Je n'avais même pas eu le temps de l'a pleurer, ma mère. J'avais dû courir pour fuir les monstres qui me pourchassait pour une raison qui m'était totalement inconnue. Ils ne m'appellent même pas ils disaient seulement “fille d’Asmodé” jamais je ne pouvais penser que c'était moi. J'étais assise le dos à ma porte de chambre, oui, j'avais acceptée de vivre ici, même s'il en croyait le contraire, je me sentais simplement perdu. Donc, le dos à ma porte, je le sentis plus que je l'avais entendu à imprimer s'installer de l'autre côté, je ne pouvais arrêter de pleurer, mais il se décida à parler, à me raconter une histoire. Je m'étais calmée pour l'entendre, l'histoire d'un petit garçon qui était comme moi, que sa mère fut morte se tuer, car elle voyait son viol dans les yeux de son enfants et que son père détestait, le prenant pour responsable. Est-ce que mon père m'aurait détestée s'il existait ? Dans le fond, j'étais sûrement mieux ainsi, je n'en voulais pas tuer quelqu'un par erreur.


Je me levais de ma place vers la fin de son histoire, je savais que c'était la sienne, une autre histoire des plus tristes, les enfants de sorcier ne pouvait donc pas avoir un début de vie joyeux, il fallait souffrir pour commencer à vivre ? Mes pleurs avaient redoublés, silencieux, je tremblais, je voulais plus que tout ma mère, me coller à elle et qu'elle me dise que tout ira bien maintenant. Mais elle était morte, sacrifiée pour me sauver moi. Le seul être vivant qui faisait maintenant office de famille, était derrière cette porte assis au sol, aussi perdu que moi.


Tranquillement j'ouvris la porte, je le regardais ne me décidant pas si je devais avancer ou reculer. Puis le voyant de relever à son tour, ce fut un déclic, je me ruais dans ses bras, pleurant toutes les larmes qui me restait. J'avais mal, mais finalement ce mal je l'acceptait et tout ce qui arrivait ou allait arriver.


Je me laissais aller à pleurer dans ses bras jusqu'à ce que je me calme et me décollait doucement, essuyait mes yeux et lui sourit légèrement.

-Désolée, je ne voulais pas que ça vire ainsi.

C'est vrai que maintenant je me sentais mal pour lui, j'étais encore effrayer par tout ça, mais j'étais dedans aussi bien vivre avec. Même si je n'arrivais toujours pas à croire que les sorciers existe vraiment, il me faudra du temps pour m'habituer à cette réalité. Puis je réalisais ce que j'avais fait sur le coup de la colère et courut à la cuisine. Elle n'était pas en si mauvais état pourtant je me souvenais l'avoir démolie, la bouche ouverte de surprise, le doigt pointé vers la pièce, je me tournais vers Magnus.

- Co..comment ? Tu n'as rien ?

Je venais de me sentir encore plus stupide à m'inquiéter d'une cuisine tandis que j'avais attaquée une personne, qui ne voulait que m'aider, sur le coup de la colère. Je me sentais vraiment coupable là.

Il m'avait appelée princesse, personne à part ma mère ne m’appelait ainsi, mon cœur se réchauffa un peu, peut-être que ma vie allait s'arranger tranquillement. Arriver à la cuisine j'avais honte de mon comportement, si ce qu'il me disait était vrai, je ne suis pas la seule à ce que sa vie soit virer à l'envers, il se retrouvais avec une petit soeur qu'il n'a jamais demandé et en plus je lui faisait la vie dur, je comprends mieux pourquoi il perdu son sang froid face à moi. Il me montra un peu de sa magie, une fumée apparut dans sa main, j'étais si impressionnée que je m'approchais et lui prit la main ce qui fit disparaître la fumée, je voulais faire cela aussi.


Montre-moi ! Je veux faire ça aussi.


Bon de la fumée rien de bien exaltant, mais pour moi qui a toujours cru que les sorciers vivait dans un monde d'imagination, là c'était plus que impressionnant. Magnus me promis de m'apprendre, mais pas ce soir, il avait besoin de sommeil. J'étais nerveuse de restée seule dans cet endroit que je ne connaissait pas, mais je ne pouvais pas lui demander de ne pas aller dormir, il avait l'air comme s'il allait tomber dans quelques secondes.


Vas-y, je devrais savoir prendre soin de moi-même.


Prendre soin de moi, certes mais c'est qu'est-ce que je fais de ma personne maintenant que je me retrouve seule et enfermée, pour ma sécurité. Mon regard fixait la bibliothèque du salon, il y avait tant de livre. Ne faisant pas de bruit, je me dirigeait vers celle-ci lisant les titres. Tous des livres sur la magie, les sortilèges, les êtres démoniaque, les êtres féerique et autre créatures. Tous intéressant pour moi, mais j'avais pas envie d'apprendre le monde de l'autre côté aujourd'hui, ma tête ne peut prendre d'autres informations de ce genre. Un livre eu le mérite de se faire choisir, il avait l'air de encyclopédie sur la magie, sur les sorciers et comment il existe.


Je prit place sur les divans repliant mes jambes sous moi et commençait à lire. Ce livre m’apprit beaucoup de chose, certaines que je n'aurais pas voulu savoir, d'autre qui me fascinait. Il parlait même des sort basique, Magnus dormait et je ne voulais pas trop le déranger, c'est pourquoi je sortit sur la terrasse. Vous savez ce sentiment d'excitation quand vous apprenez que vous pouvez faire tel ou tel chose et que vous avez envie d'essayer. Voilà l'état que je me trouvais en ce moment. Lisant bien le livre, je fermais les yeux, me concentrais sur ma magie et tandis la mains devant moi. Je voulais simplement faire apparaître une boule d'énergie dans ma paume, le livre disant que c'était le plus petit des sort, mais rien ne se produisait. Après la cinquième tentative, je me demandais si j'étais bien ce que mon sauveur disait.


Je fis quelque bons sur place pour me détendre et refit le processus : concentrait, laisser la magie prendre sa place, tendre la mains. Une chaleur se diffusa dans ma paume, j'ouvris les yeux et lâcha un cri de joie, j'avais réussit et j'avais oublié mon frère entrain de dormir. Il restait un autre problème, je fais quoi maintenant avec cette boule.

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