rire alors qu'il lui précisait de ne pas déclarer ce qu'elle volait. Quelle personne attentionné quand même. Elle le regarda, un léger sourire en coin. -Mince alors, je croyais que ça allait dans la case "revenu complémentaire".
Pourquoi pas, hein ? Bon, non, Megan savait bien. Et puis pour être imposé dessus, quelle blague.
Alors qu'elle lui parlait des voitures abîmées, lui, il lui parlait de drogue. C'était son histoire qui lui avait fait pensé à ça ? Elle n'était pas sûre de comprendre le lien, mais passons. Elle fronça les sourcils à son histoire. Une drogue qui faisait voir des montres ? Normalement, une drogue avait des effets différents sur chacun. Enfin, dans le sens où elle donnait des hallucinations à tout le monde, mais des hallucinations différentes, elle avait donc du mal à imaginer que tout le monde puisse voir des monstres, aussi réaliste que ce soit.
-Ouais, la drogue c'est dangereux, là-dessus je t'avoue que j'étais déjà pas mal au courant.
Elle se mordit l'intérieur de la joue, se demandant s'il ne lui cachait pas quelque chose. Mais pour quelle raison il le ferait ? Et puis quoi ? Elle ne voyait pas du tout ce qu'il pouvait y avoir derrière ça. -Elle a un nom, ta drogue ?
Au moins, ça lui éviterait d'en prendre juste pour vouloir essayer.
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(#) Sujet: Re: Pasta box - ft. Megan ♦ Sam 23 Juin - 20:50
Pasta box
Megan & Jules
La vie était incroyablement chère à New York. C’était une chose que Jules savait depuis bien longtemps déjà. En même temps, il avait grandi ici, et même si ses parents gagnaient assez bien leur vie, ils ne croulaient pas sur l’or non plus, surtout pas avec leur second boulot qui n’était pas du tout rémunéré. Et Jules ne croulait pas sur l’or non plus. Ok, il avait sa propre concession automobile, c’était plutôt cool, surtout qu’il n’avait pas d’employés, donc tout le fric lui revenait de droit. Mais son boulot de nuit lui coûtait pas mal d’argent. Au final, il avait le même problème que ses parents, sauf que lui était tout seul et n’avait pas d’enfants. De toute façon, il était très bien tout seul, et des enfants… Avec ce monde-là, surtout celui qui était bien caché, franchement, il n’en voulait pas, parce qu’il serait constamment en train de s’inquiéter, et ça en deviendrait invivable. Il admirait d’ailleurs sincèrement tous les parents du monde pour ça. Enfin, les parents qui étaient vraiment des parents hein, pas les pauvres merdes qui battaient leurs gosses ou qui ne s’en occupaient tout simplement pas, soyons claires. Ils devaient faire preuve d’un self-control hors normes avec le monde d’aujourd’hui. Sans parler des monstres invisibles qui se baladaient dans les rues, entre les enfants méchants et les réseaux sociaux, ça devait clairement pas être facile à gérer tout ça.
Sans parler des impôts, justement. Ça aussi, c’était une bien grosse merde, et tous les ans, ils devaient s’y coller. Bien sûr là, ils en plaisantaient, mais quand ils étaient en plein dedans c’était pas du tout la même histoire. Surtout lui, avec son entreprise, ça faisait des déclarations en plus. Et rien que d’y penser ça lui donnait envie de vomir. « Ça va surtout dans la case vous êtes un hors la loi ! » Enfin, en soit, fouiller dans des poubelles, c’était pas vraiment illégal tant que personne ne se faisait prendre. Quand les flics passaient et qu’on en voyait certains courir à toute jambes, ce n’était pas forcément parce qu’ils avaient trop de drogue sur eux. Enfin, surtout quand c’était la mamie du quatrième, elle va pas se faire chopper pour un sachet de coke.
Et en parlant de coke, justement –décidément-, Jules avait choisi de parler de cette fameuse drogue complètement dingue qui circulait ces derniers temps. Surtout pour la mettre en garde. Il savait qu’elle consommait, et il n’allait pas lui faire la morale là-dessus, elle savait déjà très bien ce qu’il en pensait. Mais s’il pouvait lui éviter de prendre cette merde, c’était quand même bien mieux. Parce que ça risquait de la mettre en danger, et beaucoup plus que son petit joint habituel. Ça pourrait la tuer. « La drogue du Monde Obscure, un truc comme ça. Ils arrêtent pas d’en parler dans les journaux, ça a foutu un sacré bordel. » Et ce n’était certainement pas prêt de s’arrêter, vu ce que les médias en disaient. Les flics n’arrivaient pas à en trouver l’origine, et à arrêter sa circulation. Pas vraiment étonnant quand on en connaissait la provenance en soit, ce qui était le cas de Jules. Enfin, il n’en connaissait pas la provenance exacte, mais il savait que ce n’était pas les grands dealers habituels qui étaient derrière tout ça, mais quelqu’un de bien plus dangereux encore.