Jace and Magnus

Alec semble tellement obsédé par la disparition de Jace et tu ne peux que ressentir un certain pincement au cœur à cette idée. Tu ne peux t'empêcher de te demander si quelqu'un ferait la même chose pour toi, si tu venais à disparaître un de ces jours. T'en doutes fortement. L'immortalité a ce genre d'effets secondaires. On ne s'attache jamais assez pour manquer à qui que ce soit. C'est certainement mieux ainsi, mais c'est parfois douloureux. Malgré tout, tu n'aimes pas voir Alec souffrir de la sorte et tu ne sais pas comment l'aider. Jace a été pris dans les filets de Valentin et tu doutes qu'il le laisse s'en sortir aussi facilement. Toutefois, si on essaye pas, les choses n'avanceront pas plus et il est hors de question de laisser le Lightwood se torturer pour rien. Surtout qu'à ce rythme, il risque d'assassiner Clary et tu n'es pas sûr que ce soit une bonne chose. Non, mieux vaut qu'ils restent tous vivants s'ils veulent pouvoir faire face à la folie de Valentin. Définitivement.

Seul chez toi, tu tournes un peu en rond. Cette idée t'obsèdes et ça te rend dingue. Tu regardes l'heure, il est encore un peu tôt pour aller tirer Raphael de son cercueil pour qu'il te change les idées - même si au fond, il a plutôt tendance à te zapper le moral plutôt que de te changer les idées, mais ça, c'est une autre histoire - tu ne te vois pas débarquer non plus à l'Institut, tu n'aimes pas jouer les petits amis collants et quand Alexander aura besoin de toi, il te le fera savoir, en attendant, tu dois bien trouver un moyen de t'occuper l'esprit. Assis dans ton sofa, tu fais défiler les pages d'un grimoire, pas très convaincu de son contenu, jusqu'à tomber sur le sort de localisation que tu as utilisé pour trouver Jace, il y a de ça quelques jours. Le problème, c'est qu'à ce moment-là, Alec était là. Tu te vois mal le rappeler pour lui demander de t'aider à trouver son meilleur ami, pour le laisser finalement en plan dans ton salon. Non, ça risque de ne pas fonctionner. Tu réfléchis. Peut-être que si tu te rattaches à la trace que tu as laissé la dernière fois que tu l'as cherché, t'arriveras à le localiser une nouvelle fois. Ça peut se tenter, de toute façon, ce n'est pas comme si tu avais beaucoup d'autres choix. Ni une, ni deux, tu quittes ton sofa pour te mettre au travail.

Les premières tentatives s'avèrent infructueuses. Plutôt frustrantes. Tu ne lâches pas l'affaire pour autant. Tu t'accroches et essaye encore. Après plusieurs autres tentatives, tu captes quelque chose. Plutôt flou, au début, mais tu ne laisses pas tomber et tu essayes de renforcer l'image. Jusqu'à distinguer Jace et tu es obligé de retenir un petit cri de victoire. Jace trouvé, tu sais quoi faire. Tu t'interroges un instant, sur le bien fondée de cette croisade. Si seulement, Valentin vient à te mettre la main dessus, les choses risques de vraiment mal se passer. D'un autre côté, si tu ne fais rien, tu t'en voudras. Tu te demandes ce qui est le pire. Après quelques secondes de réflexions, tu optes pour la seconde option et un portail au reflet violet apparaît devant toi. Prendre un portail sans vraiment savoir où il mène n'est pas vraiment très prudent. On ne sait jamais sur quoi on peut tomber ou sur qui. Heureusement pour toi, ce n'est pas la première fois que tu fais quelque chose de fou. On va dire que tu n'es plus à ça prêt. Sans plus réfléchir, tu sautes à l'intérieur du portail, te trouvant projeté sur les quais. La nuit n'est pas encore tombée, mais commence à jeter de longues ombres sur les objets qui t'entourent. Tu regardes autour de toi et t'étonnes de ne pas voir Jace. Peut-être que tu t'es loupé. « Maudit sorcier gâteux, tu n'es même plus capable de te repérer » que tu ronchonnes contre toi-même avant d'entendre un bruit un peu plus loin. Tu te figes et te plaques contre une paroi froide, prêt à sauter sur le premier venu. D'abord, c'est un inconnu qui passe, un chasseur d'ombre sans aucun doute, il n'a pas l'air de t'avoir repéré. Ce qui est plutôt une bonne chose. Sauf que tu ne vois toujours as pourquoi tu as atterri ici, si Jace n'y est pas. Ça n'a aucun intérêt.  Puis soudainement, quelqu'un te saute dessus, te plaquant à moitié contre la paroi sur laquelle tu t'appuyais il y a quelques secondes. Il te faut un moment pour te rendre compte de la personne qui te réserve ce si bon accueil. « Moi aussi je suis content de te voir, Jace, si tu pouvais juste éviter de me décoiffer, j'apprécierais. » finalement ton radar ne te fait pas défaut, tu n'es pas si gâteux que ça.   

©junne.

Jace and Magnus

Sur un coup de tête, tu es parti sur les traces de ce nephilim un peu prétentieux. Bien sûr, tu aurais pu te contenter de faire ce que tu t'efforces de faire depuis des décennies, rester à l'écart, mais ça ne fonctionne jamais. Tu finis toujours par te retrouver là où ça bouge. Alors cette fois-ci, plutôt qu'attendre autant y aller directement et si en plus de ça, ça peut aider Alexander à se sentir mieux. C'est tout bénef. Bon, il est vrai que se jeter à quelques mètres du repère de Valentin n'est pas forcément la meilleure idée possible, mais tu as déjà fait pire, alors tu ne t'inquiète pas plus que ça. De toute façon, maintenant que tu es là, tu te vois mal faire demi-tour. Quand tu sens quelqu'un te plaquer contre l'une des surfaces dures qui peuplent le port, tu grimaces un peu. T'as connu plus agréable comme premier contact. Tu te détend en reconnaissance Jace Wayland. Tu sais qu'il a pu se faire monter la tête par son paternel et qu'il pourrait te tuer s'il l'avait voulu, mais tu te dis aussi que s'il avait voulu te tuer, il aurait pu le faire immédiatement, plutôt que d'attendre tu ne sais quoi. D'ailleurs, tu sors l'une des idioties dont tu as le secret, parce que tu te vois mal garder ton sérieux. Surtout pas dans un moment comme ça. Tu n'as pas envie de montrer à Jace que tu restes sur le qui-vive. Un léger rire sans joie s'échappe de tes lèvres quand il te dit que tu n'as rien à craindre, vu que c'est Alexander qui t'envoie. « À vrai dire, Alexander n'est pas au courant de ma petite visite de courtoisie. » et heureusement d'ailleurs, tu n'imagines pas la tête du nephilim s'il savait que tu t'étais pointé. T'as préféré garder ça pour toi. Ce qu'il ne sait pas, ne peut pas lui faire de mal.

Tu lèves les yeux au ciel. Valentin ne te fait pas si peur que ça. Bien entendu, tu sais qu'il est dangereux, parce qu'il n'a rien à perdre. Il est bien trop fou pour s'attacher à quoique ce soit. Toutefois, tu connais aussi tes forces et tes faiblesses et tu sais que tu n'es pas un simple novice qu'il pourrait se permettre de manipuler. Après tout, ce n'est pas pour rien que tu es le Grand Sorcier de Brooklyn et ce n'est pas pour rien qu'il n'a jamais osé venir t'attaquer directement. Il sait très bien que tu serais capable de lui botter le cul. Toutefois, il n'a pas tord. Se balader ici n'est pas des plus sécuritaire. Surtout avec les sbires de Valentin qui se baladent dans le coin. « Je sais protéger mes arrières. Et puis, l'ouverture d'un portail ne me prendrait qu'une seconde, il n'aurait même pas le temps de voir que tu n'es plus là, que tu serais déjà de l'autre côté de New-York. » l'art des portails n'est pas la chose la plus facile, mais tu as eu l'occasion de t'entrainer au fil des années et tu dois avouer être plutôt doué pour ça. Si tu as su arriver jusqu'ici, tu peux forcément en repartir. Jace peut t'accompagner s'il le souhaite, mais si ce n'est pas le cas, tu n'as pas l'intention de l'assommer pour le jeter à travail le portail. Il faut arrêter avec la violence. Tu fréquentes beaucoup trop de chasseurs d'ombres ces derniers temps. Tu bouges légèrement la nuque. « Tu ne peux pas desserrer un peu l'emprise, je n'aime pas trop le contact de ce truc » non, ça ne te plaît pas vraiment et tu ne serais pas contre un peu de liberté. Ne serait-ce que pour respirer un peu.

©junne.

Jace and Magnus

Tu agis parfois sans réfléchir, mais ça ce n’est pas nouveau. Tu aimes te laisser guider par ton coeur ou tes intuitions. Ce n’est pas toujours une bonne idée, mais d’un autre côté tu ne connais que très peu de personnes qui ne font que les bons choix. Bien au contraire. Cette fois-ci, tu n’as qu’écouter ton envie d’aider Alexander et tu as foncé. Bon, heureusement pour toi, tu n’es pas tombé directement dans les griffes de Valentin, mais tu as trouvé Jace. Quand il te dit qu’il ne veut pas blesser Alec, un léger sourire se dessine sur tes lèvres. « On est deux alors. » tu es justement là pour qu’il arrête de se torturer l’espère à cause de son parabataï. Ce lien qui les uni semble le tirailler depuis la disparition du blond et ce n’est pas pour te plaire. Tu te retrouves plutôt démuni face à ce lien particulier, mais quoi qu’il en soit, jamais tu ne laisseras quoique ce soit faire souffrir Alexander, si tu peux l’empêcher. Alors, c’est tout naturellement que tu lui proposes de repartir avec toi. Grâce à ta magie, vous serez de retour à l’Institut en moins de quelques secondes et tu es assez loin de Valentin pour passer inaperçu, du moins tu ne sens pas de magie dans les parages et tu te dis que le Morgenstern est assez intelligent pour se protéger avec l’aide d’un sorcier ou d’une sorcière. Parce qu’il a beau dire que le monde obscur le dégoûte, il est le premier à se servir de lui. Tu perds ton sourire quand il refuse. Tu ne t’attendais pas à ça. « Tu joues un jeu dangereux, Jace. » tu ne peux t’empêcher de le mettre en garde. Il doit vouloir bien faire, mais à vouloir berner Valentin, il prend le risque de se faire prendre à son propre piège. Toutefois, tu te vois mal l’assumer et le pousser dans ton portail, alors tu dois bien accepter son choix. Tu soupires et hausses les épaules. « Tâches au moins de rester vivant jusque là. » c’est le seul conseil que tu puisses lui donner de toute façon. « Et ne te perd pas en route » tu as entendu beaucoup d’histoires sur le compte du Morgenstern la première fois qu’il a essayé de récupérer la coupe mortelle et ce n’est pas vraiment quelqu’un de fréquentable. Loin de là.

T’aimerais bien qu’il te lâche, parce que le contact du métal froid contre ta face n’est pas des plus agréable. Tu le lui fait d’ailleurs remarquer, espérant qu’il accepte de te laisser un peu plus respirer. « Je serais sage, promis » répond-tu non sans t’empêcher de sourire. Tu trouves ça plutôt drôle. Toi sage et puis quoi encore ? Tu soupires d’aise quand il décide enfin à te lâcher. Tu respires profondément et tu restes contre la paroi, te contentant simplement de faire face au blondinet. C’est mieux pour discuter avec quelqu’un de toute façon. Tu es surpris par sa question, mais tu ne te démontes pas pour autant. Tu restes calme et tu te décides à lui répondre franchement. « Alexander ne va pas très bien, j’ai peur qu’il tente quelque chose de fou pour pouvoir te récupérer, alors je me suis dis que si j’y arrivais avant, ça l’aiderait. » tu ne te caches pas de l’attachement que tu peux ressentir pour l’aîné des Lightwood. Ça doit s’être vu depuis le temps et ça ne te gênes pas. Tu tiens à Alexander et le cacher n’y changera rien. « Mais je ne te forcerais pas à me suivre non plus. Tu es libre de faire tes propres choix et je serais mal placé pour t’obliger à rentrer avec moi. Seulement, je voulais te tenir au courant. » en réalité, tu ne sais pas trop pourquoi tu as fini par débarquer ici. Contrairement aux autres, tu n’es pas spécialement attaché au Wayland. Tu n’as jamais vraiment eu l’occasion de faire sa connaissance d’un autre côté, mais tu te dis que si Alexander, Isabelle et Clary tiennent autant à lui, c’est qu’il y a bien une raison. « T’offrir une échappatoire aussi. » s’il l’avait voulu, il aurait pu repartir avec toi, mais apparemment ce n’est pas ce qu’il veut. Tu ferais peut-être mieux de rentrer maintenant. Il ne manquerait plus que tu lui attires des ennuis. Tu soupires. « Si tu veux des informations, tu as plutôt intérêt à faire vite, maintenant qu’Alexander sait où tu es, je doute qu’il attende longtemps pour débarquer ici en force pour te récupérer. Contrairement à moi, je doute qu’il te laisse le choix. » tu lui souris légèrement. Tu imagines déjà Alec arriver, le visage figé par la concentration, se battant avec tout ce qui se mettrait sur son chemin pour récupérer son parabataî. Parfois, tu es jaloux de cette relation. C’est idiot, tu le sais, mais les sentiments ne sont pas toujours justifiés.  

©junne.