Tu me recrute pendant que je suis coquette ? | ft. Henri ♥
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(#) Sujet: Tu me recrute pendant que je suis coquette ? | ft. Henri ♥ ♦ Mar 27 Mar - 16:29
Tu me recrute alors que je suis coquette ?
Après les cours, Kannarn avait suivi sa petite bande d’amis dans le Queens, se baladant avec ces derniers par-ci, par-là pour se dégourdir les jambes tout en s’éclatant. A partir d’une certaine heure, les garçons avaient envie de boire, ce qui n’était pas vraiment étonnant dans la vie de la jeune femme qui s’avérait totalement partante pour se rendre en boite de nuit pour s’ambiancer jusqu’à l’aube étant donné qu’à partir de ce soir-là, elle était en weekend, ou tout simplement dans un bar du coin où ils feraient sans aucun doute une soirée à l’improviste. La seconde option était la bonne, la petite bande d’étudiant se retrouvant quelques minutes plus tard après avoir cherché dans le fameux bar The Sunshine’s. Fêtarde et aimant l’alcool, la jeune femme en avait déjà entendu parler mais connaissant d’autres bars, c’était la première fois qu’elle se rendait dans celui-ci.
Elle s’installait dans une table du fond avec les autres, ces derniers s’ambiançant déjà alors que deux d’entre eux commandaient les boissons. C’était leur tournée ce soir. Celle de Kannarn était la semaine dernière lorsqu’ils s’étaient rendu au Pandémonium pour s’éclater comme des dingues, entre alcool, amphétamine et extasy, elle ne s’était vraiment pas gênée à consommer avec sa bande, à répondre aux roulages de pelles entre potes complètement déchirés. C’était en quelque sorte devenue une habitude dans la vie de Kannarn. Elle avait bien envie de retourner dans une soi-disant maison hantée, sauf que depuis le fameux soir dont elle ne se rappelait pas et après lequel elle s’était réveillée seule le matin sur les lieux, ses amis n’étaient plus très chauds. Sa pote, Aom, disait l’envier d’avoir oublié ce qu’il s’était passé ce fameux soir, tandis que Kannarn leur disait qu’ils avaient dû halluciner. Que les monstres n’existaient pas à part dans Monster&Cie ou dans les films fantastiques et d’horreurs. En parlant de Monster&Cie, elle appréciait particulièrement le personnage de Bob Razowski.
Après que les garçons étaient arrivés avec les boissons, la soirée s’était déroulée plus rapidement que Kannarn ne l’aurait imaginée. Elle s’était bien amusée, mais ses potes étaient finalement partis au bout de deux heures du matin. Ne souhaitant pas réveiller ses parents en rentrant à la maison, la jeune femme attrapait son sac qu’elle avait posée à côté d’elle depuis le début de sa présence ici et en sortie son calepin où de nombreux dessins s’y trouvaient. Certains étaient juste des brouillons juste trop bien détaillés pour qu’elle les reproduise plus tard sur un grand tableau, tandis qu’une bonne partie était juste des dessins pour s’occuper alors qu’elle s’inspirait de divers endroits comme elle commençait à le faire ici, et légèrement coquette.
Elle commençait par dessiner une table, des bouteilles, puis des personnages qui semblaient faire un strip poker. La jeune demoiselle ne voyait pas vraiment le temps passer, et puis, comme le bar était de nuit, il ne fermerait pas avant cinq heures du matin pour qu’un autre employé prenne la relève en ouvrant à partir de dix heures le soir. Sur l’un de ses personnages, Kannarn dessinait une tenue de lapine plutôt sexy qu’elle aurait adorée avoir dans sa commode, alors qu’en face, l’homme a dent de lapin semblait baver sur le décolleter de miss sexy rabbit. Elle allait peut-être un peu trop loin, mais en même temps, elle n’était pas vraiment sobre dans le fond du bar The Sunshine’s.
(#) Sujet: Re: Tu me recrute pendant que je suis coquette ? | ft. Henri ♥ ♦ Lun 2 Avr - 22:51
La fille d'Octobre et son CroquemitaineKannarn & Henri « Me suis-je bien fais comprendre ? »
Sa question s’éleva sombrement dans le petit bureau, interrompant les gémissements de douleur du sorcier qui s’agitait au sol. Grimaçant, il hocha frénétiquement la tête, lançant un regard suppliant à son bourreau. Nonchalamment adossé contre le dossier d’un fauteuil, Henri se contenta d’arquer un sourcil, inexpressif. « Je n’ai pas entendu. Fiévreux, le sorcier grogna. — Oui, putain, oui ! »
Un rictus s’esquissa sur ses lèvres.
Satisfait. Déçu. Insatiable. D’un simple mouvement de la tête, il fit signe à l’un de ses hommes de mains –des vampires- à le relâcher. Un cri s’échappa des lèvres du sorcier, tandis qu’Henri s’accroupissant à sa hauteur, cherchant son regard du sien. « Ce sera mon seul et unique avertissement, déclara t-il lentement, dans un russe parfait. La prochaine fois qu’il vous prends à nouveau l’envie de dérober quoique ce soit de ma collection… Votre tête roulera au sol. »
L’épaule déboitée et la jambe brisée, le sorcier hocha frénétiquement la tête, suivant des yeux Henri qui se relevait lentement. Ce n’était guère la première fois qu’il devait rattraper des voleurs trop confiants. Habituellement, il se montrait bien moins indulgent… malheureusement l’Enclave semblait bien trop présente dans cette ville pour son propre bien. Sans un regard pour l’inconscient qui pensait pouvoir s’en sortir en dérobant le Collectionneur, Henri sortit de la petite boutique d’Antiquaire située dans une petite avenue du Queens.
L’air frais du soir le frappa de plein fouet, et il fit un simple geste de la main à son chauffeur de rentrer sans lui. Ce soir, il marcherait. Ce soir, l’envie de la chasse devenait irrésistible. Il s’était pourtant convenablement nourris, mais le sang ne surpasserait jamais l’adrénaline jouissive de la traque et de la mise à mort. Sa confrontation avec le sorcier n’avait qu’accentué son besoin irrépressible. Longeant la rue, il finit par s’arrêter devant l’enseigne d’un bar, Henri n’hésita que quelques secondes avant de s’y engouffrer. L’ambiance était tamisée, chaleureuse, pleine de Terrestres.
Oh, douce et cruelle tentation.
Lentement, son regard scanna l’endroit, passant sur sa future proie de la nuit. Une énième âme qu’il étoufferait de ses lèvres, qu’il broierait de ses mains. Elle se tenait là, menue et minuscule sur sa chaise, l’attention dirigée sur ses croquis, l’esprit coupée du monde entièrement plongée dans son univers. Henri commanda un whisky, laissant glisser le bout de ses doigts le long du comptoir lustré, se dirigeant vers Kannarn.
Un regard bleuâtre.
Il fut accueillit avec l’un des regards les plus perçants qu’il n’eut jamais eu l’occasion de croiser. Cela le prit un instant au dépourvu, il se figea une demi seconde à peine perceptible pour un œil humain, avant de s’avancer vers la jeune femme.
« J’espère que Miss Rabbit est capable de se défendre, lança t-il dans un sourire charmeur, tout en prenant place en face de Kannarn. Un tel décolleté ça en est presque indécent… Jolie coup de crayon, même si je pense que la technique n'équivaut pas la méthode, non ? »
Il porta son verre de whisky à ses lèvres, son regard plongeant dans ces deux orbes bleues à envoûter le plus pieux des hommes.
(#) Sujet: Re: Tu me recrute pendant que je suis coquette ? | ft. Henri ♥ ♦ Sam 14 Avr - 10:28
Tu me recrute alors que je suis coquette ?
Un coup de crayon par-ci, un autre par-là, ses traits étaient fins et précis, rajoutant des choses qu'elle n'avait pas prévu au départ sur son dessin comme une arme que cachait la femme en costume de lapin derrière son dos. Elle avait les cheveux courts, mais semblait à la fois plus sensuelle et plus féminine qu'une femme aux cheveux longs qu'on avait souvent l'habitude de voir, en plus de ce côté dangereux caractéristique au personnage qu'elle voulait montrer sur ce fameux dessin. Elle n'avait pas fini de dessiner l'arme qu'une voix l'avait fait sursauté.
En levant la tête, Kannarn croisa le regard bleuté d'un homme qu'elle avait rapidement aperçu quelques secondes plus tôt. Elle n'y avait pas prêtée attention au début puisqu'elle était concentrée sur son dessin, mais désormais qu'il était près d'elle et qu'il venait de lui adresser le parole, elle n'allait tout de même pas le renvoyer boulet. Ce n'était pas son genre de faire ça, du moment qu'il n'était pas de ces hommes répugnants qui osent faire des avances aux femmes alors qu'ils ne valent pas vraiment grand chose et qu'ils sont du genre forceur. Et elle avait déjà vécue cela, étant donnée qu'elle traînait souvent dans les bars, soit en soirée avec ses potes, soit toute seule où il ne buvait qu'un verre ou deux afin de rester correcte.
- C'est à ses risques et périls, n'est-ce pas ?
Avait-elle lâchée, un sourire en coin alors qu'elle lui désignait l'arme qu'elle avait commencée à dessiner. Miss Rabbit savait effectivement se défendre, un revolver digne des années 50 qu'elle n'avait pas terminée de dessiner se trouvait dans la main qu'elle cachait derrière son dos. Sa tenue ne faisait qu'attirer l'attention de ceux qu'elle avait l'intention de tuer. Au vue du tatouage significatif en forme de dragon sur le bras ainsi que ses yeux bridés, elle faisait partie de la mafia chinoise. On pouvait savoir que la jeune femme aimait particulièrement les années 50 au vue de son dessin, ou bien que la soirée déguisée dans laquelle s'était rendue la jeune femme avec un ami. Ils étaient en Bonnie et Clyde !
Elle fini par poser son calepin sur la table même si elle n'avait pas fini. Vu que l'inconnu s'installait en face d'elle, autant discuter. Elle était seule, sa bande était partie depuis un moment et à part s'éclater à dessiner, elle s'ennuyait un peu.
- Merci beaucoup ! ... La technique, c'est plutôt basique je trouve. Chaque artiste à sa propre méthode, aussi dingue soit-elle ! J'ignore si vous avez déjà vu du speed drawing, c'est épatant !